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letra de on raconte - cause commune

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[intro : 7m & sirka]
kozco débarque, kozco débarque, 7m
kozco débarque, kozco débarque, sirka
kozco débarque, kozco débarque pour tous tes gars
kozco débarque, kozco débarque pour tous nos gars

[refrain : sirka]
on raconte nos vies pour nos gars et les ‘lères-ga’ de ces gars dans leur vie
car, dans nos vies, on vit d’ennui, ricard à midi, pétard à minuit, tricard à la vie
sans honte je le conte, sans honte je le dis, marie-jeanne enivre nuits et jours
dormir le jour, vivre la nuit, donc mère de jeune dans la xxx, c’est xxx
nous ne sommes sur terre que pour un court séjour
pourtant, on court toujours après de la merde et, du coup, on p-sse notre temps à l’perdre
redescendre sur terre, faut le faire avant d’avoir trop souffert
avant de finir sous perf’, en bref, on ne peut souffler qu’une fois les pieds sous terre

[couplet 1 : 7m]
xxx tant d’appét-t, la guerre dans la rétine
nos frères s’perdent dans la bêtise, errent dans la méprise, chère terre mère, voilà tes fils
t’en as même qui s’tuent, qui s’canent, t’en as même qui tapent, qui s’taisent
t’en as même qui clament qu’ils t’aiment, mais tous te détruisent
pendant que des gamines tapinent, la famine taquine
l’estomac vide de familles d’asie, oh
t’as des gosses qui pleurent quand des pères se taillent, t’as des pères qui s’noient dans des verres de ‘sky
t’as des cœurs qui s’brisent, t’as des cœurs qui s’lisent seulement quand des veines se taillent
t’as des matraques de la bac et des flaques de sang, flaques de sang
et des gars craquent pour du crack et des plaques de cent g, plaques de cent g
t’as tes potes dans des blocks, et tes potes débloquent dedans, débloquent dedans
t’as des buts et des luttes mais des putes te butent de sang froid, de sang froid
t’as des gars qu’ont du cran, t’as des gars tarés
t’as des gars qu’ont des crans d’arrêt ; comme moi, t’as des gars pour te rembarrer
t’as des gars qu’ont des parents, t’as des gars qu’en ont pas
t’as des gars qu’ont des parents tarés ou, comme moi, désemparés

[refrain : sirka]
on raconte nos vies pour nos gars et les ‘lères-ga’ de ces gars dans leur vie
car, dans nos vies, on vit d’ennui, ricard à midi, pétard à minuit, tricard à la vie
sans honte je le conte, sans honte je le dis, marie-jeanne enivre nuits et jours
dormir le jour, vivre la nuit, donc mère de jeune dans la xxx, c’est xxx
nous ne sommes sur terre que pour un court séjour
pourtant, on court toujours après de la merde et, du coup, on p-sse notre temps à l’perdre
redescendre sur terre, faut le faire avant d’avoir trop souffert
avant de finir sous perf’, en bref, on ne peut souffler qu’une fois les pieds sous terre

[couplet 2 : 7m]
je débarque sur le beat, mon bic dérape, il gratte des rimes qui c-ssent des raps en deux
toi, t’es qu’un envieux qui débite des phases de base en dieu
j’y crois plus qu’en moi, encore plus quand je vois
que tes lois sont votées par des gars qu’écrasent dans la m-sse, faut qu’j’f-sse de la maille
car les rapaces rôdent vers ma carc-sse, j’ai
ma carapace, toi, t’as ta paper-sse, tes
pv, tes impôts, préjugés sur nos peaux, mon
cv, je l’impose dès qu’je cause face à ta face, et
sa fille mate la frime de ces gars aux doigts pleins d’saphirs
nous, ça trime à l’usine pendant que ma firme cause commune s’affirme
je crie amen pour tous les men qui amènent même
un peu de xxx dans la gamelle de leurs famille
“billet” : le mot préféré de l’humanité, limité :
jamais, moi, j’préfère militer, j’amène mon briquet sur l’haleine
de la planète car elle sent le pétrole
dégage ta tête avant qu’elle attire la semelle de mes grolles

[refrain : sirka] (x2)
on raconte nos vies pour nos gars et les ‘lères-ga’ de ces gars dans leur vie
car, dans nos vies, on vit d’ennui, ricard à midi, pétard à minuit, tricard à la vie
sans honte je le conte, sans honte je le dis, marie-jeanne enivre nuits et jours
dormir le jour, vivre la nuit, donc mère de jeune dans la xxx, c’est xxx
nous ne sommes sur terre que pour un court séjour
pourtant, on court toujours après de la merde et, du coup, on p-sse notre temps à l’perdre
redescendre sur terre, faut le faire avant d’avoir trop souffert
avant de finir sous perf’, en bref, on ne peut souffler qu’une fois les pieds sous terre

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