a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de freestyle - vald

[couplet 1 : georgio]
l’amour est mort, demande à qui tu veux, la réponse sera unanime
pas l’temps pour les regrets, ma meuf est partie, j’étais lunatique
puis impossible que mes gars sentent pas l’sh-t, mon moral j’aimerais
l’voir inc-ssable, comme un nokia 3310
alors bien sûr qu’on connaît l’asphalte, 18ème
pour être hip-hop, j’ai pas attendu d’porter un bonnet carhartt
le diable est chorégraphe, oui c’est bien lui qui mène la danse
et l’éviter c’est rare, comme un ami qui aime la france
alors on met, corps et âme pour finir nos études ailleurs
le décor est calme, ça vend du crack même aux éducateurs
oui, ma mère s’inquiète pour mon avenir, à 16 heures dans mon lit
j’suis pas dans mes baskets, et seul à mon anniv’
en plus de ça, j’suis pas trop high-tech, tout m’dégoûte comme
sortir mon pied gauche du lit, qui touche direct, mon mcdo d’la veille
j’vois des nike qui s’usent, des larmes qui coulent et des femmes qui sucent
j’ai beau quitter l’quartier, j’ai toujours mes sales habitudes

[couplet 2 : vald]
j’veux plus des soirées où j’bédave comme un toxicomane
devant des films de cul avec douze pét-sses qu’ont les chicos sales
j’décris ma vie en 3d, guette, choper mon sh-t au square
mes psychopathes après 2 zders deviennent aussitôt barges
et c’est très étrange ça, mes vers sont inconcevables
et qu’on ne se parle pas, m’importe peu, j’préfère ma bite aux phrases
peut-être qu’c’est vrai que j’suis cloîtré chez moi trois week-ends sur quatre
que j’pourrais m’sortir les doigts du cul, choper ma weed aux chtars
juste parce que j’suis blanc, et qu’ça m’facilite un tas d’choses
mais bon là j’vais dé-glan, j’ai la flemme de voir ces c-ssoc’.
mon pote c’est mon ordinateur, ma meuf c’est mon aspirateur
les neurones emmêlés, j’écris des seizes où j’enterre les rappeurs
les sénateurs, pédales, fêtardes et les fédérateurs
j’vais té-ma des films que j’ai d’jà vu, pareil pour les acteurs
j’vais pas m’coucher, avant d’avoir rien fait, c’est ça ma peur
rêver qu’j’suis dans un coffre, un rocher sur l’accélérateur

[couplet 3 : georgio]
un pied dans la merde, bien sûr c’est l’droit, pourtant pas scatophile
et si j’me suis rangé, c’est par choix, c’est pas grâce aux flics
j’ai pas l’caractère, ni la force d’un demi-dieu
plutôt dépressif, comme un fan de l’équipe de france en 2002
métro-boulot-potes, j’ai pas l’temps d’dormir
encore pire, j’trouve pas la faim, avec ma boule au ventre
j’fais des séries d’abdos l’soir, vu qu’le jour, j’rigole pas des m-sses
le monde m’a saoulé comme mes rêves qui font que parler d’rap
j’aurais voulu que mon son tourne comme la caméra d’skreech
mais dans ma ville, j’crois que jeunes préfèrent le came et la tise
j’craque c’est fini comme alkpote, allez-y sucez moi
boîtes, cinémas, j’suis pas un frère lumière, j’ai qu’des idées noires
ici c’est paris nord, et samy vous l’dira, qu’on est chauds h24
y’a pas qu’le samedi sous pillav, j’rappe deux minutes à peine
pour diminuer ma haine, à chaque jour suffit sa merde
j’me rappelle plus de minuit la veille, (john doe 4)

[couplet 4 : vald]
c’est genre historique xxx graillait de la merde au smic
je pète dans certains restos chics, j’erre sans vie, frelon reste tranquille
ma bite, dans l’œil du keuf qui cherche dans ma veste du cannabis
incapable de comprendre la complexité d’mes psych-n-lyses
en 16, en vrai j’m’embête, admire mes vers dans la tempête
aspire la poudre d’escampette, t’as une vie d’merde mais reste en paix
l’estafette est pleine de mouille, j’en perds la tête mais reste cool
j’pèse de fou, ma chatte n’est plus l’seul mammifère qui m’lèche les boules
putain ça s’fait ap, ils s’c-ssent des barres sur les viols dans les cathédrales
il paraît qu’ça, c’est le même tas d’pédales qui gol-ri de kev’ adams
j’suis sans pitié, dix tanks sifflés j’m’endors
si les choses empirent, j’troque mon bic contre une plume plongée dans le sang d’encre
v-a-l-d poto

- vald

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