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letra de ma vision - agression verbale

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[couplet 1 : ol’kainry]
yo, je lâche une globale vision sur du positif et de la dérision
les choses que je vois en dehors de la télévision
une vision d’un panorama, je vois des hommes, des femmes
je vois des gens qui triment des gens qui d-mnent
des gentilles dames, je vois mon quartier dans les flammes
je vois des gens qui se laissent aller, je vois des gens qui rament
je vois des choses du quotidien, je t’-ssure ça fait plus flipper
un mec de cité à terre shooté par au moins 10 pieds
je vois des gens qui kiffent ça, d’autres qu’évitent ça
certains partent en prison recommencent même en dépit de ça
agression de livreurs de pizza, des violences on voit que ça
je vois le monde bientôt comme mad max
je vois des jeunes paumés ados dans la de-mer traîner tard le soir
comme s’ils n’avaient pas de père ni de mère
et des keufs vénères en fourgonnette roulant derrière
chercher les jeunes qui leur ont lancé toutes ces pierres hier
je vois des réjouissances, je vois des tristesses
je vois des injustices aussi, je vois mes parents qui stressent
je vois la merde dans ma life mais mon disque dans les bacs
je vois mon b.e.p loupé alors que mes potes ont leurs bac
je vois des gens sains, je vois des gros seins
je vois des gens qui ont faim
des gens qui me disent : à quoi tu penses hein je vois des frères en prison
des jeunes qui se tapent sans raison, je vois un quartier malade et pas en voie de guérison
je vois des catins, des putes traitées de la sorte
des gars qui f-ckent sans capote, des keufs qui frappent à la porte
tous les vieux de la cité, poste thomson bédos, re-biè
je vois des rabzas et négros qui ne rêvent que de gros billets
je vois des gens qui veulent qu’on s’unisse, je vois des sales le p-n-ste
des pour, des contres et ceux qui s’en battent le pénis
je vois l’agression verbale le pentagone for ever
je transmet ma vision, essaye de faire de beau rêve

[refrain : georgetown] x2
la rue un enfer, ses galères et ses mentalités, je vois
la violence des hommes et leurs brutalités, je vois
un monde qui tourne pas rond où beaucoup pètent les plombs, je vois

[couplet 2 : ricardo]
je sors de chez moi, j’ouvre les yeux j’observe le monde autour de moi
je vois mais je ne comprends pas pourquoi lui et pourquoi pas moi
toujours les mêmes qui ont, les mêmes qui n’ont pas
je vois en bas de chez moi le schéma, d’une vie faite de haine et de combat
une vision tragique de jeunes sur qui le malheur s’abat
n’ayant pas d’autres choix pour subsister que d’être en froid avec la loi
je vois des frères partir ne plus jamais revenir
des mères qui pleurent le martyr de voir un fils mourir c’est dur il n’y a rien de pire
je vois la dure réalité parfois c’est dur à accepter
c’est dure de voir un jour les keufs dans la cité débarquer
puis sous tes yeux impuissants ton ami menotté et brusqué
déféré au parquet pendant de longs mois dire au revoir au quartier
j’ai vu de mes yeux vus les déboires de la rue
ceux tombés sous son emprise, ceux qu’elle a abattu
à coup de lames on se tue, la loyauté de nos jours n’existe plus
le respect a disparu, la loi du plus fort ici c’est la seule issue
je vois les dégradations de mon quartier
où les bizness illicites fleurissent dans les cages d’escaliers
défilé coste-la, ralph lau de la tête jusqu’au pied
prêt à tout même à tuer pour une li-sse de billet
j’observe et constate avec émois, oui crois-moi
que la justice de ce pays n’est pas faite pour toi et moi
que l’inégalité règne encore au sein des lois
parfois je suis hors de moi
lorsque je vois mes parents trimer pour un salaire pitoyable à la fin du mois
ah ! dure journée j’ai eu ma dose d’horreur enfin je croyais, je rentre chez moi
j’allume la télévision, je vois, un monde plongé dans le désarroi
aux quatre coins du globe ça pleure et ça se larmoie
pourquoi certains héritent de la misère et des guerres
d’autres ont de la caill-sse à ne plus savoir quoi en faire
mais qui pourra élucider ce mystère
j’en ai tellement vu qu’a présent, je ferme les yeux pour ne plus rien n’y voir
trop de haine, de peine et de désespoir

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