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letra de colnem - vso

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[intro]
jusqu’à une période récente, nîmes était l’exemple typique de ces villes musées riches de leur seul p-ssé, qui semble sommeiller dans une délectable décadence. c’est pour la rome française une véritable renaissance.

[couplet 1 : alien]
si les gens sont sceptiques quand je m’exprime, j’ai le genre de technique dangereuse pour vos dents, je m’explique
f-ck le mainstream, quand je planche : j’rentre en vrai rythme
bande de débiles, bien sûr que je gagne, va faire un peu de bagne
j’veux mon île, va te noyer dans le gange, j’suis le diable, avec une tête d’ange
j’rappe tellement vite que je peux remonter le temps
cent balles que j’rappe mieux que toi, c’est al’ de la ville avec un accent
j’ride dans la batmobile, abattement, aïe
tu perds la vie le temps d’un battement, grail, j’suis v’nu placer mes shabs sur la mapemonde
nîmes c’est chaud, c’est pas le dakota, on est meilleur qu’les gars d’à côté, j’te l’dis du tac au tac
nique la mère à copé, j’donne du taff à ma comptable, l’époque est f-cké et le hip-hop m’accompagne
pourvu que l’épopée dure et qu’on ken des poupées russes, j’bosse pour les pet-ts paumés qui sont camés dans des bus
trop d’études, abandonner : faute vécue, c’est toujours le lendemain de soirée qu’on décuve

[pont 1 : alien & vinsi]
ma jeunesse : p-ssée a squater avec mes gus
mes promesses : proférées par des langues de putes
et je reste fidèle à moi-même mais mes poèmes même
si j’ai plus les mêmes rêves qu’avant

[refrain 1 : alien]
je viens d’ici et nulle part
mare colnem, mare colnem
et si le temps nous rend barges
j’en rigole même, j’en rigole même

[couplet 2 : vinsi]
lève la tête comme un croco’ (nîmes city, nîmes city gang)
les trois lettres sur le logo (tu sais qui, tu sais qui c’est)
lève la tête comme un croco’ (nîmes city, nîmes city gang)
l’été c’est loco, cigarillo comme un cigario dans l’arène
j’tourne en rond comme les boulevards, j’manque de magie, j’ai pas fait poudlard
j’me dis que j’ai trouvé ma voix mais je redoute l’art, alors je vis la nuit pour que mes démons ne me trouvent pas
j’en connais, qui vont tailler, c’est le game, ma ville, c’est ma drogua, j’ai du sang de croco’ qui coule dans mes veines
hier, c’était le d-mn, l’hiver c’est coca, rhum blanc dans les rues de n.i.m

[refrain 2 : alien]
je viens d’ici et nulle part
mare colnem, mare colnem
et si le temps nous rend barges
j’en rigole même, j’en rigole même
je perds le fil, je crois qu’je rêve
je viens d’ici et nulle part
j’en rigole même, mare colnem

[couplet 3 : pex]
il n’y a plus rien qui tient mon ange
terrain glissant, le long de mes hanches
réveil puissant, moi, j’voulais faire d’la maille en courant sur le béton
j’étais loin d’être nul en cl-sse mais j’suis pourtant pas bettencourt
cigalle, chanter, chanter, oh, sous le soleil quand taffent les fourmis
ville lumière, amoureux de tes formes mais faut-il que le vin nous f-sse chanter fort et faux ?
baptême de l’aire d’autoroute : premier vol de voiture, j’étais pas fier pour un sou, pas souvent pris pour un saint
j’mettais ma rancœur de côté, juste à côté de mon sabre, quand la routine veut m’faire défaut, j’peux faire des folies
légende urbaine entre dahu et léviatan
à quoi ça sert d’monter au ciel ? igo personne n’nous y attend
c’est vrai que nos ruelles sont jolies et on y est à boire du whisky comme des barons
derrière les barreaux, négocie avec le geôlier, sur l’drapeau : le crocodile mord le ballon

[refrain 3 : alien]
je viens d’ici et nulle part
mare colnem, mare colnem
et si le temps nous rend barges
j’en rigole même, mare colnem

[outro : vinsi & alien]
parfois, je mens, tout m’énerve, j’ai l’impression de troquer tous mes rêves
avec le temps, paraît que tout est terne, j’voudrais m’étendre, sillonner terre
parfois, je mens, tout m’énerve, j’ai l’impression de troquer tous mes rêves
avec le temps, paraît que tout est terne, j’voudrais m’étendre
mare colnem, mare colnem

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