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letra de etat critique - arakno

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putain, encore un soir ou je n’sais pas c’que j’fous là
je n’sais pourquoi j’écris ça si ce n’est qu’r-t-rder le constat
je m’égosille, à dire qu’ce monde me bousille
la vie me bouscule et c’est mon cœur qui vacille
-ssis, au milieu du vide, au centre de ma vie
la ou un simple oui peut faillir à l’avenir
j’ai pas vu mon heure venir au milieu de tous les choix
j’ai bâti mon empire sur un sol trop étroit
j’sais pas, c’qui coule dans mes veines en vain
mais cette substance n’est pas humaine c’est certain
dans la pénombre je pense des trucs pas nettes
quand j’vois ce monde je crois venir d’une autre planète
pourquoi j’rap ca? pourquoi je fais l’effort ?
pourquoi je crois que l’espoir existe encore?
même si mon âme est morte
pourquoi j’essaye de ressusciter mon corps?
il fait bien les chose mais moi j’suis pas la par hasard
j’essaye de mettre en prose ce qu’il y a dans ma tête en bazar
est-ce un réel but ? ou une illusion avant la chute
inserein que je lutte pour le refrain du futur
insolent, face à la vie et ses charmes
car le plus grand des silence, cache le plus bruyant des vacarmes
demain, le réveil n’va pas sonner, j’veux me sauver
j’préfère m’-ssommer sur le sommier que somnoler dans cette pute de société
-ssociés, acerbes tous veulent te couler
dans la mer rouge tous veulent te saigner
désolé si j’suis cru mais j’ai trop cru à la bonté
j’ai remonté les crues où les morts s’abreuvaient
j’ai la rage tout m’énerve même ce putain d’texte
tu veux savoir à quoi ressemble l’enfer, vas y ouvres ma tête
tempérament froid, mais ça crame à l’intérieur
car le bien ne fait pas l’poid face à la douleur
j’en veux à tout l’monde car on est tous nuisibles
tu vois l’effet d’une bombe, la j’pete juste un fusible
qui que vous soyez, fermez votre geule vous parlez trop haut
j’voudrais éclater votre tête ans une toile en faire un tableau
des deux côtés des barreaux, on est tous internés
tous devenus paranos depuis internet
j’interpelle, avec une texte jugé violent et vulgaire
car ce soir j’ai fait taire le silence pour être sincère
et merde, j’profite que les choses soient éphémères
j’vais pas t’présenter mes excuses pour un semblant d’carrière
j’suis pas la pour t’sucer, t’facons j’signerais jamais et surtout pas pour ca
car jusqu’ici, c’est ma bonté qui m’a emboité le pas
j’demande pardon à mes proches, pour n’pas être celui qu’ils pensent
vers le vide je m’approche, quand je m’éloigne de l’enfance
et sur cette terre l’âme soeur m’est inconcevable
car de coeur de pierre ne feront jamais de flamme
j’me défile, tente de dessiner le constat
car chaque phrase dans ma t^te est précédée d’un pourquoi
et pourquoi j’rap ca ?
pourquoi je n’fais pas l’effort de la fermer?
est-ce que tu pense comme moi ?
que c’texte n’est d’aucune utilité
si tu savais cette envie qu’j’ai de tout rayer, tout cramer
en faire un feu de joie pour me calmer
et recommencer, sur feuille propre, d’une façon plus poétique
plus positive, avec des lignes plus réfléchies
mais la y’a pas d’métaph0r-s dans ma tête, faut qu’je vide mon cerveau
je rap plus fort qu’a tue tête, pour arriver à zéro
on n’écrie pas mieux, avec un plus beau stylo
tout comme je n’rapperais pas mieux avec un plus gros micro
j’avoue ce soir être d’humeur morose
mais faut avouer qu’un morceau de rap, n’a jamais changé les choses
j’suis direct là, j’f-ck les beaux parleurs
c’est la voix de mon cœur qu’t’entends dans les hauts parleurs
hôpital psychiatrique, internez moi tout d’suite
j’ai dép-ssé vos limites, rien qu’en écrivant c’t-tre
ma lucidité atteint son niveau maximal
un fou qui lâche ses vérités, c’est donc ca qui leurs fait mal
il n’suffit pas de de m’trancher la gorge ni de m’couper les mains
pour m’arrêter attaques toi d’abord à ce que cache l’humain
chacun tient le mal, il est temps qu’j’-ssume mes fautes
c’est pas parce que j’écris ca que j’vaux plus qu’un autre
j’ai beau voir la surface, j’fais du sur-place
la vie me dép-sse comment veux tu que j’me surp-sse
plus de courage, médisant, j’avance en me méfiant
dévissant mes attaches, un lâche se défilant
j’te répète j’sais vraiment pas c’que j’fous là
ce monde est immense mais y’a pas d’place pour moi
toutes ces nuits à réflichir, gamberger jusqu’au même résultat
un vide revisité toujours suivi d’un pourquoi
cette impression de douter, même de ma propre sincerité
cette autre personnalité qui n’peux mérité ce dont elle a hérité
j’veux vérifier, trouver la vérité pour enfin m’endormir
est-ce une face, cachée par une autre qui n’sait que sourir
si j’accepte de souffrir, faut que j’évite les plaintes
si tu me vois sourir, gros ce n’est qu’une feinte
tu me voit calme, mais saches que l’apparence ment
j’éxteriorise ma rage sur un miroir tous les 7 ans
j’ai l’impression d’en avoir trop dit je m’en veut
et ca n’a rien de valorisant je l’avoue
de la plus belle plume ce soir je n’suis pas envieux
car on est plus fort en laissant parler ce qui bat en nous
en s’barrant tous on n’fera rien d’plus
en s’parlant tous, on fera bien plus
malgré tout, mon état reste mitigé
la vie n’tient qu’à un fil, celui d’une corde nouée
c’est tout pour ce soir, j’ai réussi à vider quelques demi-litres
je vois un peu d’espoir mais mon état reste critique, 100ème ligne

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