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letra de le quartier d’où je viens - g-zon (la meute)

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[couplet 1 – ronsha]
moi, j’ai pas étais loin à l’école, j’avoue qu’j’étais pas très doué
j’collectionnais les heures de colle. dans la cours, j’préférais jouer
c’est d’l’argent qu’j’voulais gagner, mais c’est du temps qu’j’ai perdu
a trop trainer dans l’quartier, j’en étais devenu mordu
dans l’ivresse du bédo. dans ma tête c’était l’ghetto
le business, et les potos m’on influencer très tôt
c’est le rap qui m’a sauvé, grâce a lui j’ai réagis
c’est la seule voie qu’j’ai trouvé pour sortir de ma léthargie
alors tête baissé j’ai foncé avec les gars que j’connaissais
g-zon, dj kefran. c’est là que tout a commencé
aujourd’hui si j’en suis là c’est grâce à qui ?
les connaissances que j’ai acquises, c’est la rue qui m’les a apprises
dans ma vie j’ai souffert, mais t’inquiète j’m’en suis remis
le quartier d’où je viens, pas question que j’le renie
75013 sur le boulevard de l’hôpital
une cité parmi tant d’autres au cœur de la capitale

[refrain – g-zon & ronsha]
moi j’viens tout droit d’une cité tout près du quartier chinois
où la police m’as souvent rappelé qu’j’étais pas chez moi
me parle pas d’égalité. pourquoi chez nous les gens s’plaignent ?
en vérité on est pas tous logés à la même enseigne
dans c’monde matérialiste t’es qu’une merde si t’as rien
même si t’as faim, tu peux crever, c’est comme ça entre citadins
on m’donne pas ma chance, vu qu’on s’fie à mon apparence
ou simplement parce que ma tête ne représente pas la france

[couplet 2 – g-zon]
comme tous jeunes de cités, j’ai fait des choses irréparables
j’suis feuj, et j’traîne avec des blancs, des noirs, et des arabes
tel un trimard, j’dois bosser dur pour une paye de smicard
car c’est pas l’rap qui met du beurre dans mes épinards
moi aussi j’veux d’l’argent, une grosse voiture, et une grande baraque
mais ce sera pas facile parce que je n’fais pas de gangsta rap
que vais- je devenir ? que me réserve l’avenir ?
j’attends ma chance, mais cette salope ne veut pas venir
ça veut dire que j’suis pas né sous une bonne étoile
avant la casquette, on m’a fait porter un bonnet d’âne
alors pour m’en sortir, je ne compte que sur ma gueule
sur ma meute, sur ma plume, et ces quelques mots sur ma feuille
moi j’ veux profiter d’la vie avant que je ne le regrette
avant que dieu n’me la reprenne, ou d’être vieux a la retraite
a 38 ans, j’me sens usé comme une caisse à la c-sse
j’me plains, mais y en a pleins qui aimeraient bien être à ma place

[refrain – g-zon & ronsha]
moi j’viens tout droit d’une cité tout près du quartier chinois
où la police m’as souvent rappelé qu’j’étais pas chez moi
me parle pas d’égalité. pourquoi chez nous les gens s’plaignent ?
en vérité on est pas tous logés à la même enseigne
dans c’monde matérialiste t’es qu’une merde si t’as rien
même si t’as faim, tu peux crever, c’est comme ça entre citadins
on m’donne pas ma chance, vu qu’on s’fie à mon apparence
ou simplement parce que ma tête ne représente pas la france

[couplet 3 – ronsha & g-zon]
dans la vie on fait des choix qui ne sont pas toujours les bons
avec les trafiques illicites faut savoir couper les ponts
et je sais de quoi j’te parle, sans vouloir te faire la leçon
a force de jouer au con, j’ai failli toucher le fond
quand t’es jeune et un peu fou, on cherche à prendre du galon
comme les grands faire un peu de sous. mais on fini au ballon
toutes ces erreurs du p-ssé m’ont suivit comme un boulet
et j’t’avoue qu’j’en ai sué juste pour trouver un boulot
parfois j’ai l’sentiment qu’ma vie c’est loin d’être le paradis
comme si j’étais suivi par un nuage gris sans parapluie
j’habite un p’t-t apparte qui ressemble plus à un local
où j’me sens à l’étroit comme un poiscaille dans un bocal
chez moi, on a toujours été fauché de père en fils
j’essaie d’gagner ma vie en évitant de m’perdre dans l’vice
on m’donne pas ma chance, vu qu’on s’fie à mon apparence
ou simplement parce que ma tête ne représente pas la france

[refrain – g-zon & ronsha]
moi j’viens tout droit d’une cité tout près du quartier chinois
où la police m’as souvent rappelé qu’j’étais pas chez moi
me parle pas d’égalité. pourquoi chez nous les gens s’plaignent ?
en vérité on est pas tous logés à la même enseigne
dans c’monde matérialiste t’es qu’une merde si t’as rien
même si t’as faim, tu peux crever, c’est comme ça entre citadins
on m’donne pas ma chance, vu qu’on s’fie à mon apparence
ou simplement parce que ma tête ne représente pas la france

[cuts & scratchs – dj clif]

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