letra de feelings gymnastique champion - vil squal
le cercle carré des génies oubliés
tout l’monde a déjà parlé de
c’est dur personne ne parle à squal
sûr d’être un lucas car un lucas ne manque rien
call of duty baston
j’vais rien te dire poisson
quelle vie de merde garçon
agite tes cernes
aucun appareil marche bien le jeu crash t’façon
j’suis censé faire ce sport , rap, à qui ça sert ? moi mais ça m’dessert, moi dans l’désert,
sans ami pour motivation
espérer trouvеr mieux qu’un lieu petit où à tout j’mе cogne, ogre
mieux d’écrire sur feuille que sur phone
mais
flemme
j’apparaîs tel quel pose un thème où est une telle singulière qui m’intéresse ?
j’pète ça gazé au sh-t
j’suis le best j’ai le texte qu’elles veulent
b-tch t’es enlacée, b-tch, enveloppée, b-tch, tu t’developpes
b-tch tout c’que t’adores
un ton de sale type sur l’instrument
j’suis là peu importe les arguments
tel un boss dans son domaine sans com’, sans lien
pas d’com’ du seum qui colle dans ma main jusqu’à c’que
j’rentre en trav’ dans c’p’tit appart en fatras foutre ça sur la table
on a les expre-
ssions de tah l’époque avec l’équipe tout c’que j’fais reste épique, attends,
pas là pour térgiverser jusqu’à milano
j’enfonce ça fort comme drapeau amor dans la lune de gruyère
punaise peuchère dur de m’intéresser, now
je reprends la plume
pour réprendre le sort le rêve et j’vais encore faire long
sur ce réseaux précis et vaste sur lequel je traîne pas même longtemps ni même tard
j’vois que j’me fais bloquer, comme dans la vraie vie, tout c’qui est honorable j’enclenche, c’qui n’est pas convenable j’escampe
ok tu peux savoir que
ghoster est la pire des solutions pour esquiver quelqu’un faut parler cash j’crois ou pas, en tout, en rien, je crains que
j’sois en train d’écrire de bonnes histoires,
bonnes nouvelles d’abord sur des horloges
le bois, le fer, le laiton
et t’inquiètes la prod 4 minutes 48 j’vais la saccager comme il se doit
j’convertis zahma ça en or à toute heure
surtout la nuit, récupère des vers-m-nts , des retours sur investiss-m-nts, ok j’avance, j’suis c’mec qui balance, dans le mic’ en cadence, tu t’ lâches, tes bras pendent, alors vas-y danse, que j’fasse mieux rimer ces mots denses, dans ce tourbillon, syphon de positives vibes, ok créé par le squal, que j’envoie, par le cerveau par ma voix, check ça, ça n’est ni de tout repos, ni sorti d’un esprit b-n-l, ok, j’t’ai dit ça, faudrait
m’laisser ma place de roi sur scène, devant public fameux, j’fais pas cette fête, c’est plus que du rap , plus que ma vie désormais, plus que des textes tu l’admets
ok
de tout y’en aura jamais assez
billets de monnaie, ennemis, women
t’as un problème toi ? avec moi ?
j’m’en fiche même en étant dans cette fame
quelle drame de cette tram as tu déjà vu désamorçable ?
pas d’mea culpa j’repete
t’as un problème avec moi toi ?
viens me dire pourquoi ?
j’sais qu’tout ce qu’on me dit est dur à entendre
j’ai même pas postulé j’dois me justifier
déçu j’ai posé lapin sans prévenir je sais c’que ça fait, mal à l’aise avec le téléphone, j’me suis effondré de fatigue et le réveil marchait pas,
j’fabrique des aiguilles pour les horloges de mon personnage, mais ça ne va pas jusque là, ne m’affecte pas autant de mon art, ok
toutes les couleurs du monde sur ma palette, j’envoie
du jaune, du rouge, du vert sur la toile
et puis même du violet, du bleu, du noir et ici j’laisse un peu d’blanc
mais pourquoi ?
y’a des bouquins en confection, des réflexions, suprenantes comme inédites, j’ai demandé des retours,
tu seras étonné de t’demander si être sans cesse en lutte est-il être libre ?
lutter est ce ta liberté ?
j’résiste même si tout me casse les couilles
tu m’comprendras
dans 6 ans sur ma génération toujours trop d’avance
comme dès l’départ bien que je les feinte
t’es prévenu, l’auteur des éditions baudelaire pour un de ces textes rédigé à ses 19 et 20 années
celui que l’on nomme
lucas deleau
revient bientôt
ou d’ici un temps
avec de nouveaux projets dedans
bouquins, pensées et nouvelles
ainsi que recueil et beaucoup de travail,
c’est l’humanité qui dépend de c’que j’sors
héros des rythmes, suis l’eros pour ressentir, élevé pour les situations
j’suis là mon ami c’est entre toi et moi
à travers cet écran là, tu m’entends, me vois
j’ai que ça pour te partager mon état
tant que j’ai sacrifié et que j’me dis que je vis pas
on est là, ensemble, j’espère que tu prends ta super dose qui
te boostera le plus longtemps possible
est ce mon rôle si j’ai la maladie de tout voir très concret ?
cette réalité
n’est pas si fade, j’y mets
un peu de fantaisie c’est comme des épices dans le plat
toujours méga chargé bagage
j’rêve toujours de voyages
là c’est la seconde année que j’suis pas sorti du centre
t’imagines ?
j’ai relativisé même si j’pourrais me sentir comme pris en otage
dans le trot infernal du temps, sur le quotidien flippant, c’était pour la rime, j’suis au galop de mon agenda, bien calé sur le tempo, même si celle que j’aime ne le saura encore pas, ne le verra pas
enfin j’crois
parfois j’arrive à sentir l’air de loin quand un pote me send un ssage-me international
tour à tour tout c’que j’vis
en mouvement , même statique, gros
j’en déballe pas tant, capuché,
j’fais pas si attention d’être bien mis , ou pas
allongé, grosse paire du lunettes lourdes
j’crois qu j’ai assez écrit
en seulement 10 minutes
car je c-n-lyse, je reçois tout ça
cent fois avant que ça sorte quelque part
je fonctionne ça comme
lol, que veut vil squal?
une femme en bonne et due forme, aventureuse, plantureuse, et surtout pas conne
divers vues, taille de vision, interprétation, pour que des identités nous traversent je vis avec bonnes entités
qui nous entourent, mes potes
j’suis là j’pi a note
sur le clavier toi p’tetre sur le piano
regarde comme je joue bien des lettres, des mots
dans cette transe oublie tous tes pro-
blêmes et tes maux
d’tête, j’ai peté cette canette,
pour l’écoute tout est net
j’suis le best, comme très rare sur la planète
ma voix se pose délicatement, sur les snares les caisses claires, check, j’suis vital à l’art
viscéral à la musique
on m’appelle encore vil squal
retiens bien c’blaz
et là
j’ai pas fini le texte est super
déjà long le discours
la fin de leur monde
en sample, téma j’ai niqué ça simple, ça sonne niquel
obligé d’clash pour remuer le bal
désolé frère tu rappes toutes tes techniques, une
seule de mes phrases les fait tous paraître flasque
j’ai peint fresque immense, pleines de frasques, j’sulfatte des bourrasques
y’a pas d’armure, de bouclier qui tiennent, j’suis pas là pour te faire un trou dans la tête
alors reste à faire le toon tranquille, j’vais faire des affaires, j’ai déjà respiré le souffre du volcan à pouzzoles pour avoir la trique
de mon rap je pose une autre brique
ça va graver le blaz de mon mirage sur marbre ou quoi ?
je vis comme jeune homme différent mais très simple et c’est bon, légende d’hiver, d’automne, d’été, de printemps
toutes les saisons dans ma pizza
là il faudrait mettre en route la machine à enregistrer, sinon c’est pas qu’la prod que j’vais démonter, j’dépasse les codes après les avoir brisé, j’ai testé les limites, mon esprit fait des séismes
éch-lle de richter, éch-lle de ta meuf dans les waters
me bigo tel en scred une photo d’elle osée que j’ai pas d’mandé
j’receptionne volontiers
le studio où je suis où je loge n’est qu’un entrepôt
une étape, une step, un tremplin
bien placé
cartographiée est la géométrie de mes échanges, pour ne former qu’un desseim
celui de nos destins
nous sommes alignés, sur une droite
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