letra de puzzle - vso
[couplet 1 : alien]
la nuit je voyage en rêve, près des planètes éthérées
la route est longue et la pente était raide
je, regrette un monde où la panthère était reine
je suis déjà dans la tombe, qui viendra me déterrer?
ce monde est violent
frontalement ou en douce
ce qu’on inspire est brûlant fatalement on en tousse
j’ai les poumons pleins de goudron
l’esprit plein de blues
l’atmosphère est puante, j’ai l’âme pleine de souffre
les mêmes, questions dont on a hérité intactes
tous, en perdition faudrait être solidaires en actes
t’façon
j’essaye d’être solide et en place
mais parfois, le plus dur
c’est de voir la vérité en face
a la maison ça n’allait pas, mes potes sont devenus ma famille
tous des histoires similaires avec des paternels en faillite
si, demain je pars, je les prendrais dans mes valises
on a vécu des cauchemars mais aussi des moments uniques
etre incomplet en compèt’ pour
féconder des conquêtes
j’ai compris c’est con mec, nos instincts nous bouffent
heureus-m-nt qu’on pense
ouais qu’on instaure le doute
mais comment faire de bons pères?
si j’avais su que c’était si dur
j’aurais souhaité être bercé un pet-t peu plus près du mur
on voudrait donner tout l’amour que l’on a jamais eu
mais certains tuent au nom d’un dieu qu’ils n’ont jamais vu
la musique a changé ma vie, j’écris ça en frissonnant
j’pense à mon père qui prie, les cheveux grisonnants
il me dit que l’existence n’a pas de sens si on s’abrut-t
mais j’pense qu’à prendre des substances, dilater ma pupille
un jour, ouais, je trouverai la bonne fille
celle qui fera battre mon cœur comme un vodka redbull
jusqu’à qu’elle dise ça suffit
l’amour ça fait mal comme un ballon dans les couilles
[couplet 2 : pex ]
j’vais faire ma place dans l’cercle, avant d’finir dans le cercueil
ouhlala, je tends l’oreille une dernière fois au brouhaha du circuit
on s’est construit avec du matos trouvé
c’est ça de grandir sur un terrain radioactif
la création de notre famille dans une mansarde rouillée
me procure un bonheur rétroactif
le peu de complaintes qui venait effleurer nos bouches
se comptait au nombre de scorpion dans la douche
au final, on a jamais vraiment été dans la merde
en bon garçon du sud, on noie nos soucis dans la mer
je pense aux parents de mes parents
qui traversèrent les alpes, fuyant l’italie à cause de la folie des hommes
changement de mode de vie pour s’occuper des siens
mangeant du tabac cru pour se couper la faim
aller pet-te sœur j’ai pas été le grand frère modèle
je me suis mis en danger en me disant qu’c’était mon problème
alors que c’est plus important que ça dans ton cœur
et que chacune de mes cicatrices peut te faire plus mal que ta propre douleur
mais ça, va l’expliquer à un gamin, monsieur
un cr-paud qui s’est cru prince avant le baiser offert
fleur, t’es plus que la prunelle de mes yeux
je veillerais à ton bonheur jusqu’à que je rejoigne l’enfer
je m’en branle de ces types qui t’empêche de penser par toi même
de tous ces fils de putes qui savent si bien briser les rêves
mets moi dans le moule, le cake a une drôle de tête
essayez de me faire cuire et j’ferai exploser vos fenêtres
merci à ceux qui nous sortent du trou avant qu’on saute du train
merci à ceux qui, un jour ont embrasé nos refrains
on se donne à balle, même si en ce moment ça se voit moins
on se donnera un mal de chien pour vous embr-sser un par un
allô, allô, allô, une balade comme un appel à l’aide
allô, allô, allô, allô, ras le bol, un cri puissant comme pour en perdre haleine
j’veux faire mon trou dans la glace comme ceux qui pêche au nord
p-sser ma mort au soleil, tracer ma route lors de mon dernier sommeil
et faire ma chrysalide et voir ce qu’il en ressort
bercé par la guitare de papa depuis que je suis né
merci aux beastie boys, aux bd et à l’amour qu’on m’a donné
issu d’un mode de vie sommaire, je dois tout à mes vieux, mes amis et peut-être au dictionnaire
[couplet 3 : vinsi]
tout est une question de point de vue
vus de la terre, la lune et le soleil se ressemblent
on rêve de liberté quand on est bloqué dans des sangles
pourquoi monter des sommets qu’un jour on voudra descendre
j’ai grandi dans le centre j’ai connu des années sombres
j’ai fais pleurer mes proches alors que je suis censé les défendre
j’ai peur de mourir pourtant je fais pleuvoir les cendres
j’ai trop donné mon cœur pour ça que je n’ai pas mal à les fendre
un jour je serais grand, pour l’instant je suis un gosse
et un gosse ça fait des conneries, ça veut pas suivre les rangs
j’ai pris des coups, j’ai appris à les rendre
mes erreurs m’ont coûté cher, je pourrais m’amuser à les vendre
la tête sous l’eau, il paraît que les larmes ne coulent pas
si j’t’ai fais du mal sans le vouloir, mea culpa
je m’en veux, aussi vrai que le feu ne mouille pas
j’ai pressé la gâchette c’est normal que le coup parte
j’ai longtemps cherché le coupable, sans regarder dans le miroir
j’ai espéré beaucoup de tout ça, sans vraiment le vouloir
un jour peut-être qu’on trouvera la paix
mais quand on aura la paix, j’suis sûr qu’on voudra la guerre
ce monde n’a plus rien a perdre, un jour on trouvera la clé
mais quand on aura la clé, on p-ssera par la fenêtre
j’suis pas plus malin qu’un autre mais je crois que j’ai trouvé ma place
pas parti pour gagner ni être premier de la cl-sse
je hais l’école, on t’apprend pas à vivre
on t’apprend à être meilleur que le mec d’en face
la vérité ça fait mal, si j’avais la réponse j’appuierai pas sur le buzzer
je me réveille dans les vapes
en sachant que je suis pas la dernière pièce du puzzle
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