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letra de toujours - zaz

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j’s ‘rai toujours la mã´me des chemins,
la meilleure copine des lapins,
la pet-te fille des herbes folles,
qui s’c-sse la gueule et qui rigole

j’s ‘rai toujours la mã´me des fougã¨res,
la gamine qui joue dans la terre,
la pet-te fille aux papillons,
qui s’pique aux pics des hã©rissons

j’s ‘rai toujours la mã´me des sauterelles,
la bonne copine des coccinelles,
la pet-te fille des chants d’oiseaux,
qui s’cache au milieu des roseaux,

j’s ‘rai toujours la mã´me qui courait,
dans les champs jusqu’ã la forãªt,
dans les rangã©es de tournesols,
qui s’c-sse la gueule et qui rigole

au milieu d’une foule compacte,
des bousculades et des carrefours,
de la fenãªtre de mon appart’,
et ã l’horizon des tours

dans les heures de pointe du mã©tro,
des secousses et des aiguillages,
dans le miroir d’un rã©tro,
au milieu des embouteillages

dans le sã©rieux des opinions,
des arguments et stratã©gies,
d’emploi du temps en rã©union,
si c’est de ã§a qu’il s’agit,

des sacs ã refaire mes affaires,
de mes bagages enregistrã©s,
entre les dã©parts, mes arrivã©es

j’s ‘rai toujours la mã´me des chemins,
la meilleure copine des lapins,
la pet-te fille des herbes folles,
qui s’c-sse la gueule et qui rigole,

j’s ‘rai toujours la mã´me des fougã¨res,
la gamine qui joue dans la terre,
la pet-te fille aux papillons,
qui s’pique aux pics des hã©rissons

j’s ‘rai toujours la mã´me des sauterelles,
la bonne copine des coccinelles,
la pet-te fille des chants d’oiseaux,
qui s’cache au milieu des roseaux

j’s ‘rai toujours la mã´me qui courait,
dans les champs jusqu’ã la forãªt,
dans les rangã©es de tournesols,
qui s’c-sse la gueule et qui rigole

sur les trottoirs d’un autre monde,
au pied des mãªmes quartiers d’affaires,
des bouts de couloirs qui se confondent,
〠la mã©moire de mes p-ssages ã©clairs

de mes chambres d’hã´tels trop chics,
des taxis jusqu’aux halls de gares,
des longs tunnels pã©riphã©riques,
des avenues et des boulevards,

au bord des vertiges et des gratte-ciels,
des rendez vous, des bavardages,
dans les grandes villes, sans l’essentiel,
quand le bã©ton me met en cage,

de mes jours ã cã´te de la plaque,
comme ã©trangã¨re et sans repã¨re,
〠me rã©fugier dans les parcs,
pour faire semblant de prendre l’air,

j’s ‘rai toujours la mã´me des chemins,
la meilleure copine des lapins,
la pet-te fille des herbes folles,
qui s’c-sse la gueule et qui rigole

j’s ‘rai toujours la mã´me des fougã¨res,
la gamine qui joue dans la terre,
la pet-te fille aux papillons,
qui s’pique aux pics des hã©rissons

j’s ‘rai toujours la mã´me des sauterelles,
la bonne copine des coccinelles,
la pet-te fille des chants d’oiseaux,
qui s’cache au milieu des roseaux

j’s ‘rai toujours la mã´me qui courait,
dans les champs jusqu’ã la forãªt,
dans les rangã©es de tournesols,
qui s’c-sse la gueule et qui rigole

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