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letra de le bus - a colors show - wallace cleaver

[paroles de le bus – a colors show by wallace cleaver]

[intro]
han, han, yeah

[couplet 1]
ça fait longtemps qu’le cœur gelé voulait parler au printemps
donc quand j’te parle de mon r’ssentir, j’te parle de maintenant
la plus grosse connerie qu’j’ai cru à 20 ans, c’était d’penser qu’j’allais être heureux à 20 ans
dernier “je t’aime”, au moi d’enfant, on s’verra pas d’sitôt
tout seul à blois, sur la quatre voies, j’écoute “s3” d’niro
et j’me disais : l’père noël, c’est l’sosie d’papa, mais bizarre il pleurait sur du renaud quand j’l’apercevais par l’rideau
jeune blanc-bec, les yeux dans les nuages, dans la tempête, ils sont grand les coups d’gaz
et si j’arrive à gérer mon temps, c’est qu’j’ai une patek avec dieu dans les rouages
et j’me souviens on était 15, prêts sur une ligne de départ, y en a 14 que j’ai jamais r’vu sur la ligne d’arrivée
ici y a des anciens, igo eux c’est des forces d’la nature
toujours 2 cartouches de 12 dans la grande poche du jean à rivet
, et mon café m’dit j’ai le syndrome
ici, pas de psy’, pas un humain donc on s’assoit contre un arbre, on ferme les yeux, on parle aux fantômes
mais tout niquer hein, c’est pas le rêve hein, on va partir vite et bien et ça c’est certain
en attendant j’crois qu’tout ça c’est le destin
p’tit à p’tit j’retrouve des grands morceaux d’mon cœur quand j’marche dans berlin

[refrain]

j’m’habille avec la peine, que voulez vous d’plus ?
‘veulent m’donner des conseils d’merde de gars qui ont rien fait
t’as pas compris, j’suis un campagnard avec des goûts d’luxe
toujours une garo dans l’bec, un paquet dans l’fute
j’veux un appart’ dans l’vii, une baraque dans l’sud
et si tu veux m’rejoindre si j’pars faudra qu’tu cours plus
j’ai pas changé, j’suis à blo et j’prends toujours l’bus
[couplet 2]
j’marche sur l’chemin embrumé mais y a du sang par endroits
j’lis les contrats, ils disent j’ai l’doctorat en droit
ils peuvent essayer d’m’en mettre qu’une seule
mais l’lendemain, j’leur en plante 43
petit j’ai compris qu’le monde j’l’aurai pas tout de suite
donc obligé d’construire le nôtre avec des bouts d’sh-t
et si un jour ça pue la guerre faut qu’on leur explique que ça sert à rien l’pare-balle en gucci
j’écris des photos, j’fais des clichés rétiniens
comment croire en l’amour, quand son cri paraît si loin
premier “je t’aime”, j’ai pas dormi pendant 2 s’maines
parce que j’me souvenais plus si j’l’avais dit bien
cette vie joue la conne, elle est où la bête ?
faut qu’j’tue le truc à cornes, mais il est où le corps et elle est où la tête ?
la lame de sous la gorge va croiser celle d’au-d’ssus ma tête
c’tu veux tout le cœur, assume les trous avec

[refrain]

- wallace cleaver

letras aleatórias

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