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letra de larmes d'espoir - unick

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[intro]
larme d’espoir, diaz à la prod’
yeah écoute

[couplet unique]
vingt et un avril quatre-vingt-cinq, déjà vingt-cinq ans qu’j’ai vu l’jour
ma première claque, première bouffée d’air, premières larmes sur mes joues
puis me voilà, pierre, souriant dans les bras de ma mère
au côté d’mon père mais l’amour ça s’brise comme le verre
deux ans plus tard c’est le divorce de mes parents
comprends, pour c’que c’est pour un gosse de partager ses sentiments
j’ai grandi à contre-courant mais j’n’ai jamais manqué d’rien
se sentir différent m’a surement donné les moyens
en général j’m’en sors bien, j’arrive à r’tomber sur mes pas, eh
fils unique donc j’ai appris seul à franchir des étapes
j’ai ram-ssé des claques, mais jamais sans raison
a l’école je sortais moins le cahier d’texte que le cahier d’liaison
au lycée, j’ai découvert l’poison, c’était trop tard
inséparable désormais, indépendant après quelque part
puis j’me barre le soir, eh, et j’rentre à pas d’heure
pas encore majeur et par ma mère qualifié de branleur
râleur ouais, à 16 piges j’ai fait une croix sur les études
aguiché par l’business, c’est tentant quand t’as pas d’thune, (regard’)
et la fume a pris l’dessus, sur l’adolescent en crise
la prise de conscience vient toujours après la bêtise
la tiz’ fait son entrée, et les premières sorties en boites de nuits
a la base c’est pas mon kiffe, donc j’pillave contre l’ennui
eh rien d’un tombeur nan, à 17 ans j’connaissais pas l’amour
encore jeune et stupide crois-moi, j’avais pas peur d’la mort
j’m’en mord les doigts, car à l’époque j’ai fais l’con
a force de prise de tête, la mamère m’a dit tu fous l’camp
tu saoule quand, tu rentres tard et t’as laissé tomber les cours
a présent j’me trouve seul, mes potes seul recours
jusqu’au jour où, à contre cœur j’ai dû partir
on a détruit mes rêves, ça va être dur de les rebâtir
c’était l’bad trip, loin de tout j’ai pris mon courage à deux mains
d’après mon père si j’suis là c’est pour de meilleurs lendemains
le temps p-sse, j’ai pris de l’âge, j’ai appris à me méfier
j’ai compris que l’parole avait plus d’effet que les faits
vouloir défier le mal, m’a permis de connaitre le bien
mais une fois que le mal te tient difficile de briser les liens
pour un rien, j’monte en pression et là j’pète les plombs
c’est pas de l’eau mais bien des larmes qu’on coulés sous les ponts
pendant que mes soirées j’les p-sse à, noircir des lignes
en tant qu’mc j’me devais de rester digne
signé de ma plus belle plume, celle qui fait pleurer les cœurs
au-delà des apparences, il se pourrait qu’j’ai l’âme d’un vainqueur
toujours la larme à l’œil, mais grâce à elle j’ai l’espoir
envie d’y croire mais, sans sortir relève de l’exploit
il m’reste quoi, encore quat’ mesures et toujours l’incert-tude
la peur de vivre seul, terrifié des habitudes
j’habite rude la tristesse, entre l’enfer et l’asile
mon but, rester vrai, j’ai fait mon choix, j’prends la zic

[outro]
eh, persuadé que rien ne change, la preuve dans mes récits
auparavant j’les apprenais, désormais, je les récite
si j’te raconte ceci, extrait de mon tout premier texte
même après tout c’temps, y’a pas qu’les souvenirs qui restent
nan, y’a pas qu’les souvenirs qui restent…
j’rap plus trop avec le nez, hé, plutôt avec le cœur
et ça s’entend, toujours sans morale
et sur le moral il fait sale temps, (sale temps)
le temps qu’j’me rappelle, ma dernière larme versée
j’me suis juré qu’à présent, quoiqu’il arrive, (quoiqu’il arrive)
j’encaiss’rai, j’encaiss’rai, j’encaiss’rai…

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