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letra de session freestyle - deadi

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[paroles de “session freestyle”]

[intro]
j’vais pas t’raconter la vie d’gangster
non, pas la vie d’gangster
parce que, la vie d’gangster
j’y ai perdu plus de frères qu’dans l’sperme

[couplet 1]
déjà dans l’ventre de ma mère, ses battements d’cœur étaient mon beat
j’ai pas pu poser d’ssus, la faute au liquide amiotique
un autiste, dans c’monde, n’a pas forcément sa place
comme un vampire chez les vivants cherchant son r’flet d’vant la glace
[?] en france, mon kif, c’était les percussions
mais cеs maudits [?] plutôt les perfusions
[?] fais d’la musique par amour
et pas pour réglеr mes factures téléphoniques à la bourre
[?] de malappris à l’abri du paradis
en sursis pour avoir réussi à doigter la maladie
c’est au plus mal que mon esprit critique est optimal
issu d’un peuple qui vous un culte aux cachetons et au pinard
au final, on mériterait tous un p’tit séjour au mitard
si notre qi n’se résumerait qu’à leurs courbes d’audimats
on s’éloigne de l’animal, on s’rapproche du carnassier
si certains scient des barreaux d’chaise, j’enchaîne des canapés
et j’aime pas que les mythos friment ou qu’ils m’traitent de p’tit gothique
avec leur serment d’hippocrate, nos zippos crament ces hypocrites
mon [?] abrite un kyste étrange, p’t-être dû au cannabis
car je kiffe c’te plante ; si le fixe te tente
tu te le plantes dans une prise de planque
mais r’pense aux bébés toxicos qui crèvent de crises de manque
deadi, qui l’demande ? un type qui maîtrise un style
tête d’allumette [?], j’maîtrise le pic de dante
il suffit qu’j’descende et les gens [?] : “deadi, vas-y, chante”
pour m’changer en souris des villes qui nique tous les rats des chants
pas méchant mais une telle bombe lyricale qu’une femme enceinte qui l’écoute
son bébé s’pend avec son cordon ombilical
et, allez, ouvre ta gueule, fais d’moi une poupée d’chiffon
mais n’tourne pas d’l’œil après une bouffée d’chichon
tu porteras l’deuil de ta clique de p’tits [?]
débrouille-toi seul [?]
sinon, deadi reste débile en teuf au fond [?]
à des p’tits vendeurs style campeurs qui en pleurent
et, suivant l’heure, il arrive que je mêle à la foule
quand, tout à coup, une étudiante tente de me mettre à la poudre, hein
j’doute sur le fait qu’cette demoiselle avait toute sa tête
persuadé qu’cette baisée aurait un arrière-goût d’latex
j’lui ai foutu un coup d’scalpel en douce, la belle
sortait d’son blues [?] goutte de son sang durant toute la fête
tu t’la pètes mais j’te f’rais croire qu’j’ai été star de gospel
séquestré dans hostel, ou qu’c’est moi qu’ai disséqué
la créature de roswell, t’imagines le bordel ?
même [?] est sordide mais le morbide est mortel
[?] de rimes gores, pas un truc [?] dans tes rêves
et postillonne des corps de spermatozoïdes morts du bord des lèvres
et, quand j’élève mon flow, c’est tout de même pas dans le ciel
mais si haut perché que les pompiers doivent chercher la grande éch-lle
c’est dans les bleds que les coups d’cr-pules occupent beaucoup d’place
quand tous tes potes te tuent mais n’ont pas le courage de te porter le coup d’grâce
l’école de nos garnements, y’aura des chtars dedans
pourtant, certaines classes de sixième s’tiennent mieux que le parlement
ils aimeraient baiser les études mais ont du mal à s’coucher tôt
l’parking a trop d’similitudes avec le [?] d’bushido
n’ont p’t-être pas connu la guerre mais en ont vu plus qu’il n’en faut
ça jouait aux transformers, maint’nant ça meurt dans les transfo’
et ça monte des big deals sans contact et, là, gaffe
si un p’tit t’fait la bise, c’est qu’il a contracté la gale
les flashb-lls te préoccupent ? attends qu’ils t’électrocutent
une main d’fer qui n’prend même plus la peine de mettre un gant
si l’on attend les flics au cul, c’est qu’il faut bien qu’ils s’occupent
car passer les fers à un pédophile n’a rien d’un jeu d’enfant
c’est l’début d’une longue série, t’as kiffé l’épisode un ?
dis-toi, si j’tiens si bien l’bédo, c’est qu’quelque part le bédo qu’j’tiens
et, là, y’a rien, et le beat repart et, quand le beat repart
c’est moi qui repars sur le beat, j’te l’dis, c’est dare
qu’est-ce qu’il s’passe ? attention, voici la bête de foire
j’te l’dis, évite le chtar, les filles de boîtes ou d’films de hard, les tises de bars
les rimes de nazes, les styles de ‘caille qu’les p’tits te taillent, le vice de maille
le deal de hasch’, les pipes de crack, les flics te matent puis qui te canent
han, allons
[couplet 2]
évite le chtar, les filles de boîtes ou d’films de hard, les tises de bars
les rimes de nazes, les styles de ‘caille qu’les p’tits te taillent, le vice de maille
le deal de hasch’, les pipes de crack, les flics te matent puis qui te canent
lyrics de r’gard, l’iris s’enflamme face à deadi, la fuite de gaz
celui qui passe son temps à l’tuer enfile un [?]
vitre teintée par la buée, aveuglé d’une substance
stupéfiante pour ta ceinture abdominale
une camisole tunée pour m’la péter dans l’hôpital
j’plane, dépasse et déplace les stations orbitales
tandis qu’une salope d’héritière salit le nom d’ma capitale
elle a voulu un gros câlin avec le gros malin qu’je suis
j’ai mis un rat dans son vagin, du sopalin pour qu’elle s’essuie
ta soirée chaude tombe à l’eau ; cliniquement vivant suppliant
les rappeurs à deux balles de me battre ou d’garder le silence
j’ai l’flow dégât des eaux, fléau intolérable comme l’apéro
phénoménal et maléfique, ma bonne étoile est filante
et j’s’rai candidat quand il s’agira d’partir en fusillade
sur ces clients à la limite de l’handicap
un trip à la colombine [?] à la colombienne
voir mon chef sodomisé par l’godemichet d’sa rombière
mes collègues pétés au champ’ au premier rang d’sa mise en bière
la ville est mise en pièces par un reptile géant, hé
j’suis pas plus taré qu’un camé, là-bas, les principes ont cané
obama casse la baraque et les croit pas qu’ils vont cramer
j’porte la mienne bien qu’tout porte à croire qu’la vie m’a puni
à m’casser l’cul pour un connard qu’a même pas l’quart de mon qi
toute la s’maine, j’ai passé mes aprem’ à la caisse, j’ai pas la tête
à la fête, ce soir, il m’faut d’la zeb et pas d’la merde
pour calmer la bête de foire qui sommeille en moi
depuis qu’les gens censés m’sauver se sont sauvés sans moi
c’est en mémoire à ces baltringues que, depuis, deadi fait la bringue
et laisse les sens sans d’suss d’ssous sans en saturer l’absinthe

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