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letra de mudra - 2c

dany dan, lircy, elio, cass crew
karedaga dubuluchi

j’me trouverai dans des ruines
celle d’une ville où la nuit s’arrête jamais
reflet que j’mime et j’parle une langue qu’ils ne comprennent pas
ce genre de phrases qui finissent par un amen
le béton, les pavés, le ciel condensés
et ils voudraient qu’on danse
bien sûr qu’on le fait parce qu’on a que ça
jusqu’à ce que lеs
colonnes se cassent, quе le
silence se brise, que la
spirale s’enclanche
basta, classique
il y a que toi pour t’comprendre
assis, combien de coins sombres
on aide autant qu’un asile
encore une rime qu’ j’aime assez
nique les grands axes, f-ck leurs codes et nique leurs accès
j’vais finir par faire que des maxis
et j’rêve d’une clope mais
mais où est passé c’putain d’briquet
encore un truc que j’ai perdu en route
plus que l’ennui qu’on tuera
téléphone vibre
on me demande : quand est-ce que tu rentres
et toi
comme par hasard
l’matin j’écris de sacrées strophes
je crois qu’y’a eu mépris
face a mes doutes, donc j’les confronte à mon être
j’ai confiance en mes frères, y’a eu qu’dany pour m’épauler
on sort la vodka d’pologne
la meuf du 6eme appelait les poulets
c’est marrant le scénar, pour moi c’est pas une suite d’action
j’te ferais pas le coup du figurant vu que t’es mort dans l’film
c’est navrant ces métaphores
et c’est marrant j’suis méga fort
j’viens obstruer l’sort noir par magie blanche
et la nuit entre deux vierges, j’regarde les flammes qui dansent
et j’me sens seul
j’affronte mes démons de l’autre coté du miroir
et je me demande si j’ai la cote
car c’est sur j’vais les té-mon
j’suis pas d’ici, je voyage d’une sphère à une autre
j’passe d’une nymphe, a une miss coquette
et moi j’veux pas de cette miss cokée
elle a la mâchoire toute disloquée
c’est pas normal la mousse qui sort d’sa bouche
on va faire comme si de rien n’était
voici un exemple de ce qui sort d’ma tête
et a la prochaine j’vais encore t’choquer
j’ai fini par lui écraser la tête, merde
et je peux paraître antipathique en soi
je réponds jamais volontairement ou alors j’ai plus de batterie mon sang
je regarde ce que la lune bâti le soir
j’suis quasiment mort, dans mes rêves tous les bâtiments sombrent

la lumière garde sa limite ici
y’a quelques flammes
des oinjs et les valves de l’infini s’immiscent
rien ne définit ces vices, c’est calme
autant que c’est rarissime
sisi

- 2c

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