letras.top
a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de après la fin du monde - barabara

Loading...

à l’intérieur ya une voix qu’j’arrive pas à faire taire
et rien que ça parle ça se la raconte et me joue des tours
à l’extérieur c’est désolant j’entends que des appels au secours
c’est pas la fin du monde c’est juste le début des emmerdes

la frontière est devenue floue de plus en plus vague
entre l’état paranoïaque et l’état paranormal
tapi dans ces molécules de synthèse qu’on avale
emballées dans des gélules et des capsules spatiales

le jour devient de plus en plus long la nuit de plus en plus noire
la nuit déteint sur le jour fini par durer 24 heures à croire
que j’ai fini par vivre à l’intérieur du cercle polaire
dans les coeurs il fait froid et je suis là solitaire

le samouraï à jeté son armure et son attirail
sous mes yeux il s’est coupé lentement la dernière phalange
m’a offert son auriculaire déposé dans un mouchoir
ce salopard m’a souri béat comme si il était aux anges

maintenant je sais que le monde a connu sa fin
mon double ne m’aurait pas trahi pour rien
laissé sans raison son sabre pour empoigner un beretta
le sang repandu sur le sable mais qu’est-ce qui te prend barabara

combien de fois je vais mourir et revivre à nouveau?
les ruines de l’ancien monde m’ont revu plusieurs fois
en égypte au guatemala on allumait des feux en haut
des pyramides pour guider la venue des vaisseaux spatiaux

les survivants traversent le temps dans leurs troubles mentaux
dans la 2e moitié de leur vie la mémoire leur a fait défaut
ils ont réduit aux minimum le panel des émotions et
les sentiments sont exprimés dans des démonstrations

ils ne parlent plus qu’à eux même que quand ils sont seuls
les générations coupées en 4 pour qu’elles s’isolent
les vieux soustraits de la vue des gens à l’abri dans des asiles
du coup les gens flippent à l’idée d’un jour devenir séniles

le yakuza a commencé à partir en couille dans son coin
ce fils de pute portait des rayban des chaussures noires et un trois pièces
il fumait des clopes jouait avec son briquet à la main
un sourire narquois agité par des tics de stress

maintenant c’est chacun pour soi dieu pour ceux qui restent en vie
tout le monde rempli son chargeur et la mort est dans l’âme
les autres n’ont plus qu’à courir le plus vite possible
j’ai vu les immeubles de huambo tap-ssés d’impacts de balles

et quand y aura plus de balles ils se foutront le feu avec l’essence
quand y aura plus d’essence il restera les barres de fer
quand y aura plus de barres de fer ce sera des morceaux de planches
et quand y aura plus de planches il restera les pierres

les raisons d’l’extinction d’la dernière civilisation
l’avoir a pris le pas sur l’être et l’être s’est fait avoir
y avait pas de remède au système même pas ces pauvres révolutions
tous les matins etaient les même ya jamais eu de grand soir

l’être humain est indivisible les liens qui nous unissent
sont invisibles et fragiles avec patience je les tisse
mes fils relient des cellules les cellules se parlent entre elles
éparpillées sur le globe autour de moi dans les ruelles

les cellules créent des réseaux les réseaux font les mouvances
les mouvances forment des nébuleuses les nébuleuses s’fondent dans l’esp-ce
et une fois dans l’esp-ce on p-sse à un état de transe
j’danse tout seul sur la b-sse du son quand s’altère ma conscience

letras aleatórias

MAIS ACESSADOS

Loading...