a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de elyxir - vald

[couplet 1: vald]
déstressez laissez rêver les guez-mer mais qu’espèrent les nesses
les mèches brûlent, nos dars oscillent, le tabac, la teuch, j’crame aussi
j’suis cramoisi d’p-sser du black au smic
pas possible j’-ssocie, né tard, j’atomise agonise de saloperies d’pacotille
paroxysme, ces salauds kiffent ma panoplie
j’abolise mes sentiments, ma moitié d’vient ma parodie
j’suis l’garrot fils d’ma propre ville, à prendre vie mes problèmes gisent
les sucettes bouffent mon veau-cer sans qu’ce soit comestible
j’suis bordélique et j’suis un rat mort amène les bords fais vite
écorché vif et l’bédo m’importe lorsque l’espoir frémit
les soirs m’irritent seul avec la mort un film sur satellite
va t’branler dans un foie j’crois qu’j’ai la foi même si des fois j’t’évite
ok j’me téléporte ici j’m’imagine si mal
mon intérêt m’emmerde, c’pd r’vient pas même quand j’crie “sim simma”
j’suis perché vald sullyvan, rimes virales sur beat minimal
j’expédie les wacks comme fait pauline kerch alors qu’j’ai a-p mis mes oigt-d

[pont: georgio]
j’suis fou d’elle j’mettrai d’l’elyxir dans son ice tea
sous whisky j’srai plus l’même si son amour pas et s’tire
j’r’commence j’parle de ma femme, mais l’bon rap c’est par ici
18ème c’est paris fils, aucune chance à part pour la balistique

[couplet 2: georgio]
des putes partout y’a pas d’allées roses
les schlags p-ssent du crack à l’héro et jouent sur les pelouses du trocadéro
j’me fais rare comme un camé qui pense sans cesse
punchline ! aussi sale qu’un pédé qui branle son frère !
et puis l’temps p-sse trop vite, avenir catastrophique
comme un père qui dirait ” j’veux pas qu’tu sois noir comme gaël monfils”
d’ailleurs j’rackette le rap game mon tiek’s c’est roland garros
ça roule des joints pendant qu’sarko il roule en gamos
les poches vides, vite cherche un taf ou un proche qui te couvre
quand les porte-tire débarquent avant qu’tu manges tes frosties
c’est une att-tude de bord, alors j’balance une mult-tude de phases
pour mes frères qui t-tubent le soir et pas pour les p’t-tes filles de joie

[transition]
“alors ça claque ou quoi mon soss’ ? alors ?
– oh putain non j’avoue t’as mis la gifle. non autant l’dire t’as mis la gifle, franchement t’as mis la gifle.”

[couplet 3: vald]
j’suis sur le plexiglas, m’adulent pour du s-xe minable
j’vais la buter et dormir avec pour que mon ex m’inhale
et j’déclare ma flamme dans les chiottes handicapées d’terminale
perspicace bel et bien conscient qu’mon esprit cane
sept syllabes -ssez spéciales pour avouer qu’j’suis p’têtre bizarre
mes nuits des bêtes s’y cachent, s’agrippent à mes cervicales
qu’est-ce qu’y a ? j’baise les rappeurs avec leurs quettes-pla
t’enchaînes les charqs comme un té-bar joue pas les béch-tar
j’carbonise des volcans des fois j’viole des pédophiles
si j’vais décrocher la lune j’l’enfonce dans l’cul d’ton égotrip
j’suis dép-ssé par les événements, souris d’un air hostile
j’suis inactif depuis longtemps mais rien qu’je tire son 06
j’me d’mande si j’suis tant vulgaire pour esquiver les choses sérieuses
l’voisin m’a dit rapper c’est bien mais bon la beuh c’est mieux
j’vais mourir incompris avec ma gothique prose écrite
eh t’façons j’m’en bats les couilles y’a qu’moi qui fais d’la poésie

[couplet 4: georgio]
triste quotidien les frères rigolent que si ils fument la zeb’
ou se saoulent la tête donc j’expulse leurs pifs pourtant j’y fous qu’la merde
c’est pas des blagues, j’me fais contrôler par des barbies keufs
la routine dégoûte comme traduire un clip de mac miller
ma mère court après l’bonheur donc elle vit pressée
j’attendrai pas sa mort pour lui faire un hommage tah elvis presley
wesh négrooo ! sors le sky de l’épicerie
toi tu t’noies dans clan campbell comme un manchot dans une piscine
espérance réduite comme la vie d’un vieux sous canicule
au micro parlez plus c’est l’suicide avant qu’la came les tue
j’ai poussé comme une rose parmi les orties ma gueule
jeune des antilles qui fait son buzz grâce aux ordinateurs
aaaah ! encore un p’t-t facebook/m.s.n
pendant qu’tu m’dis ça moi j’fais que d’-ssurer mes 16
j’accélère c’est la vitesse, euh pardon c’est la vie d’tiek’s
évite frère de m’comparer à des mecs comme frervis

- vald

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