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letra de nouveau souffle - georgio

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[couplet 1]
ouais, j’suis venu détruire le beat, je t’accorde que j’suis triste
t’es là pour faire peur comme le racisme en 2014
parait qu’la famille est rongée par des décès, oui, j’en ai
des opportunités mais je t’emmerde
j’fais que d’renoncer devant mes idées
j’ai appris à dire non quand mes meilleurs amis
ont abusé d’la drogue, et l’histoire se répète
que ça soit dans l’vice ou l’taff illégal pour des pépètes
quoi qu’il arrive, tu peux brûler en enfer après l’funérarium
j’suis sous tension c’est vrai
j’recherche au plus profond d’mes rêves
comment m’tenir à carreau, parait qu’dieu est champion d’échec
nan, nan, je n’ai plus toutes ces envies d’mourir
mon cœur est bercé, tout s’échappe
dans ma tête remplie d’souvenirs
et pire encore si tes amis t’laissent avec le temps
pas d’anniv, pas d’happy end, seul dans une foule parisienne
a quoi bon acheter l’boulevard haussmann
si c’est pour s’balader seul ?
j’ai pas jeté l’éponge mais j’aime toujours pas faire la vaisselle

[refrain] ×2
ouais, j’me détruis quand tout va mal, j’écris, je m’endurcis
et j’fonce à toute patate, j’pense à quitter paname
j’en aurais laissé des balafres et des heures en gardav’
j’en aurais laissé du travail et des chambres en pagaille

[pont]
aujourd’hui, c’est comme oxmo…
j’suis casanier avec la fenêtre ouverte sur le monde
wesh, mes soss, 75ème sess’, mac cain family

[couplet 2]
sur l’banc des accusés j’ai des potes qui postulent grave
dehors y caille, j’suis en doudoune, bah ouais
y’a qu’aux enterrement qu’on met des costumes noirs
la vie c’est dur mais je m’y accroche comme au tire-fesses
pourtant j’fais pas d’ski et c’qui est sûr, j’manque de délicatesse
et pour le reste, ramène ton équipe
j’suis insoulevable, pauvre merde
le genre de jeune qui p-sse des nuits
devant son ordi ou un tournoi d’poker
ouais, j’suis autodidacte donc allez dire aux profs
que j’ai pas besoin d’la fac pour faire c’que j’veux tel limonov
la vie égale bonheur, routine plus dette, fais l’calcul
et si l’temps c’est de l’argent, moi
j’perds mon temps à perdre ma thune
tu devrais moins faire confiance à dame nature
a rouler d’la verte, à imiter sanka
a t’bousiller la tête comme un gros son de rim’k
ouais, j’suis un enfant du divorce donc pas l’choix
a la maison, l’éducation elle était toute moderne
même si j’trainais dehors pendant qu’mon pote antoine
me rappait ses nouveaux textes

[refrain] ×2
ouais, j’me détruis quand tout va mal, j’écris, je m’endurcis
et j’fonce à toute patate, j’pense à quitter paname
j’en aurais laissé des balafres et des heures en gardav’
j’en aurais laissé du travail et des chambres en pagaille

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