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letra de je ne fais que passer - eden eyez

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[couplet 1]
j’essaie d’bâtir un truc solide
avant qu’un fils de p*** ne me percute avec son bolide
avant de disparaître dans les bermudes
comme un colis suspect, je veux diffuser mes chroniques au cromi vu qu’j’ai
les crocs d’un pit, flamme olympique pour ma fusée
pas d’fumée dans mon c-ckpit
j’garde le focus, écarte les faux-culs
mentalité de feu je peux t’allumer comme une clope, fils !
l’exorciste est dans le bâtiment, p-sse et vomiss-m-nts
le possi de satan subit mon châtiment
l’empire m’a quasiment excisé le cerveau
j’bouffe des aliments toxiques depuis le berceau
que j’vomi dans une rage immense, au point
de me demander ce que manigance l’agro-alimentaire, j’cogite
avec mes frères prodiges, on fait d’la magie blanche
pour changer l’enfer en terre promise

[refrain]
je n’fais que p-sser, j’compte : les années et les heures s’estompent
complètement blasé, tout comme l’aiguille d’une montre
je ne fais que p-sser
j’regarde ce monde défiler trop vite, avec un gros bic, posé sur une tombe j’écris mes chroniques. dans la fumée des opiacés songe, que je ne fais que p-sser donc…

[couplet 2]
j’ferme ma gueule quand l’érudit cause
ferme la tienne quand j’étudie, mets pause
quand j’pose mes tueries sur moleskine
eden, un domestique en furie, avec une pelle une faux
le proprio d’hôtel au fond d’l’écurie
j’ai pas l’curriculum de mokless, underground
j’progresse dans la soute du faucon millénium muni
d’un gilet molle en guise de peau, j’p-sse
mes poèmes, recherchant la n-blesse de l’animal qui rugit
merde ça urge, les rues sont pleines de clônes
qui s’promènent avec une molette collée dans l’dos !
la tolérance frôle le zéro pour mes reufs
merde c’est auch’ le manque de monnaie rend chauve !
et ceux qui s’prennent pour de grands fauves
ne sont qu’des hyènes au sang chaud qui se nourrissent d’angelots ! de l’innocence même !
et j’ai le sixième sens, j’vois des fantômes
j’entends des voix, des cris, des sanglots dans ma 36ème chambre
viens dans mon univers, de l’autre côté tu verras la tronche de lucifer sur des billets d’banque !
pas d’pensées suicidaires, ni d’plan b, s’immoler par le feu c’est flamber vu le prix d’l’essence

[refrain]
je n’fais que p-sser, j’compte : les années et les heures s’estompent
complètement blasé, tout comme l’aiguille d’une montre
je ne fais que p-sser
j’regarde ce monde défiler trop vite, avec un gros bic, posé sur une tombe j’écris mes chroniques. dans la fumée des opiacés songe, que je ne fais que p-sser donc…

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