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letra de louvain-la-neuve - edouard priem

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[couplet 1]
partout dans louvain, des soirées, des virées, des concerts et surtout des guindailles
je chantais, fêtais tout’ la nuit, partout, où qu’j’aille
y avait les p’t-ts bleus qu’on ach’tait à coup de barbare
des poils calottés s’amusaient à leur faire des histoires
alors, ils buvaient tous à-fond !
et puis “gueule en terre, bleu !”, c’est la tradition

[refrain]
louvain-la-neuve, tu n’dors jamais la nuit
tu m’fais chanter (chanter) sans m’arrêter
on fête toute l’année, parfois on pleure en juin
mais, non, jamais (jamais), jamais je n’t’oublierai

[couplet 2]
c’était la casa, le cesec, le ciee, le festival de la chanson
mais j’pigeais que dalle à toutes ces abréviations
beurré dans la rue, je p-ssais sur un mur c’est génial
mais tout l’monde me disait qu’ “ici, tout ça est normal”
j’ai dit que c’était marrant, et tout à coup, j’étais dans le vent

[refrain]
louvain-la-neuve, tu n’dors jamais la nuit
tu m’fais chanter (chanter) sans m’arrêter
on fête toute l’année, parfois on pleure en juin
mais, non, jamais (jamais), jamais je n’t’oublierai

[couplet 3]
il y avait l’kotérythmes, koté chœurs, koté contes, zygomatikot en action
fallait que ce soir je chante vraiment dans le ton
j’étais au micro, oui c’était le mercredi de la guitare
quand on me disait tiens tu as l’accent bizarre
j’ai dit que j’étais flamand et tout à coup j’étais dans le vent

[refrain]
louvain-la-neuve, tu n’dors jamais la nuit
tu m’fais chanter (chanter) sans m’arrêter
on fête toute l’année, parfois on pleure en juin
mais, non, jamais (jamais), jamais je n’t’oublierai

[couplet 4]
c’était le dimanche, comme toujours les rues étaient vides et louvain était veuve
je ne savais que faire dans toute cette ville toute neuve
j’ai pris ma guitare, sans savoir à qui plaire
quand j’ai eu l’idée de composer cet air
j’ai chanté un truc sur louvain et tout à coup j’entendais les copains

[refrain]
louvain-la-neuve, tu n’dors jamais la nuit
tu m’fais chanter (chanter) sans m’arrêter
on fête toute l’année, parfois on pleure en juin
mais, non, jamais (jamais), jamais je n’t’oublierai

[conclusion]
mais, non, jamais (jamais), jamais je n’t’oublierai !

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