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letra de bouche - cabadzi

[intro]
moi ta honte, j’la transforme en bonheur
j’en fais un bouquet d’fleur

[couplet 1]
on est seul, on est triste et puis tout à coup, on tombe sur quelqu’un
et c’est comme si les nuages se déchiraient, ça s’appelle l’état de grâce
y a du soleil, ça brille ; tout ce qu’on touche se transforme en or
c’est ta bouche qui m’inspire, ta bouche et puis ton cœur
j’vais te le cambrioler ton cœur, ton cœur et puis tout le reste
j’vais m’introduire et tout piquer, la délivrance, la porte qui s’ouvre
tout qui s’organise, tout qui se met en place
les pourquoi, les comment, j’ai toutes les réponses, là maintenant
j’ai envie d’être sur toi, j’ai envie de faire exploser, j’ai envie d’te faire péter l’cœur
et ça, j’ai envie d’le gueuler, j’ai envie d’le gueuler gueuler
pour m’faire entendre, parce qu’aujourd’hui, personne n’écoute personne
même pour l’amour, je m’calmerai le jour où la surface de la planète s’ra propre
le jour où les enfants pourront respirer de l’air pur, tu sais c’que c’est qu’l’air pur ?
papillons, fleurs, clapotis d’un ruisseau, une jeune fille dont on est fou, allongée sous un saule
en nacre, les boutons d’sa robe blanche, on n’ose pas la toucher

[couplet 2]
on est seul, on est triste alors que ton destin, c’est moi
ton avenir, il est tout tracé, tu m’rencontres, tu m’suis
et puis on s’laisse emporter par le grand tourbillon et les sourires
mais un sourire, c’est comme la musique, faut apprendre les notes
et puis après on joue, mais moi la musique, j’y comprends rien
je suis comme un aveugle quand j’en entends
si jamais, par contre, y a un sourire qui p-sse
alors là j’le laisse pas s’envoler, j’le capture
j’vois bien qu’t’es en train d’vaciller
et ça, j’ai envie d’le gueuler, j’ai envie d’le gueuler gueuler
je m’calmerai le jour où on pourra tout dire sans se mentir
je m’calmerai le jour où tout le monde se mettra à dire c’qu’il pense
y aurait d’l’air pur et on dirait c’qu’on pense
je m’calmerai le jour où j’lui tiendrai la main
elle m’offrirait un sourire en même temps qu’un enfant
et moi, j’lui dirais tout, j’la respecterais, je lui parlerais et, elle, elle me comprendrait
ou alors l’amour, ça serait vraiment d’la merde, encore une prison de merde
encore un énième mensonge de merde

[refrain]
c’est ta bouche qui m’inspire, ta bouche et ton cœur
c’est ma bouche qui t’aspire, ma bouche et mon cœur
c’est ta bouche qui m’inspire, ta bouche et ton cœur
c’est ma bouche qui t’aspire, ma bouche et mon cœur
c’est ta bouche qui m’inspire, ta bouche et ton cœur
c’est ma bouche qui t’aspire, ma bouche et mon cœur

- cabadzi

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