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letra de freestyle #anvt - zitoune

[paroles de “freestyle #anvt”]

[intro]
okay
qr
eh, c’est la g, j’ai pas vu passer l’temps
de base, le rap, c’est qu’un passe-temps
t’as compris
alors écoute hein (alors écoute)
eh

[couplet unique]
j’ai pas vu passer l’temps
de base, le rap, c’est qu’un passe-temps
mais ralentir, j’ai pas l’temps
premier chèque, il est pour maman
j’ai pris du r-t-rd sous teh, j’ai bien failli me perdre
bloqué dans ma zone à revendre de l’herbe
aller-rèt’ sur aller-rèt’, faut pas rater l’alerte
ça court partout, s’tu t’fais péter, les schmitts te mettent à terre
tu sais, c’est dur de bosser à dix heures, de pas bouger jusqu’à deux heures du mat’ (deux heures du mat’)
mais faut la paye tout en restant carré sans jamais mettre de pine (mettre de pine)
faut bien cacher la mine
le jeune n’aime pas les pertes, il préfère quand ça chiffre (quand ça chiffre)
vingt-quatre ans, j’te jure que j’ai pas vu passer le temps
toujours pas l’mis-per
toujours dans la tour éteint sous poliakov
mon cerveau, c’est dev’nu un c-cktail molotov (un c-cktail molotov)
en plus, y a tous les bons enfermés à la rate (à la rate)
sous sh-t et sous beuh, que ça qui les évade
grandi autour des sauvages (des sauvages)
plus évité qu’invité, c’est bien dommage
ça finit en dommage collatéral
on n’aime plus personne, on s’aime même pas nous-mêmes
on récolte c’que l’on sème
on en a vu des choses, on en a eu des signes
des lits avec les [sif ?], des fois pour l’bail, faut savoir faire du sale
trop bon, trop con, faut pas être trop niya
jamais oublier la base, devant les porcs, il faut nier
mords-toi les couilles si t’as pris une hasba
ou fais les choses et casse-moi pas la tête (pas la tête)
pour les vrais qu’ont mangé des coups d’ceintures pendant l’enfance (pendant l’enfance)
ça nous rend durs, ça nous rend forts (nous rend forts)
c’est ça qu’a fait ma force et de moi un homme (de moi un homme)
c’est ça qu’a fait ma force et de moi un homme (de moi un homme)
j’remercie maman, j’oublierai pas
tous les soirs, j’avais mon assiette de pâtes
la rage comme un pit’, des démons m’habitent quand j’ai pas fumé mon pèt’
au bout quand j’vois ma mère passer la serpillère dans l’bloc où on vit, tout ça pour remplir un frigo
quand j’y pense, c’est mon cœur qui saigne
faut des kichtas pour combler tous ses manques, ses désirs (ses désirs)
ses envies qu’elle n’a pas pu s’offrir, j’veux plus la voir souffrir
des pointes au cœur à cause de la beuh
faut khedem le projet, très loin je me projette
ça y est j’ai plus le temps
pour l’draham (draham), à deux doigts (à deux doigts) d’mettre des coups d’marteau dans des tempes (dans des tempes)
allez niquer vos tantes, allez niquer vos tantes
moi, j’suis l’fils à ma mère et j’pense qu’à elle (j’pense qu’à elle)
allez niquer vos tantes, allez niquer vos tantes
moi, j’suis l’fils à ma mère et j’pense qu’à elle (j’pense qu’à elle)
[outro]
allez niquer vos tantes, allez niquer vos tantes
moi, j’suis l’fils à ma mère et j’pense qu’à elle
allez niquer vos tantes, allez niquer vos tantes
moi, j’suis l’fils à ma mère et j’pense qu’à elle

- zitoune

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