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letra de barillet - yl

[paroles de “barillet” ft. s2]

[couplet 1 : yl]
fils de putain, je suis fils de martyr, j’ai pas peur de partir ou de perdre la vie
tu veux savoir mon avis, mon ami, seulement seigneur peut couler mon navire
on a atterri dans le monde des affaires, on est pas très bavard
on va pas s’en vanter, on a fait des lovés, on a claqué, sa mère, on pas très avare
et j’me réveille à onze heures pour visser les clients, les clients, j’ai tonton rim’k dans ma clio
je porte la mémoire de mes ancêtres et crois-moi, je ne pourrais jamais l’oublier
j’ai gratté mon billet, mon billet, fils de pute, j’suis nia, j’suis nia
tu m’as vu, tu m’as vite oublié, fils de pute, écoute-moi, j’ai pillave
chez nous, on pète le score, nos daronnes pètent un plomb, yeah
malheureux, je pète la polia’, valeureux, je baise ton taulier
ramenez les nouveaux contrats, 3amou j’ai les vocalises
la misère m’a traumatisé
gros calibre, smoke every day, chez nous, on pète le score, ramenez la cocaïne
ramenez vos gros voyous, ramenez vos gros calibres
chez nous, on pète le bloc (squatte le bloc)

[refrain : yl]
j’peux rien y faire, j’suis nia, si j’devais vider l’barillet
j’commencerais par ces biatchs, j’calcule pas c’qui peut m’arriver
ils m’portent l’œil, j’suis dans le top 10! j’monte pas le ton
car fils de chien, j’n’ai pas le temps, ouais, j’ai pas le temps
j’peux rien y faire, j’suis nia, si j’devais vider l’barillet
j’commencerais par ces biatchs, j’calcule pas c’qui peut m’arriver
ils m’portent l’œil, j’suis dans le top 10 j’monte pas le ton
car fils de chien, j’n’ai pas le temps, ouais, j’ai pas le temps

[couplet 2 : s2]
hémoglobine sur l’étendard blanc, la colombe agonise dans une marre de sang
plus d’une décennie que je me fais palper, j’sais qu’ils nous méprisent depuis la [matasa ?]
le p’tit qu’t’allumait sur le quai d’avant, pour une trop vieille rancune, il sort un tard-pé
ton passé finit par te rattraper, on bibi ensemble, [on ppe-ra ?] qu’après
que dieu préserve nos fils du tokarev, de mauvais [?] sans vague à l’âme
des vices de lucifer et d’son harem ou d’vouloir le même fusil d’chasse que [bakalife ?]
la balle [qu’arrive ?] donc c’est pour nous, j’sais qu’aucune de ces putes bougera pour moi
il bouffe des chattes à longueur de journée mais quand faut faire la guerre, il invoque la sunna
on apprécie toujours pas les poulets, l’un d’entre eux perd la vie, j’paye ma tournée
tous à couvert quand les miens sont bourrés, même nos daronnes pourraient croire qu’on est jnouné
on oubliera pas zyed et bouna, on oublie pas qu’nos terres, ils ont souillé
ils ont violé l’afrique, lui ont laissé des bâtards après l’avoir traitement dépouillé
ils font les macs, ils ont pas d’garo, ils ont tout misé sur l’apparence
loin d’toutes leurs soirées sous ballon, entre pseudo-grossistes et balances
j’porte les stigmates de mon daron, j’porte les stigmates de ma daronne
à travers mes écrits, mes paroles, tu peux ressentir la souffrance de mes parents
trop d’adn laissé sur le [marron ?], on demandes des [kbis ?], plus des [amants ?]
ils disent qu’on est bon qu’à couper l’savon mais j’me fais pas hagar par les allemands
[?] cocaïne, bizaremment, aucun négro, ni bougnoule sur le tarmac
évidemment qu’la bac se croit tout permis, mariane nous dit : “c’est l’citoyen qui [?]”

[outro : s2]
ils font preuve d’équité, seulement d’vant l’flingue à barillet
pas la tête à méditer, le cœur noir comme sicario
faire les daronnes dépitées, ça vend la drogue every day
carence d’amour, ange de la mort sur une bécane débridée

- yl

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