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letra de monde meilleur - gabs (france)

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[intro]
c’est l’bourbier frère, j’ai p-ssé trop d’années à rien faire, à traîner
a perdre mon temps à force de tenter d’le freiner j’dois l’admettre
j’crois que j’m’éloigne de celui que j’dois être
on s’était promis d’changer l’monde
on n’arrive pas à changer soi-même

[couplet 1]
bientôt 27 piges au compteur et toujours rien d’précis
a réfléchir pendant trop d’heures bah j’me retrouve comme un imbécile
trop indécis dans mes choix, toujours en proie à c’foutu doute putain
qui malgré moi m’mène chaque fois vers l’fond du gouffre
j’y vois les années qui p-ssent remplir le bas du sablier
des proches et des parents qui partent donc j’ai plus l’temps d’le gaspiller
profite d’la vie même si je sais qu’un jour aussi je partirai
p’t’être sous l’effet d’l’âge ou dans c’virage un soir d’hiver
c’est p’t’être moi qui choisirai d’ici là
d’ici là faut qu’j’laisse une trace, mais pas celle d’ma soif d’ivresse
grosse teille, excès d’bedave histoire de noyer la tristesse
mais les problèmes restent là, j’ai récolté qu’les maux d’tête
bref j’dois reconnaître que j’m’égare frère
et j’garde espoir à m’répéter qu’j’déconnais par flemme, personne n’est parfait nan
donc faut qu’j’m’acharne à rattraper l’temps, à laisser l’crom’ hs
avant qu’la faune m’achève et qu’j’parte les pieds devant

[refrain] x2
alors j’m’égare dans les récits et j’rêve d’un monde meilleur
où on serait pas à la merci de tous ces cons d’traders
où j’devrais pas vivre d’un taff merdique où j’compte les heures
où j’sentirais pas tant d’âmes aigries quand j’sonde les cœurs

j’rêve pas d’leurs carrières à tout prix, d’crever sur mon lieu d’travail
étouffé par la routine à trop serrer mon nœud d’cravate
devoir faire genre que ça va quand on m’posera la question
enchaîner les cures d’prozac pour supporter la pression
la cruauté, l’agression de leur putain d’système
mais combien cachent des tombes pour pas plus d’un smic net ?
l’élite s’partage les ronds, t’refile ce qu’il reste
rédige des discours, que dis-je des disquettes
puis trop perdent la raison : rançon d’l’esclavage moderne
sur l’chantier d’la perdition pendant qu’ces rapaces observent
mais faut graille ça j’le sais, c’est qu’c’est plus fort que moi
et p’t’être que j’ai eu tort de croire que j’trouverai la faille secrète
pour m’en sortir ici bas pour l’instant là j’stresse
espérant qu’ce brouillard s’dissipera d’ici la trentaine
un éclair d’génie m’visitera, bref, mais parce qu’il tarde
ce s’ra cette rime qui terminera c’texte, j’file ciao

[refrain] x2

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