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letra de à l'aube de ma vingtaine - euphonik

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[couplet 1]
on a versé les mêmes larmes mais pas pour les mêmes causes
on a sûrement les mêmes armes mais pas les mêmes ecchymoses
c’est du chacun pour soi, enfermé dans sa planque
ils m’ont dit d’toucher du bois, j’leur ai arraché la langue
depuis qu’l’avenir se profile on n’ose plus s’parler en face
dans les relations homme-femme, tout est question de profit
aucun sentiment pr-nfond c’est quasiment translucide
ne m’dites pas que l’amour est s-xuellement transmissible
sur les sentiers d’l’écriture entends-tu mes silences?
suis-je la caricature de toutes vos réminiscences?
si loin de l’obédience car on s’éloigne à l’usure
seul le cœur bat la mesure pour pallier nos espérances
j’ai vu des cons vexés décomplexer dès qu’on plaisantes
dans l’excès des cons blessés vers ses tentations complaisantes
les cons pressés sont oppressés et désaxés dès qu’on s’présente
dans l’excès les concernés sont prêt à presser la détente

[refrain x2]
les pires de nos absences seront les présences inutiles
faut croire que dans un sens, bêtement on s’mutile
une cigarette au coin des lèvres, éclairez ma lanterne
sommes-nous de mauvais élèves quand le mal viens nous hanter

[pont]
on a oublié d’être calme normal qu’on s’accorde un cône
j’ai demandé à mon psychiatre il m’a dit qu’le monde est stone
on a oublié d’être calme normal qu’on s’accorde un cône
j’ai demandé à mon psychiatre il m’a dit qu’le monde est stone

[couplet 2]
on est seul dans sa tête pourquoi vouloir se comprendre
bien souvent ils me la prennent avec leur propagande
mes idées ou mes pensées, mes questions mes convictions
je rap sans prétention en restant le plus censé
l’impression d’oppression même le bonheur étouffe
le monde est ma prison jusqu’à mon dernier souffle
il ne savent pas lire le ciel ils se plaignent et se dévoilent
entre nous personne est né sous une mauvaise étoile
on ne craint que la crainte pour un beau jour la subir
dis-moi sans la peine de mort, est-ce vraiment la peine de vivre ?
alors on rit et on pleure, on vit et puis on meurt
on survit dans l’erreur pour enfin s’arracher l’cœur
impression d’oppression même le bonheur en souffre
jusqu’à mon dernier souffle le monde est ma prison
à chaque fois c’est pareil j’ai l’impression d’me tromper
si les murs ont des oreilles c’est qu’on m’a bercé trop près

[refrain x2]

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