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letra de magie opéra - fevrier + bigash

[intro : bigash & fevrier]

nouvelle forme évoluée
on a trouvé le portail (le portail)
on va bien franchir le portail
nouveau monde
crache le feu j’ai pas besoin d’un port d’arme
on invente des track dans la forêt avec le frère avec olga
forme évoluée j’ai des cornes
c’était quoi la misère quand y’avait que des pierres
faire le bail pour nous et les autres
graver nos histoires à jamais sur cd vierge
j’gratte sur mon phone
j’grave
liberté sur mes chaînes
drame
et sa rage se déchaîne
escalade les éch-lles

[couplet 1 : bigash & fevrier]
on est 2 on découpe on encaisse la part (on encaisse la part)
wzk squad
dans les airs comme un delta plane
style à l’ancienne
t-shirt extra large
j’créé mon unité comme blaise pascal
avant que la peste ou le best arrive
on les k!ll avant l’escalade
reste pas statique fais l’appel (let’s go)
oignons et sauce soja dans la poêle
puis dans le riz basmati
le silence
le poto qui brise l’accalmie
avec un couplet sale
on est pas le chouchou des bookmakers
le goût de ta kush m’écoeure
le goût de ta soupe est fade
tout le faire c’est le thème
pourquoi perds-tu le tien
on incarne le sucre et le sel
la sueur et le sun
attaque météores pour incruster le ciel
nouveau jour nouveau level up
get it up
fev et big
s’en vont sauver l’monde
ça y est il est l’heure
loin des mauvaises ondes
on dessine le futur
j’me ballade sur mon dos le monde et c’est pas lourd
faut apprendre à surmonter le monstre
l’amour ou les drogues
devenir plus forts
j’en connais des zins qui ont su tromper le manque
performe les yeux fermés
on explore les cieux
next door c’est l’univers
j’exporte mon opinel
la wm
on n’oubliera jamais
gratte ciel et les nuages disparaissent
gros j’les vois entre eux qui s’parrainent
oseille et tous les hommes disent pareil (tous)
capter le dessein des miens impossible qu’ils y parviennent
y’a toujours moyen qu’on se pardonne
c’est pas des blagues c’est la vraie vie
bigash fevrier on charbonne
le zin découpe la viande avec une lourde épée
on a d’la z eux ils ont d’la poudre épaisse
j’te le répète jamais assez qu’on va trépasse
devenir des gros chiens c’est tout c’qu’on voulait
question d’feeling
faut tout oublier maintenant c’est fini
le vent vient
maintenant c’est fini
j’me sens bien
faut tout redéfinir
[changement d’instrumentale]

[couplet 2 : fevrier & bigash]
dans l’centre ville la fièvre au microphone
c’est l’enfer le paradis
l’eau fraîche
l’eau tiède ou l’eau chaude
la seule chose qui nous unit
gros c’est qu’on est trop fort
hormis les femmes et l’fric
le foot
le bon sh-t
et nos sorts
champ de force
protégeons nos soeurs
t’as cette grande flamme qui jamais ne sort
faut les cornes
faut le bon oeil
l’auréole j’te l’accorde ça sera la mort
ou le bonheur
j’désamorce la bombe
dans l’mordor à découvert
(le sale travail)
le sale travail qui c’est qui s’en charge
on arrive déterminé
comme 600 tigres en cage
avec la
résine dans le sachet
béton style dans l’casque
j’t’écoute
et j’oublie ton blaze
les routes
que j’ai pris sont larges
ça travaille mais qui c’est qui fait l’fric
ceux qui dirigent et qui s’exhibent
nous on subit ça
le disque danse et si j’m’exprime
on fusille ça
et j’esquive le prestige comme nessbeal
ou nubi sale
le rap dans la peau
des années qu’on hoche la tête
de haut en bas
le projet arrive à terme
on n’y a jamais mis autant d’âme
autant d’argent
poto y’a pas l’temps
on vise les haut standings
de manière ostentatoire
mais est-ce que t’as participé
pourtant la partie s’y prête
du gâteau la part d’ici pèse c’est vrai
essaie d’répète ces versets par coeur
on a déversé vla d’sky
décortiqué vla d’skeuds ok
remballe épicure ici c’est armargeddon
j’dévoile pas mes secrets d’écriture
j’lâche pas mon arme à des monstres
c’est bizarre dans ma tête
depuis l’époque des freestyle dans la caisse
sous sh-t anthracite
ça aiguisait le talent en cachette
loin du canap’ rouge cassis
futur ballon d’or gâché
mais pera jsuis bon qu’à ça
et si ça paye on veut l’cachet en cash
ça établit des business carrés
avec des beatmakers
c’est tout ce qu’il fallait
on va détruire cette falaise
avec un bic un cahier
pas d’galère
si t’as capté le quart de c’qui est dit
le projet bien stack au chaud comme un snake dans une botte de shérif
l’argent les additions
le pera l’attitude
écrire c’est l’addiction
fumer c’est l’habitude
j’ai pas mis ma figure sur la cover du fascicule
un milliard de signes à traduire et on est assidu
j’crois que j’l’ai assez dit
la basse est nickel
profitons des liens qu’on a assainit
bat les couilles d’la concurrence comme sseu
j’connais pas ces nuls
mon reuf peut-être que j’écris moins bien quand j’suis pas celib
des fois j’me sens comme si j’suis enfin libre dans ma cellule
et au final le plus dur c’est quoi
mettre le futur sur un voilier
suivre l’étoile et fuir les lois
og hoodie large
derrière un mur en brique rouge
remplir l’audimat jusqu’à c’que leur empire coule
pour sortir l’inspi
soleil j’attends qu’il se couche
j’m’approprie le mood
au milieu de mille secousses
tout l’
match
attaque défense
j’sors pas l’son sans l’aval des sangs
j’danse avec mon ombre et les mots
c’est la valse des sens
et si on s’casse les dents
on s’relève
on les recolle
et on repart détente
pas là pour qu’on gâche les chances
que la vie nous offre
ni pour attendre qu’une fille nous sauve
j’ai incinéré l’illusion mais j’garde les cendres
(j’garde les cendres)
(j’garde les cendres)
on parle rap quand les autres parlent chiffres
j’ai que l’quart des chances
qu’ils ont au départ
triste sort et puis là magie opéra
ça s’passe à fond
on prend les virages et si on dérape on verra

- fevrier bigash

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