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letra de c'que j'écris - unick

[intro]
yeah, marcelo à la prod’ (c’que j’écris, c’que j’écris)

[couplet unique]
parfois j’écris de la merde (ouais) y’a vraiment rien qui sort, (rien)
rien à perdre (nan), j’ai d’jà bouffé l’sol
souvent j’écris des trucs sombres, à s’entailler les veines
besoin de rapper de la sorte, qu’on s’en souvienne
j’écris de longues, et ce pendant de longues heures
tu peux m’apercevoir dans l’ombre ou même dans l’rétroviseur
j’écris ni trop ni pas -ssez, j’écris c’qui s’est p-ssé
j’essaie de recoller les morceaux trop souvent ent-ssés
parfois j’écris des morceaux censés qui n’ont rien de sensuel
toujours à contresens pour que tu sentes que c’est sincère
a quoi ça sert hein, dans c’monde rempli d’hypocrites
j’avance d’un air serein, ni trop lentement ni trop vite
c’que j’écris reflète c’que j’vis où c’que j’ai pu voir
la larme à l’œil, et ma feuille en guise de buvard
j’écris tard, car l’inspi’ vient plus vite que l’sommeil
un peu en r’tard j’ai pas encore atteint des sommets
c’est sommaire, et pourtant j’ai donné le maximum (merde)
les hommes naissent libres et égaux, moi j’y crois pas une seconde
alors j’écris bien souvent c’qui me p-sse par la tête
elle m’a promis mont et merveille mais m’a laissé que des miettes
t’inquiète, sans regrets ouais, j’pourrais m’en r’mettre
j’ai connu pire, j’en ai déjà écrit des kilomètres
qui est l’élève, qui est le maitre ? (qui ?) ça j’en ai rien à foutre
j’en apprend tous les jours, et j’laisse parler la foule
car oui les gens sont bavards et jactent pour ne rien dire
tu vois de quoi j’parle ou j’te donne un indice
parfois j’écris des trucs tristes, parait qu’ça dérange
sache que, si j’l’ai écrit c’est juste que ça m’démange
j’demande rien à personne, donc laisse-moi faire mon truc
n’inverse pas les rôles, j’suis ni le mac, ni la pute
j’ai pris le mic’ et la plume, j’écris c’que tu n’te rappelle plus
au gout amer donc j’ai recraché la pilule
(c’que j’écris) a pour preuve que le p-ssé existe
tes cicatrices comme trophées prouve que tu résiste
j’précise (j’écris dark), rien n’devient paisible
(parc’que la prise de conscience) vient toujours après la bêtise
le blé attise mais ne fait toujours pas le bonheur (nan nan)
comprends pourquoi chaque matin j’me lève de bonne heure
intérimaire, à mes risques et périls mec, (comprends)
parc’que tu crois que j’avais l’choix mais atterrit merde
bref, j’écris pour soulager ma conscience (c’est ça)
le respect s’gagne, tout comme la confiance
deux choses qui se méritent, à présent j’en ai conscience
ça fait longtemps qu’j’médite, et toi tu m’déconcentre (eh)
j’écris pour pas garder l’silence, j’ai pas pu éviter
j’vais pas parler de finance, mesure la gravité
j’écris par plaisir, pas pour blinder l’compte en banque
combien ont voulu réussir, et combien se plantent ?
combien récoltent tous ce qu’ils sèment, c’est-à-dire de la merde
simple constat, excuse-moi d’être vulgaire
une boule de nerf, un cœur à r-t-rdement
il s’pourrait que ça pète à chacun de ses battements
pas de blague non, parfois j’écris par simple pulsion
si l’hygiène reflète le rappeur, chez moi ça pue l’s’on
j’décris l’côté sombre, en inverse y’a peu d’choses
c’est bel et bien des larmes que j’verse, c’n’est pas de l’eau de rose
parfois j’écris ma peine, elle qui n’a rien de romantique
authentique, quoiqu’il arrive, ça m’rappelle un t-tre
le temps p-sse trop vite, on oublie pas, on vit avec
t’en pense quoi hein, j’-ssume celui que j’ai pu être
j’ai peut-être, tendance à trop souvent faire part des émotions, (c’est sur)
vu que la plupart de mes textes ainsi que les mots sont
a la fois troubles et sinistres, à la fois terne et si triste
pardonnez-moi mais c’que j’écris, c’est réaliste

[outro]
(c’que j’écris, yeah, marcelo à la prod’
c’que j’écris, c’que j’écris
ça s’ras comme ça)

- unick

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