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letra de la france sans maquillage - furax

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[couplet 1 : furax]
la france je l’aime comme je la vomis
deux doigts dans la gorge pour me soulager
car de droite à gauche tout me fout la gerbe
parole d’homme c’est promis
noir est le tableau que je griffonne en soirée
c’que tu penses tout bas j’le crie fort enfoiré!
ils compteront leur biff, désolé, croise les doigts
puis, promèneront leur bite entre deux hôtels 3 étoiles
l’etat protège l’agent, l’agent, la fortune de nos élus
sans cet argent ils se seraient pendus au fond d’une de nos cellules
dehors le môme prend des centimètres sans mendier et la
journée fait la sentinelle, le soir le bandit hélas
il voue sa vie au trafic et à la “cess” balèze!
il veut sa biographie a à peine 16 ballets
ça tire au pompe et dans la cave ça fait les comptes
a l’avance apprendre à la vendre sans tomber dans la came
devant la caf, la daronne fait la queue un enfant dans la poussette
elle fait la gueule, repense à l’homme fort qui dans l’temps la poussait
dieu veut ses paroissiens debout
sauf ce type devant l’église qui boit plus que ses 3 braves chiens ne bouffent
à la dure la rue compte les morts d’ou l’hécatombe
il fréquentait le carlton, il s’endort sous les cartons
tu visites gros ? j’sais pas c’qui t’amène
ni les drogues, ni les filles, ni les robes, ni les grosses
ni les fines, ni les roses des pakistanais
mais qui t’a dit qu’les gars ne savaient pas rire ?
dire que tu résumais la france qu’aux fameux pavés d’paris !

[refrain : sendo & furax]
laissez, c’est comme j’aime là, les cous lissent les cordes
un rêve devenu trop cher, embauché par des paumés
pressé j’crochète live, les coulisses décorent
les portes cochères vétustes, les carte postales, je connais
un lacet sous la gorge, elle, pour lui c’était comme
l’aimer juste qu’aux chairs car le cauchemar est doré
“c” sur la pochette, le diable sourit sur les corps
vas-y souris sur la prochaine carte postale de corné, enfoiré

[couplet 2 : furax]
la france je l’aime comme je la hais, c’est chaque année la même
une bière un jour de l’an fané, deux satanées lamelles
les poubelles brûlent, ils était cent selon la 6
des sirènes hurlent, ce soir deux pompiers innocents seront la cible
affolant la police, des têtes cramées dans les parages
au volant d’un bolide ça pétera mais dans les barrages
tu voulais un public chaste, un rosé, d’la musique jazz
ce sera sortie de club arrosée au fusil de ch-sse
on s’enfonce, tu restes ? y a un tas d’humain qui se barrent là
11 enfants, un curé qui n’a pas que les mains qui se baladent
la bouteille vide, son verre est seul
apparemment ça tise, dans cette famille papa-maman sont frère et sœur
la douane ne sait s’attaquer qu’aux vauriens en mer
te reprochant pas d’être toi mais tes putains de papiers d’comorien l’emmerdent
et si l’etat s’apprête à voir de l’or tu saignes
ici les droits de l’hommes s’arrêtent aux droits de l’ordre tu sais
l’raciste, l’idée de l’abbatre est née dans vos rêves
mais 20% de la m-sse, ça fait un paquet à traîner en forêt
un mur, des affiches s’y posent sans plus trop d’effort
c’est sa fille qui bosse pourtant borgne est le plus gros des porcs
sachez que l’ennui crève alors merde !!
nos hommes se détendent avec des filles achetées en ukraine à leurs mères
l’hexagone pour enfer, tour infect et balafre
dire que tu résumais la france à tour eiffel et paname

[refrain : sendo & furax]

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