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letra de 26 bougies - fayçal

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c’est pour ma famille, ma femme, mon reuf et les potos que je rappais
et pour tous ceux qui riaient lorsque je frapppais trop tôt
26 piges fermes, des journées sans sursis
ces années m’ont endurci, triste récit que je rédige
ici ça prend des tig’ avant d’éc-mer le business
le temps a plumé ma jeunesse, apprécie mes vestiges
même naze on allait à l’as, fallait représenter
dix piges après j’en plaisantais devant le gymnase vallaeys
le survêtement, le crocodile et les corteses
ça causait concrètement de deal entre parenthèses
et puis certains potes tapent en touche mais qu’importe
secrètement derrière ma porte je rappe mes dernières cartouches
loin des grandes bouches, mon bic à pousser sans tuteur
au compteur quelques hat-tricks, j’ai même pas commencé buteur
les pet-ts traînent plus sans cutter, te prennent par le col
ce qu’ils apprennent à l’école, c’est à coller l’inst-tuteur
décoller pour un monde meilleur, inutile
partout la mode est aux xxx, à l’immonde et aux choses futiles
on a tous été débutants, on crèvera sous un linceul
certains jouent les mutants mais de fin il n’y en a qu’une seule
mettre à la une ma gueule, m’emmenant vers mes secrets
percutant, concret comme un bon vieux proverbe peul
un soir d’anniversaire, se requinquer à l’eristoff
trinquer aux adversaires avec des c-cktails molotov
à fond dans leur doctrine, enfarinés jusqu’au sinus
moi mon rap vient de vénus avec la cl-sse d’une ballerine
une clope au bec à la gainsbourg, plus rien à battre
les minus qui veulent combattre et récoltent là où je laboure
ma tristesse est un colt sur la tempe de mon p-ssé
tout ce temps m’a dép-ssé à la vitesse de usain bolt
y’avait le cimetière, on jouait au foot à droite
comme si tout ça datait d’hier, aujourd’hui j’en ai les mains moites
fidèle à la gerrard, entraîné au parc
effréné même quand c’était hard, on était tendu comme un arc
et viennent les choses qui marquent, les homicides et les dilemmes
les coups d’poker, les frères qui craquent, le suicide de xxx
les connaissances qui braquent, ceux sous crack, ceux en cabane
ceux qui en silence mènent leur barque et niquent tout en mode sarbacane
pas un surhomme, j’ai mes marques et mes coups d’blues
en sous-marin, prends la coupe comme le danemark en 92
mais les statistiques aliènent mes frères sous stick de mongolienne
et les politiques br-ssent du vent comme des éoliennes
tout va trop vite, des premières bières aux premières cuites
des premières pierres aux premières fuites et, ainsi d’suite
tous cherchent le hit et les pet-tes frappes jouent les hommes
le rap est un royaume, je crèche en 98
tous fourmillent sur les radios mais c’est du bluff
mon son aussi sur le cardio, du cœur pour la famille, le reuf
sinon rien de neuf, on naît, on vit, on meurt
et pour freiner nos sauts d’humeur, on veut s’faire plus gros que le bœuf
les mômes squattent les forums, viens on ressort les cb
y’a plus d’génie derrière un crom’ depuis la mort d’odb
et pour que dalle on s’enguirlande, se remballe à coups de mandales
à grands coups de sandales, fighting spirit comme en irlande
dites à ma team que j’me vois plus sur scène, artiste
j’veux vivre avec estime tel un bête de scénariste
qu’importe les risques et les périls, je dégoupille
j’t’amène quelques rimes en barils pour faire sauter les groupies
le stylo pour sabre, accroupi, le devoir accompli
le savoir pour terre de repli lorsque les cerveaux roupillent
des turcs sous silicose pour que ton jean soit fashion
des tibétains sous ecchymose, trop de bouches que l’on bâillonne
26 piges et les pharmacies remplacent les vival
moi j’arrive en place, précis comme une belle p-sse dans l’intervalle
certains veulent que mon son cane et des traitres espèrent ma retraite
à la zidane, j’arrêterai tout sur un coup d’tête

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