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letra de 77,69 - anton serra

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[couplet 1 : hugo délire]
veuillez évacuer la zone
la police locale va préparer l’-ssaut
suivez-nous, la vie est courte : épargnez la vôtre
“- s’est p-ssé quelque chose ?
– un ours échappé
– quel zoo ?
– un tout pérave après l’rhône, un crew d’flemmards et d’escrocs”
on s’détend, lyon c’est grand
mecton, quelles seront les conséquences ?
un ours lâché en ville, anéant-t toutes sortes de compétences
l’ours se dit : “faut vraiment pas qu’un groupe de flics dodus m’embarquent
ou j’leur réserve mon coup d’griffe monumental”
trois jours dans leur ménagerie, j’suis à bout, j’sens que j’vais pas tenir
vivement qu’un tranquillisant me tétanise
mais l’ours brun n’a pas fait tout c’chemin
pour faire un tour de train ni pour qu’un fou le flingue
-bang !- …dans un p’t-t bout de jungle
où sont ma fontaine de miel et mes compères de scène ?
moi j’veux faire un concert de rêve loin d’ce contexte de merde
qu’on m’laisse le faire, ce tour de piste
avant qu’le jour, arrive car il m’reste toute la nuit
que tout la ville, tranquille, retourne dormir

[couplet 2 : lucio bukowski]
mon pote me file la jack herer que j’effrite en pet-tes miettes
c-sse une cale, finis d’éventrer la cigarette
mélange l’herbe et le tabac, roule et lèche l’ocb slim
rep-sse le tout à mon pote : je n’fume que des mc’s
hater sers-moi la pince… allez va niquer ta mère !
un beat d’oster lapw-ss, et j’viens éradiquer l’affaire
frère, on a l’talent, toi un un clavier d’ordi
plutôt que commenter, goûte ma confiture d’orties
le rap est pire qu’une entreprise, c’est la course à l’arrivisme
pendant qu’mon putain d’crew vient convertir la foule à l’animisme
les concurrents : du vieux pneu dans une feuille rizla
perdu comme des n-z-s reconvertis fêtant leur bar mitzva
“mazeltov !”, j’écrase le mouv’ sous mon talon
artiste c’est pas facile, ouais : va dire ça à nos darons
ils ont bouffé les chantiers, toi l’échec de ton label
mec, j’baiserai l’industrie du disque jusqu’à c’qu’elle m’aime

[couplet 3 : enapoinka]
le seul diamant qu’j’ai eu, c’est celle d’une cellule de platine
il est rare que j’m’applaudisse, et j’m’endors que quand j’tape la rime
insomniaque, j’trouve pas l’sommeil d’t’façon dans un matelas vide
et j’me fous bien de plus rien d’avoir à prouver aux merdes
j’ai le minimum de savoir-vivre quand l’taboulé est offert
mais quand je paye, j’me frac-sse le ventre
j’parle pas d’braquage de banque
cagoulé mon frère, sinon c’est d’l’arnaque je mens
j’étais pas doué au verbe, et l’rap m’a tatoué au fer
ascension gonflée à l’hélium, j’br-sse que dalle à part le vent
tête haute comme éolienne, j’m’autoproclame hakan le grand
j’me fais traiter d’cinglé
par des mecs qui n’ont qu’pour objectif celui d’un 5d
hautement blindés, fauss-m-nt indé’
la vie mon seul ennemi et je vis sans prudence
ils veulent être dans ma tête, j’les envoie en transhumance
j’suis un putain d’bordel ambulant, un sac à main de s-xe faible
j’y mets de l’ordre, j’essaire, mais c’est la même ouais dès qu’c’est fait

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