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letra de un fantôme dans la machine - fadah

[couplet 1]
j’me pose la comme un gravillon dans l’engrenage
comme un virus informatique
la desh un pare-feu qu’on tente de craquer sans relâche
la mécanique prend de l’age
ils ont essayé d’me serrer la vice, jamais d’la vie !
j’vous laisse vous souder entre lâche
les galères s’entrelacent comme des branchements
étrangement, j’appelle à l’aide mais la ligne est en dérangement
suffit pas d’un cruciforme pour affronter la machine
tu bricoles, tu siffones mais la picole ne remplace pas la magie
l’envie, la rage et la volonté de s’arracher
tu survies, tu cravaches ou finis le cerveau ravagé
t’en rêvais, un système à la pointe du progrès technique
tu dis qu’ça valait l’coup mais permet moi de rester sceptique
la mort a gâchée l’goût d’la réussite
rien n’sert de tâter l’bout
j’suis perdu comme un fantôme qu’on ressuscite
et j’repend ça comme un poisson dans tes fusibles intacts
si être fou c’est rester lucide laisse moi péter un cable

[refrain]
j’p-sse ma vie à errer, du mal à m’repéré dans l’temps
j’veux m’impliquer pas m’aérer, autant parler dans l’vent
un fantôme dans la machine, une ent-té perdue
hanté j’essaie d’agir j’m’agite sans savoir a quoi j’me vertu
j’p-sse ma vie a errer, du mal a m’repéré dans l’temps
j’veux m’impliquer pas m’aérer, autant parler dans l’vent
un fantôme dans la machine comme une voie sans écho
le décor est planté, désolé j’ai pas l’sens de la deco’

[couplet 2]
j’tente de court-circuité la routine, faire sautée la goupille
il vendent la cam’ et dans les chaumière sa roupille
parait que j’tisse mes histoire avec une arachnide au plafond
j’aurais sûrement l’air plus crédible en poussant la fonte
les coups d’sang ah bon? ouai mais j’tente de réguler ça
vu les sage qu’on nous vend moi j’écris l’envers du message
quand l’automate ne répond plus on l’fait marcher au bâton
j’en ai plein l’cul de voir des civiles s’prendre pour des matons
ouai j’suis c’modèle défaillant, esprit déviant, méfiants
j’vends ma peine en pièce détaillé bienvenue chez l’détaillant
rien à becter, j’graille que des coups, que des clous
j’ai beau brailler comme un sourd ma rime a toujours peu d’écoute
j’suis comme possédé, obnubilé, obsédé
mécaniquement je tourne en boucle et répète chaque fois le même procédé
insolent mal appris, un fantôme dans la machine
impossible a exorcisé y’a longtemps qu’ce mal a pris racine

[refrain]

- fadah

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