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letra de yët - yetza_music

j’voudrais qu’tu m’aimes comme moi je t’aime
ne jamais s’oublier
mais tout ça c’est psychologique
on rêve nos irréalités
j’sais pas pourquoi j’dis ça
j’sais pas pourquoi j’me perd
d’ailleurs on s’connaît pas vraiment
un peu comme moi et mon père

toi et moi c’est pas un jeu
on s’inspire pas
l’amour dans un kamas
le karma frappe plus vite qu’un adieu
faut, du temps, un but et des proches pour réussir
certains veulent la gloire et l’papier quand d’autres préfèrent se réunir

en fait c’est bête mais j’reste tristе
j’suis combatif à la mort
hyperactif j’aimerais être richе
mais la france n’est pas d’accord
j’suis qu’un babtou qui rap ses peines au bout d’un tunnel sans espoir
ici tout est cliché comme un blanc dans un studio tout noir

la vie n’est pas facile alors pourquoi tu quittes ton domicile
maman t’aimes trop toi tu sais pas
tu fais que d’rêver d’homicides
venger, le fils de pute qui, te doit un gros cash
freiner, par l’entrevue d’un, système trop bancal
j’attends qu’le ciel me fasse un signe
autour de toi j’suis indécis
nan y’a personne qui m’impressionne
à part la fac et ses consignes
à part mes rêves et mes compiles
dieu nous rendra tout tout c’qu’on mérite est dans nos coeurs
tout c’qu’on hérite peut être à nous

oublie jamais d’ou tu viens, qui t’a apprit à faire ça
t’avais du talent c’est rien, pour les majors et les contrats
l’indépendance et les miens ont, propulser yetza
vers un courant où les liens peuvent, arracher le mat

mon coeur est, à la musique ce que, la musique est à moi
fais le au moins pour toi et rend fier tes ren-pa
ne rêve pas de briller, tu ne brilleras que dans tes rêves
qui sait si tu continueras à être à moi et moi à toi ?

nul, nul ne peut trahir ses origines
ma plume, plume écrit ce que je vois et j’imagine
pourquoi, cette haine contre des communautés qui ne sont pas coupable ?
érige ton mur de barbelés et ouvre ta guelle si t’es capable !

le pire et le meilleur sont liés
j’ressens l’amour de mes prédécesseurs
comme la mort dans mon cendrier
contradictoire mais à qui se fier
j’suis relatif dans mes humeurs
un bout de moi peut perdurer le reste peut s’résilier
j’combat le temps en m’enfumant toute la journée
j’suis du coté du mal et du bien en même temps
mon encrier, solidifie l’âme de ma plume, avec ou sans billets
j’vois tout comme un voyant mais la voyance ne montre la vérité

si j’fais la une, un jour, on dira que j’ai triché
on veut toujours, d’la thune mais tu sais pas qu’on a trimé
si on se plaint c’est qu’c’est d’notre faute
moi j’me plains grave
et quand je tombe je paye la note
car, tout est mesurable

parler de tout, de rien de toi
de moi de nous et puis de ça
parler de vie et de bonheur ça n’encadre aucune loi
je lui ai dis : tu viendrais avec moi ?
si tu vas là je te suivrais m’a t-elle dis ici bas

alors je créé, j’écris, je cris partout qu’le monde est moche
mais moi je sais, qu’la la solution est dans la tête et l’coeur
alors je fais, en conséquence pour protéger mes proches
car on sait tous que le danger vient princ-p-lement de nos peurs

fallait qu’on s’dise, nos vérités
viens vérifier nos dires
pas de la même école mais on aime trop se connecter
dans mon miroir moi, je n’vois que des démons
bénis sois leur mémoire car, les êtres sont des mondes

- yetza_music

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