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letra de la vie d'acrobate - weeder

on m’tema d’un oeil inquiétant dans l’trom /
tantôt tenté par le mal, quand tant d’autres parlent mal
la nuit defile j’rentre tard /

avec de gente dames
l’att-tude d’un gentleman
du genre teau-mar
suffit d’un écart pour q’les gens te d-mnent/

observe, y’a qu’dans les fêtes qu’on voit scènes de liesse/
c’est les faits, frérot laisse, fin de soirée
tu sais c’qui s’p-sse dans quelques pièces/

mes potes me donnent de la force/
sans méthadone, j’défonce, j’te l’accorde/
moi et ma horde, comme les autres, haissons lois et ordres /

sans blague, jveux pas m’perdre dans mes fantasmes
un verre d’fanta
tend la main, ils prendront le bras
c’est loin demain,tu l’apprendras/

j’ai des tas d’histoires, m’en raconte pas
rien d’un tron- pa, samedi soir, les zombies squattent l’appart
ils ont pris nos reves au square/
tes amis dans ton dos plantent le glaive, face à toi ils méritent des oscars/

c’est la vie d’acrobate, le taf est intensif
sois attentif, il suffit d’un rien pour que la capote craque/
mes potes crament le teh pour le jour de paix/
les portes d’la réussite d’meurent fermées,pas l’bon jeu de clé/
et je m’fais du souci , attendant l’jour de paye/
frère on se fraye un chemin dans c’labyrinthe, mais trop hilares
les pintes descendent, tu vois l’dessin mec
nous tester c’est mettre ta tête dans un essaim de guêpes/

quoi que tu tentes ici, ces putes ricanent /
j’suis l’allumette dans l’jerrycan /
j’ai ri car trop visent le panthéon/
ces ignares oscillent entre plaintes et hontes
nous on est plein à te-mon, tel icare/
comme iker j’preserve les miens, mais avec le démon on entretient relations malsaines
vu que le mal sévit partout, on s’repete sans cesse qu’on deviendras fous/

puis p-sse le tarl’ /
vois le destin mettre des tartes /
on apprend sur le tas, pas sur de soi, croyant qu’il est déjà trop tard/
puis v’la l’avenir et ses tas de ressorts /
ces sales chemins ces sales retords/
nos décisions se soldent par de graves remords/
pas d’vie aquatique mais v’la les remous/
j’marque mon retour comme t-ti à -rs-nal, un art si brave
un as si rare dans l’jeu de te-car
méfu même le ton-car, en couple on bluffe comme au poker/

j’vois des rues si crades/
des sorts si sordides
des mecs qui scorent vite accoudés au bras d’une fille cile-fa/
sorti du p’t-t bar pour éviter la cirrhose fils/
tirant sur une solide batte, jme dis qu’ma vie n’ est pas si rose
sh-t sous les ongles rien ne change , j’veux ma voix sur les ondes /
notre conscience se troque contre les pertes de raison/
faire perdurer ce son c’est vital , récurer les chiottes,non
le défi est de taille, l’amour est fleur et on arrache ses pétales/
détale s’tu vois les cops’ vu l’état d’ton cortex cérébral/

tout tient à un fil, on s’active à r-t-rder la fin du film
big up aux mecs hostiles enviant ma iv’ austère /
montre tes sentiments quand le rideau s’ferme/
ils projeterent les enfants et l’bonheur/
mais arrache tes posters / et entends ces gémiss-m-nts, la mif en pleurs /
dans l’coeur une pierre ,mais rien de précieux /
monnaie fiduciaire comme moteur certains trouvent ça délicieux/
mais c’est périlleux , peu d’âmes honnêtes, à vrai dire on campe le rôle de marionettes/

si l’auditeur reste perplexe, y’a mes potes qui gueulent /
fair play comme une equipe de l’est, laisse la place aux tricheurs/ émotif quand un sos’ part ou qu’la daronne craque/
egotrip parano, quand j’croise un mome et que le soir approche, d’la réalité j’decroche
écorché vif, j’arrache les corsets des corps d’ces filles
des soirées corsees, l’décor c’est pire
on voit le mors’ se réduire
des gosses s’exhibent avec clopes et vodka
les forts s’epuisent
vu qu’mon escorte fout des cocards/

- weeder

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