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letra de rien d'neuf - tragik

[couplet 1]
si tu penses “monnaie, monnaie”, tu d’vrais faire autre chose que d’tuer
tu tapes ton fils devant ta mère, elle t’a déjà grillé d’l’autre côté
motivation, motivation, on verra ça plus tard
pour l’instant, j’squatte mon plumard et j’capterai les gens plus tard
pas d’taf mais c’est pas grave gars, on gratouille les gens
ouais une sorte de mec qui dérange, un c-sse-couille gênant
j’nage dans un trou géant, désolé j’suis trop feignant
ça donne exemple aux p’t-ts d’seize ans qui kiffent suivre cet enseignement
et t’en saignes nan ? wesh, ça fait quoi d’être en galère ?
de t’mettre la ‘fonce pas loin d’chez toi sous la lumière d’un lampadaire
on s’y fait à force, ça nous tuera à l’usure
on kiffe squatter les usines sales, les coins chauds car c’est plus sûr
peut-être pour toi frère pendant qu’ta mère te demande pourquoi
là ça part en freestyle chez toi, devine qui c’est qui t’emboucane
on t’avait dit qu’la roue tourne mais au final où c’est qu’t’en es ?
quand on t’demande “wesh, ça dit quoi ?”, rien d’neuf, t’es là en bonne santé

[refrain x2]
parce que mon rap, c’est à la rage, qu’il t’fout des coups d’pied au cul
c’est trop dur d’être connu avec quelques couplets obscurs
je m’alcoolise, j’ai pas l’temps dire des “chérie, j’t’aime à la folie”
rien d’neuf, 2009, les keufs mériteraient l’agonie

[couplet 2]
parce que c’est chacun pour sa peau, tout l’monde sépare pour faire ses maths
quelques calculs pour s’en sortir avec un résultat aimable
j’m’arrache d’l’école xxx [pour rejoindre ?] les gens dans l’même bateau
ouais je m’épatais au début maintenant c’est cru et même pas drôle
parce que un sur trois s’en sort, j’me dis qu’un jour ce sera mon tour
mais la roue tourne, si tu la tournes, ça c’est pas donner à monde-tout le
j’reste dans la ‘fonce, ses conséquences avec ceux qui blindent mon parcours
j’vais pas m’plaindre, ce serait pas cool, je regrette rien et c’est déjà doux
donc j’pavane à droite, à gauche et m’démotive à chaque réveil, oh men
j’te soulève dès qu’j’suis lancé, j’suis un sacré phénomène
potes de toujours, j’sais même plus lesquels sont qui
bêtes de potes et 400 coups, on mangera même plus d’xxx
des soucis et peu d’souvenirs, les gens que j’rencontre n’ont pas l’sourire
et moi j’suis là toujours en chien, dans les placards c’est pâtes ou riz
c’est pas tout gris, c’est pas tout rose et là y’a toujours pas d’boulot
un peu d’business, quelques boloss, des pouf’ qu’ont rien dans l’ciboulot

[refrain x2]

[couplet 3]
parce que maintenant j’préfère être seul que mal accompagné
c’est pour ceux qui restent et qui ont plus d’un tour dans leur panier
c’est la guerre, y’a pas d’palmiers comme dans l’sud allons jamais
tu verras mon nom graffé là où c’est chic avant que ce soit l’heure de grailler
négro, j’galère dans mon cahier, y’a personne, ni str-ss, paillettes
quelques restes dans mon -ssiette, derrière le regard d’une ‘t-sse pas nette
ma mère m’a dit « mon fils, va pousser des palettes
“qu’est-ce que tu fais de toutes tes nuits ?” j’peux pas lui dire que j’bois et j’galette
c’est la merde et y’a personne quand t’es vraiment dans l’besoin
des mecs pour t’emmener aux urgences souhaiteraient au moins un ou deux joints
maintenant j’reste là dans mon coin, loin d’ceux qui tapent leurs fils
j’laisse ceux qui réussissent, c’est bien ils mériteront leur t-tre
en 2009, rien d’neuf, tu m’dis qu’tu fourres des belles tainp’
elles ont quel âge ? 18 ? 17 ? 16 ou même p’t-être 15 ?
c’est grave, quand tes potes s’éloignent tu perds [tout bas ?]
j’te permets plus d’tuer mes principes ou d’jurer sur ma pierre tombale

[refrain x2]

- tragik

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