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letra de épave - fawkes d

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[intro]
qu’est ce qu’ils envoient les drones ? des bombes ou des bonbons pour les pet-ts enfants ? on tue 50 gamins pour avoir 1 terroriste ? on pille pas le tiers monde peut être ? on les laisse crever de faim, et crever tout court pour maintenir notre niveau de vie. la situation est grave. les discours pacifiques ne suffisent pas, on connaît les crimes, le réchauffement climatique est une réalité. on sait que les lobbyistes ont acheté washington, on avait vu l’effondrement de la bulle financière mais on continue à imprimer de la monnaie pour r-t-rder l’inévitable. dans 50 ans ou même avant, tout sera terminé!
nous sommes de plus en plus nombreux sur la planète, et il y a de moins en moins de nourriture, d’eau et de pétrole. dans une centaine d’années il n’y aura plus de terre du tout

[couplet 1]
mon sang coule ma veine dép-sse
ma tête tourne mon arme menace
mon corps souffre mes bras ram-ssent
les soldats pauvres qui trép-ssent
mes yeux fixent les missiles
qui s’entrechoquent dans la m-sse
mon nez flair les projectiles
qui s’entrechoquent tels des rapaces
leur rapidité est marquante
l’-ssiduité est même démente
c’est la dure réalité que je viens semer dans vos pensées
sur ce champ de guerre je traverse les tranchées
et j’attends mon trépas autant que mon foyer
je cherche un repère un endroit où m’engager
sans me faire tuer ou sans me faire frapper
mais ce que je ne sais pas c’est qu’en face les autres sont pareils
ils étaient libres encore la veille
dans une guerre personne ne veut mourir mais tout le monde doit tuer
il suffit de courir et d’embrocher
les premiers civils à notre porté
car un soldat n’est soldat que par le t-tre qui lui est conféré
et un civil n’en est qu’un tant qu’il n’est pas engagé
après tout qu’elle était la différence
entre les civils et les soldats dans les guerres
1ère, 2ème, 3ème ?
je ne vois ici qu’une sale atmosphère
meurtrière ? vengeresse ? malsaine ?
la chute est à venir, les missiles sont installés
j’entends encore les dirigeants gueuler
j’entends encore les innocents crier
et j’entends surtout le sang des soldats gicler
et j’entends surtout le sang des soldats gicler

[refrain]
une arme, un fusil, une machine de mort
j’les envois à l’usine comme un mauvais sort
une trappe sans issue à l’arrivé d’un port
un ami de perdu à chaque entremêlement gore

[couplet 2]
et des ordres frappent tels de farces attrape
mais sans farce ici y a que des trappes qui nous attrapent et nous réfractent et nous détractent
et j’entends ceux qui veulent les manipuler eux, les marionnettistes des pensées
ceux de l’ombre qui dirigent ceux qui veulent mourir dans la lumière mais qui finiront dans un destin si sombre après avoir mordu la poussière
c’est à s’en mordre les doigts autant qu’à se retourner l’esprit car la débilité frappante des champs de guerre est synonyme d’inutilité

et si chaque enfant ici présent avait une chance de quitter la ville, rejoindre l’innocence, celle qu’ils étaient censé connaître avant que vous ne les changiez en monstres avant que vous ne donniez une idée nouvelle qui germât dans leur tête, l’idée de vengeance à issue meurtrière !

comment voulez-vous que des enfants s’épanouissent dans leur tête si on plante des balles dedans ? comment voulez-vous donc vous -ssurer un avenir si vous le brimer autant que vous brimez la liberté, la pensée et la fraternité de chacun des soldats qui se battent pour vous ?

ils ne le font pas parce qu’ils vous apprécient mais parce que vous avez fait en sorte qu’ils vous obéissent et c’est pour cela que je vous blâme

[refrain]
une arme, un fusil, une machine de mort
j’les envois à l’usine comme un mauvais sort
une trappe sans issue à l’arrivé d’un port
un ami de perdu à chaque entremêlement gore (bis)

[couplet 3]
et la tempête des ministres et des chefs des armées de guerre
sera comblée et emplie de discours amers
se fera si grande que les soldats et les civils ne feront rien
a part faire des offrandes à celui qui les avait compris
mais aussi celui qui n’existe peut-être pas
celui qui a des clous dans les pieds et les bras
et qui lui-même a été brimé parce qu’il voulait répandre la paix
et qui lui-même a été tué parce qu’il voulait répandre la paix
c’est incroyable de douter des capacités d’un monde
au point de le laisser pleurer et rejoindre l’immonde

[refrain]
une arme, un fusil, une machine de mort
j’les envois à l’usine comme un mauvais sort
une trappe sans issue à l’arrivé d’un port
un ami de perdu à chaque entremêlement gore

[outro]
julian -ssange, hammond, snowden.. ce sont les prophètes de notre époque, les voix qui crient dans le silence du désert, et ce sont ceux-là que l’état s’acharne à martyriser. notre démocratie est morte!
on nous interdit de dire ce que nous pensons, à elle seule cette interview devrait suffire à m’envoyer en prison, sans jugement

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