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letra de sirius - addyb

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quand on écoute le silence, on entend la poussière qui tombe, on entend tous ceux qui sont partis trop tôt, on entend le bruit de la pénombre, tous ceux qui n’auront pas la chance de voir une aube supplémentaire, de réfléchir une seconde fois sur ce globe de façon élémentaire, d’apercevoir ces hommes aux allures ordinaires en oubliant qu’ils ont dans le sang des allus d’ordre lunaire, qu’ils se droguent pour oublier la vanité de ce monde, ici-bas tout est éphémère, t’as pas idée, même la terre gronde, même la terre pleure, même la terre crie, oui elle a peur, demande de l’aide, elle se renferme, tout ça l’obsède, besoin de remède, d’un intermède, quelques danses pour couper le silence, pour ouvrir les yeux, pour sentir nos sens, oublier ce vide toujours présent, et persistant quand on y pense
t’essaie d’y croire, t’essaie de chercher, une antidote, un antidouleur, une cure qui trotte dans ta cervelle et qui te glace le cœur et l’épiderme, qui rend ton sang froid, livide, presque transparent, qui fait peur à ta famille, qui fait peur à tes parents, une maladie incurable qui te pourrie dans tous les sens du terme, qui te solidifie de l’intérieur, mais qui entraîne la gangrène, au point de départ un choc, une infection, qui plus tard engendre l’amputation
alors comme shakespeare je réfléchie sur la nature humaine, une comédie, une tragédie? qu’est-ce que cette vie que l’on mène? qu’est-ce qui nous traîne et nous emmène? et qu’est-ce qui en nous sommeille? la peur du vide? le surplus de peine? la peur d’être triste? ou le trop-plein de haine? être heureux ou ne pas l’être telle est la question, alors avant de comparaître, je me donne de nouvelles résolutions, je me cherche de nouveaux projets tout en m’éloignant de mes vétustes illusions
juste envie de tourner la page, tout est permis et tout se gâche, tout se détruit, y’a trop de clashs, trop de bêtises et trop de lâches. des mauvaises idées qui se déplacent, comme en transit, autour de toi, comme un principe qui perdrait sa place, un parasite, une mauvaise p-sse, alors je lutte pour ne pas tomber, toi tu préfère tomber pour ne pas lutter, tu préfères te dégrader, te voir te perdre, te diviser, envahis par tes idées, submergé par ces engins, trop fragile pour écouter, on préfère tout remettre à demain
choisir la facilité, est une alternative trop simpliste, j’suis pas insolite ni inédit j’suis juste artiste, ce monde m’attriste, me rend malade, dans ce monde raciste, j’me sens coupable. mais j’suis autonome, voire indépendant, j’ai toujours préféré connaître l’axiome que le néant, envie de voir naître la vérité absolue mais je n’suis pas dupe, ils veulent pas que j’extériorise mes idées, attendent ma chute. aimeraient me voir perdu ou mourant, cette terre un gouffre où le mal est le plus grand conquérant. le cœur de l’homme et le vice s’attirent comme des aimants, s’attirent comme des amants, comme des amoureux qui s’aiment tellement, qui se complètent, qui se raccordent, qui se projettent, qui se racolent
j’me retiens d’être vulgaire, ça mettrai trop de monde en colère, alors je préfère répandre l’amour, une sorte de purification d’l’air, de pure profusion de lumière. émettre un son, une émotion, nier la théorie de l’évolution, aller dire à darwin, qu’il retrouvera jamais le dernier maillon, que sa conscience n’avait pas raison, qu’il s’est perdu dans sa propre dérision, et tous les hommes l’ont cru, alors que lui-même disait qu’un créateur était forcément au-dessus, pour diriger toutes ces actions, pour avoir créé ces choses qui nous entourent et qui nous laissent dans la stupéfaction, mais nos cœurs maintiennent le doute
on se souris en face mais se manipule, on se voile la face et sans scrupule, se critique, se juge, se divise mais sans rancune. pourquoi ne pas se garder un moment pour s’aimer? on essaie toujours d’gagner du temps, pour ensuite le tuer, pour ensuite, s’ennuyer, s’endetter de fausses promesses, s’empoisonner de p-ssion, qui nous dévorent et qui nous laisses, seul et nu, à découvert, tes recoins sombres soudain prennent l’air, tu te libères de tes démons, tu prolifères le pardon, pour prohiber l’abandon, le manque d’espoir et de confiance, le manque de foi et de patience, la peur de soi et de ses songes, l’absence de joie et le trop-plein de mensonges, la peur de vivre, la peur du vide, l’absence d’enjouement, la carence de réjouissance. les hommes ont soif d’une chose, qu’on appelle la puissance, qu’on appelle la réussite, le succès ou encore la gloire, veulent obtenir de l’or en surestimant leur valoir, en abusant de leurs désirs, en amplifiant tous leurs plaisirs sans se méfier de l’eau qui dort, sans soupçonner qu’ils auraient tort
plein de ressources, j’oublie leurs accusations, j’amnistie leurs fausses menaces, je ne prend pas en compte leurs diffamations, je trace une nouvelle piste, je trouve de nouvelles sources, d’inspiration et de bohème, j’enivre ma vie de poésie, alors mon monde est un poème
ma plume joue le traducteur, transmet sur le papier ce que mon cœur a peur de dire et ce que mon esprit veut oublier, mais je préfère extérioriser mes problèmes plutôt que d’p-sser ma vie à les cacher, à les nier, et à tenter de m’en éloigner. c’est de ces complications que proviennent mon inspiration, ce que mes lignes transmettent, et toutes ces vibrations, toutes ces vies d’actions, posées sur le papier sous forme de prose, j’accompagne mon stylo, je n’abrège pas mes émotions, je les résume sur ce papelard car oui je l’ose, sans doser, je m’expose à trop de danger, car j’exhale trop mes idées, mais pour éviter que tout ça se gâche, j’p-sse des messages de façon indirecte, tout en affichant mon euphorie et mon dévouement en vue du dessein qui me guette
ouvrez vos cœurs, comme dans une imprimante, imprimez la vie en couleur, ne jetez pas l’encre, mais plutôt colorer là, car on est pas heureux quand l’or est là mais quand l’obscurité s’en va
j’ai un penchant pour la tendresse, je crains que mon futur me blesse, je réagis, ne veut pas monnayer ce que j’écris de peur que cette société me maintienne, j’préfère encore qu’elle me jette. certains diront que j’suis anticonformiste, mais je veux juste pas céder à tous ces vices, j’sais qu’on m’incite, j’sais qu’on me traîne, qu’on me rabaisse, j’sais qu’on m’entraîne, et qu’on me délaisse, pour pas que je m’affirme, pour que j’déprime, pour que j’recule et que j’sois victime de leurs coups bas, de ces coup d’barres, je ne ferai pas mon mea-culpa, j’exposerai tout bas les difficultés qui se tracent devant mes yeux, ce combat, que je tente d’éliminer par mes aveux, d’illuminer par mon amour, de protéger de façon bienveillante, de corriger cet ennui des plus douloureux et cette routine des plus éprouvante, cette l-ssitude qui nous jette des bistouris dans le ventre, des lames dans nos entrailles, des couteaux dans les roues
je n’veux pas semer la pagaille, je veux juste qu’on m’écoute, pas besoin de médailles, d’ornements ni d’accessoires, juste besoin de retrouvailles, de belles rencontres et d’espoir, de nouveaux pays à découvrir, je me tiens à l’encontre de ce train-train quotidien, j’veux prendre les rails pour fredonner de nouveaux refrains, voir de nouveaux sourires, m’oublier dans d’inouïs recoins, dans diverses cultures
m’allier de ma bonne humeur, car la vie me semble de mauvaise augure, juste envie de voir apparaître un sourire sur tes commissures, un pans-m-nt pour tes tristes blessures, dans ces temps où l’amour provoque la censure, où la joie et la beauté sont mis de coté, où les hommes oublient de faire preuve de bonté, ils font plus preuve de pauvreté, d’esprit et de cœur, à force de vouloir être millionnaire, ils ont connu la rancœur, connu le mal de vivre, ce mal-être quotidien, ces rêveries qui te tuent, et te fais perdre l’espoir d’un heureux lendemain, cette monomanie qui t’exclus et ta vacuité te retient. je connais par cœur ces regrets, ces tristes sorts, mais j’ai fais une croix dessus, y’a que comme ça qu’tu t’en sors, et que comme ça qu’tu guéris, que tu soigne tes plaies, pour qu’enfin tu oublis
compare toi à cette étoile qui en aucun cas ne disparaît, à sirius et cette lumière qui ne faiblit jamais, garde l’espérance comme l’intensité d’une bougie dans le noir, cette aspiration qui n’émettra jamais ses derniers au revoir. tu sais plus si t’es vivant, car tu oublie de te sentir vivre, attiré par le néant tu te sens complètement vide, tu te sens plutôt périr, une sorte de mort-vivant, tu te sens presque pourrir, tu oublie que tu dispose de sens, propres à l’homme, mais ils les utilisent plutôt mal, à contre-sens, le mal est en nous depuis plus longtemps qu’on ne le pense. dans ce monde, il faut briller comme une lumière phosph0r-scente, je lève mon cœur en guise de drapeau blanc, merci de m’avoir écouter, merci de m’avoir donner cette chance. maintenant à votre tour de ne pas céder à vos envies, et devenez alors, plein de splendeur, des projecteurs dans la nuit

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