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letra de marionnettes - artcore state of mind

[couplet 1: ad]
à toi je m’adresse, toi qui reste comme un pantin, toi qui encaisse, chaques gestes inopportuns
on supporte un fardeau commun qui nous agresse, naître, ni maître ni maîtresse de son destin…
il reste un peu de marge pour courber l’échine et p-sser sa routine dans une usine à couper des jeans
infiniment misérable on regarde les cimes, mais même un grain de sable peut enrayer la machine

imagine, c’est un désert qu’ils ont sous contrôle et prêt de l’oasis, nos rêves les plus chers qui le rode
triste, car tu paieras tous les coups au jeu de rôle, les règles ne sont pas définies pour que le plus ferme y se vautre…
on suffoque, vulgaires loques, muettes pour l’épilogue, si on a pas le droit de parole, disons qu’ils sont ventriloques
automatiques pilotes, constamment sous médocs, les ficelles qui nous bloquent font que l’on développe des tocs

on se sait manipulés, mais on laisse faire, prêts à tuer pour tutoyer leur sphère
acculés dans une vie polluée de chimères, une réalité altérée par l’imaginaire…
sentir des sensations, desquelles se saisir quand on ne ressent que de la frustration dans le plaisir
vivre comme on l’entend, comme on le désire, voila ce qui distingue une poupée de sang d’une poupée de cire

[refrain x2]
noyées sous les têtes, debout à chaques défaites
ainsi font, font, font les pet-tes marionnettes
tributaires elles sont guidées par leurs actions
ainsi font, font, font trois pet-ts tours et puis s’en vont…

[couplet 2: df]
l’avenir te rit au nez, rayonne à l’horizon, tu suis les sentiers battus en attendant la collision
tu fuis la vérité pour éviter les déceptions, attaché à ces fils, qu’on a tous peur de sectionner…
tu sais le sommeil est un bon moyen de contraception, il empêche la vie et pas de se réveiller sonné à squatter les sommiers
on oubli nos propres directions pour devenir des corps vides incapables de raisonner

des vies étranges que de devenir ce qu’on aime et qu’on laisse libre ou prisonnier de nombreux filets tremblent c’est quand t’es diverti que
les filets tremblent quand t’épies les grandes idées, défis les grands dépits, engendre un rire vide dont nos semblants de vie dépendent…
tout dans l’apparence, cette brindille qui cache la forêt dont on scie les branches, étanche à la divergence
enclin aux grosses thunes, rêvant de bonheur posthume, ainsi font font font, les pantins sous leurs costumes d’indifférence

[refrain x2]

[couplet 3: kespar]
les ficelles sont trop grosses dit tu, t’as pas idée, platon et sa caverne sont friands d’actualités
amuses toi comme tu peux, pioches dans ma boite à idées, voici du pain des jeux, quelques peoples cocaïnés…
je t’encourage vivement à t’-sseoir, ta volonté une p-ssoire, un jour tu penseras par toi même mais pas ce soir
on vise ton sur-moi, tes enfants, ton surpoids, tes croyances, tes principes de sûre croix

on vise ta cupidité en matière de liquidité, si militer pouvait initier d’autres possibilités
on exploitera ta peur du vide, l’appât du gain te rend stupide, t’envoies au c-sse-pipe, c’est pour des combustibles que tu te mutiles…
ou que tu manif’ pour le vote utile ,grand taré, une bonne droite puis crochet de la gauche, enfoiré
tu tournes en rond, ils te font tourner en carré, cinquante piges qu’ils s’enfilent le pouvoir comme un spliff en soirée

[refrain x2]

- artcore state of mind

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