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letra de l'asile de la vie - tramy

[intro]

c’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de cinquante étages
le mec au fur-et-à-mesure de sa chute
il s’répète sans cesse pour s’rassurer
“jusque ici tout va bien, jusque ici tout va bien, jusque ici tout va bien”
mais l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage

[couplet 1]

s.o.s d’un naufragé à la mer
en r’cherche de repères
ça faisait longtemps qu’j’avais pas ressenti la rapière
c’foutu poignard est revenu
et pourtant dieu sait qu’c’est malvenu
malheureus-m-nt il est bien là
vicieux comme un rat
me transperce comme le choléra
comme si la gravité voulait m’clouer au sol
faut qu’j’m’isole
envie d’prendre mon envol
pour moi y’a pas d’bricoles
si c’spleen revient c’est qu’un truc le déclenche
comme une putain de vengeance
alors bien-sûr j’sais pas c’que c’est sinon ce s’rait beaucoup trop simple
une boule au ventre, persistante, menaçante, qui te déglingue
au fond la vie est une succession d’putains d’souffrances de dingue
des fous dans l’asile de la vie à la recherche d’un putain d’flingue
[refrain 1]

on t’fait souffrir
tu fais souffrir
l’engrenage infernal s’enclenche
tout l’monde fini un beau jour par prendre sa claque, son avalanche
alors oui certes ils t’diront qu’c’est nécessaire pour avancer
mais pourquoi l’homme est pas foutu d’aimer sans discontinuer ?
on t’fait souffrir
tu fais souffrir
l’engrenage infernal s’enclenche
et tout l’monde fini un beau jour par prendre sa claque, son avalanche
alors oui certes ils t’diront qu’c’est nécessaire pour avancer
mais pourquoi l’homme est pas foutu d’aimer sans discontinuer ?

[refrain 2]

encore un matin froid et vide de sens (putain)
l’impression d’être sur une route à contre-sens (putain)
besoin d’ma drogue besoin d’une renaissance (sérieux)
au fond j’crois qu’j’ai b’soin d’une présence
encore un matin froid et vide de sens
l’impression d’être sur une route à contre-sens
besoin d’ma drogue besoin d’une renaissance
au fond j’crois qu’j’ai b’soin d’une présence
[couplet 2]

j’crois bien qu’j’écharperai pas à la machine mortelle qu’est la vie
bah ouais bien-sûr qu’on baigne tous dans ces mensonges sans préavis
toutes ses choses que la société t’pousse à faire dans mes valeurs à l’appuie
le truc sympa c’est qu’on oublie vite tout ça quand on aime
enveloppé dans ta bulle tu sais qu’il y a pas d’blèmes
mais quand la bulle éclate tu prends conscience du théorème
retour à la surface du globe sans harnais ni café crème
j’suis pessimiste en effet
j’ai dix-neuf ans et j’crois pas être capable d’aimer et soigner les œdèmes
brisé d’l’intérieur, -n-lyse post mortem
le spleen matinal est toujours là
et j’prie pour oublier entre mes deux whisky-coca

[refrain 2]

encore un matin froid et vide de sens
l’impression d’être sur une putain route à contre-sens
besoin d’ma drogue besoin d’une renaissance
au fond en fait j’crois qu’j’ai b’soin d’une présence
encore un matin froid et vide de sens
l’impression d’être sur une route à contre-sens
besoin d’ma drogue besoin d’une renaissance
au fond j’crois qu’j’ai b’soin d’une présence
[couplet 3]

pensée hagarde, j’pense à mes potes
égarés sur des voies plus sombres qu’azeroth
les barres de rire c’est loin derrière
maintenant c’est “vas-y tire une trace elle est vénère”
j’aurais aimé connaitre une nouvelle ère
loin de la galère, loin des faux frères et d’l’amertume amère
mais au lieu d’ça tu vis ta vie au jour le jour
perdu dans tes pensées
sans même t’actualiser
jack-danieliser
sans même te reposer
à longueur de journée
chaque jour c’est l’même refrain
mais tu dis rien
klaxon et jul dès l’matin

[refrain 1]

on t’fait souffrir
tu fais souffrir
l’engrenage infernal s’enclenche (comme d’hab’)
tout l’monde fini un beau jour par prendre sa claque, son avalanche
alors oui certes ils t’diront qu’c’est nécessaire pour avancer
mais pourquoi l’homme est pas foutu d’aimer sans discontinuer ?

[refrain 2]

encore un matin froid et vide de sens
l’impression d’être sur une putain d’route à contre-sens
besoin d’ma drogue besoin d’une renaissance
au fond j’crois qu’j’ai b’soin d’une présence (ouais)
encore un matin froid et vide de sens
l’impression d’être sur une route à contre-sens
besoin d’ma drogue besoin d’une renaissance
au fond j’crois qu’j’ai b’soin d’une présence
encore un matin froid et vide de sens
l’impression d’être sur une route à contre-sens
besoin d’ma drogue besoin d’une renaissance (ouais)

- tramy

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