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letra de galaxies - fuzati

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un corps céleste, sa voix s’élève, elle fait sa peste et on en crève
à tort mes gestes, aboient ses lèvres, c’est soit elle reste, soit elle m’achève
l’histoire se découpe à la machette, pleures, fais le en cachette
achète que des trucs chers, faut qu’on oublie nos vies à bas prix
oui mais après, j’ai rien appris ici sauf compter les soucis
dévaliser les pharmacies et dessaouler dans les taxis
et si je dois leur dire merci, bah, non, merci, c’est pas la peine
cond-mné par l’aiguille de la toquante ou dans les veines

j’sais que t’ aimerais t’en sortir, mais t’es bloqué dans cette galaxie
voyage dans ta tête, les yeux fermés, si t’es si mal ici
sont tous à dire, “j’ai pas assez, ainsi, on accède à l’excès”
nos vies pas des valeurs auxquelles richesses sont indexées

j’sais que t’ aimerais t’en sortir, mais t’es bloqué dans cette galaxie
voyage dans ta tête, les yeux fermés, si t’es si mal ici
sont tous à dire, “j’ai pas assez, ainsi, on accède à l’excès”
nos vies pas des valeurs auxquelles richesses sont indexées

c’est pas pour rire mais pour de vrai, on ne pourra pas recommencer
c’est pas pour dire mais moi, je sais, que je ne sais plus comment c’est

un centre commercial, une nationale, un vieux bowling
au début on cherche du sens et puis on cherche place de parking
l’abandon, c’est la joie qu’on a une fois qu’on l’a trouvée
portière claquée sur le cou d’un rêve qu’on ne pourra pas sauver
chemises de marques dégriffées, portées quand même comme des trophées
parce que certains ont décidé que c’était le mieux qu’on méritait
et nos présences aux environs font qu’on leur a donné raison
j’compte les jours mais plus les verres, parfois les traites de ma maison
les pavillons sont alignés, séparés par des allées
comme les caveaux réservés pour tous leurs actuels habitants

evidemment, n’est pas encore venu le temps du grand déménagement
en attendant, ils se demandent pourquoi leurs gosses se droguent autant
mais eux ont remarqué, les pavillons sont alignés
whisky, coca soirées cokées, l’avenir, il vient déjà niqué
allongés sur le tourniquet du square, ils font tourner des joints
qui leur feront tourner la tête
ainsi, s’écrivent en seul mot des fêtes, défaite

rien à voir, yeux grands ouverts sur matin gris de cet hiver
des sentiments, c’était hier, et sur la table qu’un seul couvert
l’amour, non, là, c’est l’amer, des regrets on vit enfer
un jour, on finit dans la terre, de l’engrais, c’est tout ce qu’on sait faire
je grille une clope pas la dernière, jaillit l’idée soudain derrière
que tous les regards de travers ont fait pencher notre univers
et être sincère à rien ça sert, depuis le premier des derniers verres
je sais qu’il faut faire des manières pour terminer dans leur derrière

un espoir mais chétif, objectif, une chic fille, une histoire
un récif, affectif pour chaque vie, ils nageaient, submergeaient
puis coulaient sans un bruit, une lueur dans ma nuit
une rumeur dans l’ennui

letras aleatórias

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