letra de epilogue - vii
il faut le prendre comme une rébellion, cette fois on a pas le droit de regarder et se taire comme on l’a fait à l’époque d’hitler. cette fois nous devons faire acte de résistance, nous sommes responsables de notre histoire. les citoyens de notre pays et aux etats-unis, on les fait manger, on les gave, on les fait acheter comme ça ils ne pensent pas une minute à réfléchir. on leur fait oublier qu’ils ont une conscience sinon ils pourraient encore avoir envie de faire quelque chose
ministère vénal, mensonge électoral
les affaires ne s’encombrent pas de la morale
le vertige, les salaires de ces grands patrons
le prestige, l’avarice de ces pharaons
occident décadent tombé dans l’indigence
dépendant des ordinateurs de la finance
les millions s’acc-mulent pour ces gros bonnets
les prédateurs spéculent, s’approprient sans donner
les cols blancs ne s’inquiètent pas du code pénal
la cabane c’est pour le bas de l’éch-lle sociale
justice à deux vitesses, décalage de cl-sse
une question de richesse, de calibrage de m-sse
zone industrielle, cimetière de l’emploi
tout est artificiel quand les médias débattent
les élites et les trains de vie de leurs despotes
la faillite des uns fait l’opulence des autres
chômage organisé pour nous c-n-liser
et l’évasion fiscale toujours b-n-lisée
comme chez aldous huxley nous sommes les epsilon
j’mets les rolex à l’heure avant notre épilogue
ces chiens ne veulent qu’une seule chose, les portes de pétrole du moyen-orient mais c’est vrai quoi, ils n’en n’ont rien à foutre que des dizaines de milliers d’hommes meurent
la politique: un cul-de-sac sans déconner
j’vois les trafics de cahuzac sans m’étonner
utopie galvaudée, pas d’illuminatis
juste une économie tellement dure à décoder
nous infantiliser, maîtres et paternalistes
l’élysée pour la droite et les faux socialistes
alors moi j’-n-lyse mais les cons censurent
m’endurci face à la mollesse du consensus
vous nous avez flingué, vous avez -ss-ssiné l’avenir de nos enfants. vous pouvez nous prendre notre argent et nos vies mais pas notre liberté
les crésus versus la rue des misérables
je vois la c-ssure comme un fossé infranchissable
sache que l’histoire bégaye en temps de disette
la commune, la russie de 1917
le poids de la défaite, le travail à la chaîne
toucher du doigt les rêves de la cl-sse moyenne
être né du mauvais côté de la fortune
c’est faire pousser des roses dans une fausse commune
une étape dans la marche de fabrication
corvéable dans leur libéralisation
capitalisme amer, patronat cupide
les banques d’affaires de lazard et rothschild
parler d’égalité, avaler des couleuvres
dans la légalité, exploiter la main d’œuvre
alors tout ça m’écœure, j’ai ma kalachnikov
je danserai sur leur corps à la baryshnikov
leur politique terreur, ramzan kadyrov
j’apprends de leurs erreurs avant la catastrophe
nous on picore, françois ton costard te boudine
j’emmerde erdogan et vladimir poutine
je n’accepterai jamais que personne ne f-sse rien contre l’injustice, jamais
la politique: un cul-de-sac sans déconner
j’vois les trafics de cahuzac sans m’étonner
utopie galvaudée, pas d’illuminatis
juste une économie tellement dure à décoder
nous infantiliser, maîtres et paternalistes
l’élysée pour la droite et les faux socialistes
alors moi j’-n-lyse mais les cons censurent
m’endurci face à la mollesse du consensus
j’mets les rolex à l’heure avant notre épilogue
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