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letra de cueille le jour - toziako

couplet 1 :
je cueille le jour, comme une espèce protégée
un sourire précieux dont l’éclat n’est souvent que trop léger
un souvenir d’été embellit par les années
un doux rayon de soleil qui fait renaître la fleur fanée
je cueille le jour, comme une espèce en danger
qui viendra à disparaître sans qu’on ne puisse rien y changer
avec comme souvenirs tant de choses qu’on ne peut effacer
mais ne pleure pas car c’est fini, sourit car ça c’est p-ssé
je cueille le jour, avant que la nuit me cueille
repense au crépuscule avec envie sans faire le deuil
une odeur pleine de mémoire, une mélodie pleine d’image
sans cesse se déforme le miroir, à chaque jour son nouveau visage
je cueille l’instant, je scrute la seconde
ce monde est en instance et près du but les masques tombent
apprécie le naturel, les moments de simplicité
tous en quête du bonheur, tous un peu en mendicité
je cueille le jour, et je l’ajoute à mon bouquet
envoûté par son parfum plein de vie à n’en pas douter
pétales multicolores, pleins de couleurs et d’amour
de réussites et d’échecs, je tolère ou je savoure
je cueille le jour, depuis que le ciel t’a accueilli
j’suis seul le jour, depuis que le sommeil t’as cueilli
j’suis seul la nuit, quand je m’accroche à ton visage
mais je cueille la vie, car j’me raccroche à ton sillage

refrain :
maman
raconte une histoire, une histoire du soir comme avant
une histoire d’espoir, histoire d’y croire
oh maman
raconte une histoire, histoire du soir comme avant

couplet 2 :
je cueille le jour, car je reste émerveillé
et puis qu’est ce qu’il nous reste à part conjugué le verbe aimer
plutôt que de se faire saigner, en poursuivant leurs chimères
arborer un air peiné, coincé dans une vie ordinaire
je cueille le jour, contemple son arborescence
les sens en éveil j’étanche ma soif de connaissance
l’essence même de l’humain dans florescence
existence complexe à laquelle on veut donner sens
je cueille le jour, comme une rencontre inattendue
celle que l’on attend plus que l’on accueille les bras tendus
cœur fendu, y’a pas de moi sans tu
y’a pas de je sans toi et j’peux te l’redire 200 fois
je cueille le jour, car pas question de le laisser pourrir
le temps nous attend pas et pas question de le laisser courir
tirer un trait sur ces sourires, un trait sur ces fous rires
non, refuser de vivre c’est se laisser mourir

refrain

couplet 3 :
et ça fait peur de voir comment la vie reprend son cours
la terre tourne et les jours p-ssent chacun leur tour
mais pas un seul sans que je ne regarde vers le ciel
parfois je ne peux retenir des perles de sel
c’est dur, mais je vais bien ne t’en fais pas
je continuerai à avancer en suivant tes pas
et parfois je m’égare dans un mélange de rage et de peine
mais je te retrouverai parmi les anges sache que je t’aime

- toziako

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