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letra de la ive - vald

[intro : vald]
euh… j’me dis : étant donné qu’on est là, pourquoi pas sortir des sons qu’ils ont jamais entendu. vous êtes chauds ou quoi ? un son cl-ssique, sur une instru cl-ssique

[couplet 1 : vald]
j’t’avoue qu’j’avais des potos qu’j’ai perdu d’vue trop tôt
rester lugubre solo, c’était le but du propos
mes vues sur le p-rno, c’est la piste noire, frelon
j’m’agite le soir selon mon humeur de prolo
est-ce la cave ici ? j’vois qu’des buveurs de tonneaux
des suceurs de grelots, tout c’qui mène à la calvitie
mais vu l’heure, c’est trop tôt, j’ai qu’une peu, c’est l’projo
quand j’les aurais niqué, serais-je la stupeur des glaucomes ?
tous les jours bouffe des grecs, chope des bourrelets, saoulé, fourre toutes les chneks
choque les mouflets, sans m’essouffler, j’sens qu’j’ai tout fait mec, enfin j’étouffe
c’est qu’j’ai pouffé à tout c’qu’était censé m’toucher
mais j’ai d’l’élégance, poupée, j’serais scellé dans c’couplet
serre les dents, couche et j’deviens peiné quand
j’doute et j’me suis vever quand j’souffrais
à part ça, pas grande chose
quand ça part en prose, dégage y’aura pas d’embauche
pas à pas dans l’trom’, j’m’égare, y’a des sbarre taga en cause
allez, barre ta race en gros, saleté d’zavatta sans flow
j’m’en prends à n’importe qui, l’importance n’est pas là
j’m’en branle, c’est encore ce vice très fort dans l’décalage
des décors sans les kalash, cède l’effort dans les parages
gros, j’ai des gorges en dépannage que j’dp sur l’étalage
seul-tout, l’heure tourne, c’est ma piscine leur bouche
jeune pouf, j’ai la bite qui gratte et des peurs douces
et j’éradique les lois, c’est rapide et grave
efficace, agite les bras pour mes vers abîme les foies
en attendant qu’les concerts pleuvent, je reste bon serveur
aussi con qu’elles veulent donc elles veulent mes donkey punch
constamment consterné, j’suis pas demeuré au demeurant
le reflet qui veut s’leurrer et d’heureux glands
deux rislands et j’me fais des nouveaux potes
tu vas r’gretter tes boules aux ventres quand j’vais tester mes fouilles au corps
c’est encore pire, j’fais rien d’autre que d’me toucher sur mes seizes
troublé, sur les nerfs et puis m’endormir dès l’intro

[pont 1 : georgio]
et ça fait : v.a. (v.a.)
et ça fait : v.a. (v.a.)
et ça fait : v.a. (v.a.)
et ça fait quoi ?
et ça fait : v.a. (v.a.)

[couplet 2 : georgio]
et tu m’détesterais si j’t’avais dit hier soir : “j’ai encore bu”
et encore plus si j’sortais toutes les nuits et ce soir encore une
loin d’être parfait telles mes fréquentations
j’suis sur l’ciment sans être maçon et pour l’être, j’suis trop feignant t’façon
j’déçois mes frères et certains potes, même que quand j’rappe, je change pas pour la miff
alors un jour : est-c’qu’on changera, j’veux pas tout dire
par fierté, tu sais pas c’qu’elle m’a fait la juge
si j’ai la haine, c’est qu’j’ai tout loupé, j’ai même raté la chute
j’vais finir par être castré à force de dire : “j’m’en bats les couilles”
loin d’être -ssociable mais ce soir, faut pas m’parler cous’
j’ai peur d’mes cauchemars et j’m’endors plein d’appréhensions
intelligent, j’utilise rarement c’que j’ai appris en seconde
si j’aime mes potes, c’est parce que j’pense pas qu’mes reufs admettent
que j’trompe l’amour d’ma vie une nuit avec une meuf à mecs
être heureux : j’suis dégoûté d’pas l’être
si j’écris autant, c’est qu’chaque jour d’moi même, j’me découvre une nouvelle facette
mes potes aiment écouler d’la zeb, courir quand les poulets t’arrêtent
moi j’aime essoufflé ma men, écrire des couplets d’tarés
la pluie m’fait pleurer vu qu’mon cœur n’en est plus capable
depuis qu’j’ai pris des thunes sur l’asphalte
et tu sais, c’est quoi le pire ? c’est qu’depuis son départ, ton pote georgio n’aime plus la vie
t’as beau remplir le compte épargne, j’ai plus aucune attache
c’est pas ça la vie qu’j’rêvais d’avoir
j’ai été con, on avait dit : “sans diplôme, impossible de faire rentrer la maille”
comment rester droit ? j’habite un p’t-t quartier fonscar
remet vald pour les punchlines, moi, j’suis v’nu vider mon sac
j’aimerais être quelqu’un mais pour ça j’ai b’soin d’exister dans l’rap
il me pense faible et fragile, j’me dois d’éclater l’doute
ça y est, j’ai tout dit ou plutôt : j’ai pas envie d’parler d’tout

[pont 2 : vald]
et ça fait : georgio (georgio)
et ça fait : georgio (georgio)
et ça fait : georgio (georgio)

- vald

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