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letra de parler aux anges - alpha 5.20

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guerre de tess, guerre de bizz
c’est une mère qui enterre son fils
frôle la crise. les rues te disent :
“3, 5, 7, tu finis aux -ssises
c’est ça la devise.”
négro tu le paies
combien de chacals sont morts pour l’oseille ?
on a la mentale
craint pas les balles
peine a deux chiffres au tribunal
fusil à pompe
pour ram-sser les douilles
je vais au dallas
me vider les couilles
enfant du ghetto
comme à soweto
rien à prouver
je sais ce que je vaux
de serrer les plots
ce qu’il me faut
c’est la putain de maille !
diezes et des bails :
– cagoulé comme les négros de nigrailles
– trouver les failles
si je le peux
et si je-je meurs
c’est dieu qui le veut

[refrain x2]
pas déboussolé
je sais où je vais :
monter au ciel
et reposer en paix
parler aux anges
de tous mes méfaits
la vie ici bas
m’a trop sidéré

frôler la mort et échapper de peu
en bas des comicos j’allume le feu
j’attire les yeux, ce qui ne veut
pas dire que je vais mourir vieux
c’est ces chacals ; l’etat nous la mise
tellement si profond que çà nous divise
evry, c-n-l, jusqu’aux pyramides
tarterêts zoo jusqu’à là où j’habite
bondy la bruyère ne suce pas des bites !
toujours au charbon, le fond on attise
économise ! tony montana on sodo-domise
contre le système !
ceux qui me gêne, ceux qui me peinent
guerre de cocaïne à épinay-sur-seine
clos saint-lazare te pique dans les veines
(clos saint-lazare te pique dans les veines)

[refrain x2]
pas déboussolé
je sais où je vais :
monter au ciel
et reposer en paix
parler aux anges
de tous mes méfaits
la vie ici bas
m’a trop sidéré

parler de braquos mais ré-pleu à fresnes
rêver d’évasion, de briser les chaînes
trucs bizarres à se couper les veines
doubler les capotes, c’est qu’une chienne
esquiver les balles quand il pleut
moi je n’ai peur que de dieu
la mort n’est qu’un jeu
la honte à tous ceux…
qui pensaient l’éviter, poucaves et balances
mon sang coagule devant l’ignorance
faites ce qui vous lance, la femme se vend
aux enchères, au plus offrant
parler de cagoules, parler de gants…
négro, ce n’est que du vent
(parler de cagoules, parler de gants.)
(négro, ce n’est que du vent.)

[refrain x2]
pas déboussolé
je sais où je vais :
monter au ciel
et reposer en paix
parler aux anges
de tous mes méfaits
la vie ici bas
m’a trop sidéré

[outro – jules (samuel l. jackson) in pulp fiction, 1994]
“la marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin, surgir l’œuvre du malin. béni soit-il l’homme de bonne volonté qui, au nom de la charité se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre de la mort et des larmes, car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. j’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourch-ssent et réduisent à néant les brebis de dieu. et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand, sur toi, s’abattra la vengeance du tout-puissant !”

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