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letra de taules humaines - via2nock

amour et haine, douleur et peine, on voit la vie couleur ébène
entre les taules périurbaines des jardins dévastés d’eden
allume ta pet-te lanterne
la vie parait moins terne lorsque les flammes s’emmêlent
recherche un peu d’chaleur humaine d’ici qu’l’erèbe m’emmène
-ssis sur l’sol dans ma caverne face à l’allégorie du ciel
récite mes tas d’poèmes, mon héritage c’est 2000 vers
au fond d’une bouteille de bière belge
bh ouai cst pas grand chose
mais bon y’a peu d’grands hommes
vu qu’le venin coule dans nos veines
depuis qu’vipère est le système
j’évite son lot d’problèmes
j’fais mes kata sans sac d’oseille
sans montrer d’chienne, sans paire de fesses
sans montre ni chaine, sans parler d’game
sans fausses promesses et sans forcer
j’fais couler l’son
j’sors un solo tous les 6 mois, appelle ça l’syndrome d’abdallah
j’m’en bats d’tes bails de yakuza, tes cotas d’vues
que j’calcule pas et puis tes ressois toutes péraves
où tu pé-ra avec tes gars
pendant qu’en bas d’ta rue
j’éclate un coca sky et trinque ‘vec samba sous un abri d’bus
un clochard meurt sans bruit, le froid balaye sa vie
enterré sous des prospectus le monde se p-sse de lui
(pendant qu’tu t’p-sse de vivre)
changer d’pays ça nettoie pas
ouais j’ai beau pas r’connaitre l’endroit
j’m’y sens pareil hun pas chez moi
j’me dis qu’il faut qu’j’me c-sse d’ici
vesqui les ambiances électriques d’ici qu’le ciel sévisse
j’regarde le bleu sais qu’c’est par là
j’viens d’une autre nète-pla comme les avatars
voyage vers agatha
pour que vos âmes rongés par l’vice évitent les flaques d’acides
décap’s une nette-ca j’suis qu’un banlieusard
j’aime le pollen dans les gros spliff autant qu’sommeil et billets lisses
mais j’en fais peu donc j’y pense tard, le dos creusé par un matelas vide
ambiance noircie quand j’prends le mic
jeune blanc vise bercy comme le duc
là j’vois des couleurs quasi-lsd
les yeux livides sur la tête du chef
un peu de verdure pour digérer l’stress
faut faire couler l’sang pour qu’le fétiche règne
chacun d’mes mots reflète c’que j’vois
mes iris rouges par la bédave
les flammes du mal nan c’est pas l’sharingan
pour finir marrons comme ma came ou bien la merde de c’monde
faut qu’on s’arrête deux secondes, entre deux pet de skunk
entre deux peuples une ligne, suffit d’une bombe pour en justifier mille
c’est pas qu’charlie m’intéresse pas, jamais craché sur un cadavre
mais toutes les nuits j’fais des cauchemars, oui j’vois des gosses écrasés par des chars
ouai j’ai une rage on peut faire pire sans l’dire
une ruelle sombre sans rire, pour que tu perdes la vie
une mauvaise blague, une lame, et puis un corps qui gît
ouai pour une tonte, un meurtre, entre deux tombes, un mètre
et t’as pas honte de vivre ? d’comment l’humain s’comporte ?
regarde la place de la concorde j’vois que des cons qui tourne en rond
former des cons qui tourne en rond
ça fait un cercle sans fond et puis des rides sur l’front
tu désires changer d’nom ? commence par changer d’ton
décide de changer d’pompe, tu pourrais suivre ton ombre
avant qu’le tonnerre gronde, avant qu’le jaune me grille
y’a que sur l’son qu’j’me livre
j’écris l’hiver sur des feuilles mortes lorsque ma plume s’enivre
un coeur de givre dans une armure sans vie
j’me suis perdu dans quelques livres, m’érudit quand la lune est triste
rallume un énième spliff, avant qu’la nuit me quitte encore
tant qu’j’ai l’esprit lucide j’suis mort
rempli mon flacon j’ai ma cons
qu’importe l’ivresse tant qu’elle a
et qu’elle m’fait sortir de vos traces
j’dois faire la diff avant qu’le ciel m’emporte
y’a que la miff et les voyelles qui m’porte

- via2nock

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