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letra de city life - bhati

[couplet 1 – bhati]
la ville est grande et j’suis entouré par des types étranges
j’vois des gens qui mendient tandis qu’les vrais bandits font des milliers d’ventes…
en fait, c’est quoi le but de ma vie?
travailler pour plus de khalis?
est-ce qu’il faut que je bute le kalif?
des questions que je me pose souvent le soir pendant qu’je brûle le hashish
et j’en fais des cauchemars, ouais
peut-être que nous sommes des sauvages, mais
j’déconne pas, j’en ai marre de voir les gens éviter le regard des clochards…
on est solide que dans la solitude
plus j’observe nos vies plus j’me dis que c’est de la folie pure…
(j’me dis qu’c’est de la folie pure)
me demande pas si j’ai envie de soigner les apparences
depuis qu’la crise économique est p-ssé par la france
ils veulent faire croire que nos vies dépendent du cac 40
mais c’est pas vrai !
j’attends le cri pour déclencher l’avalanche, peut-être
que si on a d’la chance, on s’en sortira mais
on reste les bras ballants, j’crois qu’on attend un genre d’miracle, entre
les découverts à la banques et les faits divers gore
on essaye d’y voir clair on est des milliard dans l’ombre de tous ses milliardaires
à errer sans but au quatre coins de l’hémisphère nord !
perdu dans une pensée collective nauséabonde
attendant qu’ça pète, un jour ils voudront qu’tu f-sses exploser la bombe, ils t’vendront la mèche, c’est sûr
blessé par des évènements tragique à force d’errer dans la ville
comme des anciens vétérans fragiles juste avant d’pénétrer dans l’asile !
à croire que quelque chose est défectueux
j’suis très sérieux, j’ai déjà vu des mecs très pieu qui en prennent plein la gueule
et qui se mettent presque à détester dieu… merde…

[refrain – thëo]
but in dis city life, we keep on movin on the way
keep on praying for the best, shine a light in dis ya city life
we ever keep it straight up, never back down, never give it up
we are the kings a di city life
kings a di city life life hey
the kings a di city life
kings a di city life life hey

[couplet 2 – bhati]
et on s’est perdu dans une foule étrange…
où j’vois des gens courir dans tous les sens…
qui sait?
on sera peut-être mort demain, dans la ville, t’es comme une aiguille dans une botte de foin, mon ami !
à l’ombre des bâtiments, là où même le dimanche il n’y a pas de silence
là où on traine, où on s’entraine à la magie blanche
pour déjouer les manigances, à l’ombre des bâtiments
la vie urbaine, pour te l’écrire j’aurais besoin d’une page immense, mais
si tu pense que t’as de l’avenir
que tu cogites et que tu n’en dors pas la nuit
si t’arrives à rester solide dans les galères crois-moi tu peux devenir le roi d’la ville
même si on fait semblant
de ne pas penser à la vie que connaitrons tous nos descendants
et qu’on s’laisse aller, depuis des années, en espérant que les soucis vont nous épargner
nous ce qu’on veut c’est pas la richesse
nous ce qu’on veut c’est pas la vie de château, poto
tout ce qu’on veut c’est effacer la tristesse de nos vies ternes et partir sans dire “adios”
j’crois que j’ai toujours eu foi en ma génération
bercé par le mal qu’ont causé les nations
j’marche, en attendant l’élévation

- bhati

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