letra de seven to seven - veerus
[couplet 1]
une époque sans repères réels, où nos crânes sont des sépultures
avant qu’ils naissent on y enterre les rêves
requiem d’une âme en peine, mes verbes
sont des cris sans voix, anodins dans cette réverb’ terrestre
et chaque jour, on s’noie dans les subterfuges
qui submergent l’ur-gence d’ôter le superflu
qui a vite su faire oublier l’essentiel
ce regain de bonheur interne lorsque les gens saignent
où vont nos vies ? ou plutôt pourquoi si vite ?
dans les flammes du déclin pourquoi nos esprits s’y risquent ?
le sourire sinistre d’un gosse ayant d’jà l’iris d’un homme
m’évoque la prématurité et ses limites
les faits précisent “divers”, les hommes aux li-sses qui s’épaississent divergent
en plein été comment prédire l’hiver ?
répressive chimère, quand les douleurs dépressives s’y mêlent
on en oublie les plaisirs primaires
[refrain]
j’écris sans raison apparente, et prie
a peine vingts piges et crie : “que dieu protège c’que j’serai à quarante”
j’écris seul la nuit pour évacuer mes carences, pour
faire part au monde du malheur qui nous harangue tous
mais quand le jour se lève, le première souffle réveille un souvenir et les doutes reprennent
demain est source de rêves, mais les aurores se ressemblent toutes
jusqu’à c’que ton dernier jour se lève
[couplet 2]
tous feintés par la routine, à force on se laisse vivre
un futur gâché par les récentes plaies de nos esprits
nos âmes restent libres, nos cœurs ne parlent pas mais brillent de détresse
un stress crié en quelques lignes
trop fiers pour parler, trop touchés pour se taire
on a le cœur comme boussole et le diable pour se perdre
tous à court d’repères, on s’mesure aux fautes des autres
nagent dans des eaux bercées par des sources ternes
quand les doutes reprennent, on réagit souvent soudainement
cherche le bonheur derrière des sous-vêtements
puis on s’étonne de c’que deviennent nos vies à terme
cherchant la douceur en étant des êtres acerbes
je cherche une explication plausible mais
a quoi bon encore cogiter logiquement ?
l’espoir se doit d’être possible mais
si on s’y tenait on vivrait moins corrosivement
[refrain] x2
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