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letra de sari d'orcino - feu! chatterton

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pour voir sari d’orcino
ouais, nous roulons toujours le long de la mer
comme un grand banc de poissons
le vent tiédissant me file entre les doigts

juliette avait mis sa robe orangée
gorgée du soleil cueilli ce matin
juliette avait mis là sa robe orangée
gorgée de soleil

le ruisseau est plein de tes rires
je me baigne dedans
quelle heure est-il, où atterrir ?
le ruisseau est plein de tes rires
je me baigne dedans

tu te portes comme un charme
un pendentif

abricot géant, pomelos, j’ai mordu
à tous les fruits de ton verger
j’ai dit : “qui es-tu ?”, puis j’ai pris ton corps nu
il avait un goût de melon

alors le matin s’est levé sur nos corps nus
il faisait un pet-t peu froid
toi, la première, ce fut toi qui dit :
“c’est l’heure où l’on revet le manteau de pudeur
quand l’aube à la couleur du pêché”

juliette fait le tour de l’endroit
puis elle film un morceau du panorama
dans sa robe baignée de soleil
filent mes doigts, comme le vent tiédissant

juliette a remis sa robe orangée
gorgée de soleil, accueilli ce matin
juliette a remis là, sa robe orangée
gorgée de soleil

le ruisseau est plein de tes rires
je me baigne dedans
quelle heure est-il pour atterrir ?

le ruisseau est plein de tes rires
je me baigne dedans
tu te portes comme un charme
un pendentif

remangerons-nous le fruit du hasard
cette pomme étrange qui affame quand on la mange
adieu, adieu verger

abandonner nos pas à l’odeur du figuier qui est celle de l’été ?
adieu, adieu verger

remangerons-nous le fruit du hasard
cette pomme étrange qui affame quand on la mange
abandonnerons-nous encore nos pas à odeur du figuier qui est celle de l’été ?

adieu, adieu verger
adieu

l’angoisse pénétra comme un corps extérieur
nous l’-ssiégeâmes de mille pierres
alors apparut, changé en perles
ce vieux monde calcaire

adieu, adieu verger
adieu, adieu verger
adieu, adieu verger
adieu, adieu verger
adieu

remangerons-nous le fruit du hasard
cette pomme étrange qui affame quand on la mange
abandonnerons-nous encore nos pas à odeur du figuier qui est celle de l’été ?

adieu, adieu verger
adieu, adieu verger

l’angoisse pénétra comme un corps extérieur
nous l’-ssiégeames de mille pierres
alors apparut, changé en perles
ce vieux monde calcaire

adieu, adieu verger
adieu, adieu verger
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