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letra de ma mélange - vîrus

[couplet 1]
boulangère des âmes
à ton contact
j’ai pris conscience
des siècles à combattre
de l’essentiel qui nous affame
à trois grammes du mat
de quoi veux-tu que parlent les hommes
à part de leur mère ou de leur femme ?

quand tes os craquent, tu me rappelles quelqu’un
tout ce que je souhaitais s’est détraqué
tout ce que je souhaitais s’est détraqué, s’est détraqué, s’еst détraqué
et pourquoi pas qu’on brade nos drames et rеparte au bras de nos rames ?

ma mélange, si je fends l’armure, je fonds en larmes
car une âme en peine aime en panne
une âme en peine aime en panne
quand je tombe sur un de tes cheveux, je le garde
quand je tombe sur un de tes cheveux, je l’encadre
avec nos respirations de concert, avec l’écume des vagues
j’ai beau tirer, tirer la chasse, y’a rien à faire, elle nage encore cette vague
rassure-moi, rassure-moi, tu ne serais plus là
si on s’était perdus de bon, de fleuve, de fleurs, de flirt, vois-tu ?
tu ornes ma vue, j’étais morne et mort-né, tu m’as reconnu
pour faire des bornes, accepter mon corps nu hors-norme
et prendre le cocu par les cornes, et qu’aucune tête ne dépasse
amour brisable, amour bizarre
seigneur, de grâce
que l’herbe grasse repousse, qu’on rejoue au billard
je l’ai l’espoir, moi, ça me nuit
je ne crois plus en la déception, je vis, j’ourle le jour
mémorisons le même horizon d’secours
libérons nos vivants, nos morts, pas plus
car le pire, je dis bien le pire, n’est pas de mourir mais de s’en souvenir
quant aux fœtus, c’est tous les jours
toi qui retiens les étoiles de tête, surtout ne crains pas les tempêtes
elles n’emportent pas les poètes, encore moins les âmes soeurettes
ta quête secrète rejoint ma quête, regarde, je t’ai fait une goélette
avec mille et une allumettes, tu restes belle et bien réelle
je suis sûr que c’est encore toi qu’as le feu
j’aurais bien pu me calfeutrer, mais vas-y, viens, fais fumer
sur tes yeux, jamais il pleut
ton ombre est là, elle a su créé les larmes sucrées
et ce matin, encore une fois
on faisait que s’reluquer sur le quai, j’ai pensé l’appeler
[refrain]
pensé l’appeler
pensé l’appeler
pensé l’appeler
pensé l’appeler

[couplet 2]
quant au 06 21, à quoi bon ? je l’ai appris par cœur
il me revient comme mon fleur, ou l’odeur de ton chien dans l’aspirateur
j’ai pensé l’appeler
pensé l’appeler
pensé l’appeler
pensé l’appeler
j’ai pensé l’appeler

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