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letra de parabellum - uzibinski

[ paroles de “parabellum” ]

[ intro ]
au mic, au dab c’est un crack, il se la joue comme c-murder
il a fait ses classes devant voyoucratie, belly, blow et pusher
il en a versé des larmes, des litres, du sang, de la sueur
voyait son vieux au cma, pas dans un prada faux-fur

[ couplet 1 ]
ma vie un film de jacques audiard, des enterrements très peu de fêtes
étoile rouge à la birdman, un sourire de l’ange au gilette
je vois comme tupac au limelight, hype williams sous olivettes
dans le reflet de l’âme j’ai une arme, khey tout les jours c’est l’hiver
malade
c’est finis l’alligator, gue-flin dans le line-cé peau de pêche
je suis dans le vaisseau d’albator, je canfre la l62s
un bas en nylon que j’arbore, je sors l’oxy-acétylène
je tire et les oiseaux s’envolent, dans le silence, la brume qui se lève
sur les sentiers de la perdition, mes grillz c’est le parquet qui rayent
les étoiles filantes puent le plomb, le 16′ pouces crisse à la tirette
je saurais pas qui met le coup de pelle, qui lâche une larme si je crève
je comat’ sous kif des hautes plaines, je me dis que c’est bizarre si je rêve
je pars avec du plomb dans l’aile, un coup de tesson dans l’artère
il y a pas que des anges dans le ciel, ce monde c’est la cité carter
go-fast en corbillard, je passe 300 kil’ sous les serres
brigade cynophile d’arras, je sais quand parler, quand faut se taire
( je sais quand parler, quand faut se taire )

[ pont ]

[ couplet 2 ]
que ma chaîne pour me courber l’échine, dans l’ombre avec les hoodstars
ça ne paye pas le succès d’estime, tu sombres avant babushka
je m’allume le caisson, grosse latte, j’empeste la mort et le propane
je gratte ce son sur encrochat, c’est du parabellum que je propage
hémoglobine sous les jacobs, je bloque entre réussîtes et drames
le chant des sirènes comme escorte, tu visites la cour des miracles
un brin cynique pour mon âge, qu’elle est austère l’accolade
c’est botanique, crimes, arnaques, kar-wai, et johnny dollar
et rien qu’elle moov’ la délinquance, elle se voit déjà blindé le 3/4
scaglietti 912, les anges ils ont des coquards
éducation sibérienne, tu sais des fois c’est mieux de ne rien y voir
des larmes de sang comme lil wayne, croque-mort en bombardier noir
on t’arnaque
hustler si tu mets la green cream, bien avant le brown sugar
j’ai l’ora de jacques mesrine, j’ai le calme de frank lucas
je roule phares éteints dans le brouillard, il y a plus grand chose qui m’anime
vilain et parano grave, chez moi elle est verte la ligne

- uzibinski

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