a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de tous salopards - tous salopards

[verse 1: -ssono]
encore présent avec ma sale équipe de pas nets, ça varie, plusieurs facettes, un mic entre les phalanges, c’est comme ça qu’ça quitte la planète
ça s’est fixé un challenge gros, s’agit d’être soi-même et du début à la fin d’l’échange faut qu’la rime soit la même
fais la tactique que j’ramène, envoie moi l’beat que j’le malmène, salement, j’sens qu’celui là va vibrer dans les arènes
quand ça kick plus rien n’m’arrête, si j’suis sadique sur la maquette, c’est qu’trop d’balles à blanc m’ont rendu facile de la gachette
tellement j’rap, et j’viens du parking de la saldef, un beau style mais pas de quoi faire un tas d’clips avec des femmelettes
tellement qu’taff, y a même du mastic dans ma gamelle, impossible que je m’en ramène une au plastique dans les mamelles
des sales t-tres, des sales textes, des artistes, des sales bêtes, on m’entend pas souvent mais sache que cl-ssiques sont mes rappels
là j’arrive, tu salives, quand j’manie la matière, on m’attend au tournant et y a toute ma clique dans la navette

[verse 2: poz]
si j’ai pas d’rimes c’est pas grave, suffit pas d’avoir fait 20 ans d’rap pour dire que le cl-ssique est palpable
et s’agite et ça calme, c’est douteux quand tu kick, moi j’fous l’feu sans l’public de johnny halliday à cannes
ouais l’ambiance est glaciale, pour les gars givrés, ça caille, j’les vois saliver d’la came mais j’m’en branle j’aime pas ça
entre mes tous fumiers, j’peux te valider l’partage, avant qu’t’essaies d’nous plumer, on aura filé d’la cage
sans lumière d’la lune j’panique car dans la nuit j’ai pas phares et à cause d’la tune, l’ami, on est addicts et avares
j’veux que le disque dur, qu’ma mémoire vive s’efface pas, c’est vicieux mais à chaque spliff des phases partent
dans l’plumard j’m’apaise vite vu qu’j’abuse d’pastis et d’caviar, j’prends du poil d’la bête si tu t’amuses à dire qu’j’ai pas d’barbe
fais pas ci, fais pas ça, nique tes conseils, en concert les murs vibrent à en détap-sser ta salle

[verse 3: aksang]
j’ai de la pratique, je m’adapte, quand on arrive entre amis le tarif c’est l’m-ssacre
on manie la rime, technique maasaï, vas-y la mise, on sort la vaseline après l’m-ssage
j’pousse des cris de barbare, tout aigri je cavale, je blague pas quand je dis qu’j’ai tout écrit
j’pourrais fuir là-bas, mais j’ai pas lâché toutes mes rimes, sous l’inspi j’écrit trois pages
on peaufine le travail, puis appelle l’ambulance, comme ambiance on pousse des cris de macaque
n’ai pas peur on t’confie au vacarme, mais on parle pas de rappeurs, le truc serait macabre
apprécie la saveur, oublie ton plat d’pâtes, viens juger la valeur des mc’s bas de gamme
on débarque, on castagne, b-st-rd, t’as beau être un salaud, y a pas d’places c-sse toi

[verse 4: caccio]
parpaing sur le crâne, les potes se barbarisent, la violence se b-n-lise
ça vit dans la dépendance et puis ça cannabise, de l’eau a coulé sous les ponts mais qui la c-n-lise?
2012, on s’attendait tous au cataclysme, à force d’avaler leurs conneries le peuple se gargarise
et dans leurs safaris ça s’agite, le hip-hop est mourant, j’vois des tas d’actrices, pas d’artistes
entre salafistes, sale fascistes, anarchistes, élections et toujours les mêmes thèmes sur leurs sales affiches
mes salopards polluent l’air sans pots catalytiques, fument des sdars, plus xxx qu’un qatari
autour de moi tout s’avachit, rap de garagiste, y a de la forme mais le fond est secret #karachi
c’est d’la frappe, violent, qu’est c’qu’y a cous’ on t’l’a pas dit? l’ami cash, présent à toutes les salopards partys

[verse 5: yul]
ok chauffe l’équipe, on est speed, collectif kiff et l’son kick et bon trip, session tardive au complet
artistes qu’on est, que les jaloux jactent nous on est tous salopards j’t’en parle mais n’va pas l’dire aux condés
complet, comme la défonce qui m’anime, fondées, mes décisions sont unanimes, intime, j’aime confier
mes mots je manie, pulsion humaniste j’navigue à contre-courant de leur vie, vif mais à qui se fier
au rythme de leurs bêtises, naïf, j’écris ma life en espérant que ça t’parle et vaut mieux ça qu’un art vide ou pompé
ils te parleront business, argent fauss-m-nt artistique, t’appâteront avec du vice et d’belles poitrines regonflées
oui c’qu’on fait c’est du rap, conflits de pensées durables, à vrai dire rien à perdre ni même un centime à compter
indompté, le vide est dur à faire, une rude affaire, j’ère dans mes rues tellement bas, pour moi c’est juste possible de remonter

[verse 6: zicler]
quand j’débarque c’est trop tard p’t-te poule, t’as plus qu’à t’mettre ailleurs, la rime du brailleur se propage vite pour
faire des dégats, fier d’enterrer tes gars, merde j’en perds les pédales, vas-y remballe ton flow naze puis bouge
j’en place une pour le botaniks crew, à tous mes salopards, j’veux qu’les fachos partent là c’est normal si j’ouvre
une ‘teille de boukha et j’me sens moins seul, rester debout gagner en s’comportant vainqueur loin des grosses ‘t-sses qui s’touchent
au micro juste un zonard qui souffre, venez contester nos phases, c’est dommage là c’est nos phases qui t’couchent
c’est trop facile j’trouve, sale connard j’kick tout, t’as voulu te perdre au large mais t’es juste un tocard qui s’gourre
dans ma ville c’est l’orage, que des lignes coa, et ma vie c’est how high, quand y’a du cellophane c’est mon tos-ma qui m’couvre
la réussite nous fait marcher j’vois le chômage qui court, attends c’est navrant c’est pas la chance mais des grosses sdarsqui tournent

[verse 7: hermano salvatore]
hermano salvatore, là c’est ma rime que j’pilote, mes salopards à bord, loin des artistes ign0bles
mais qu’on pratique et innove, des gars entiers, pas rentiers, parce qu’en vrai ça fait 10 piges qu’on active le hip-hop
l’ami t’as p-ssé ta jeunesse en cannabis et picole, ça y est t’as fondé ton foyer et s’qui t’anime est si fort
on va pas lire les discordes, tu sais tout est éphémère, c’est quand tu crois ta vie construite qu’il t’arrive des bricoles
je sais, ça fait pas rire mais rigole, t’as du charisme et t’es pas digne sur ton cv mais t’as palié les diplômes
le coeur cafi d’ecchymoses, là tu fatigues, t’évites les repas de famille en plein bad trip ouais tu trafiques et t’isoles
le feu au cul, les gamines s’immolent, pire ça suffira pour faire du buzz #paris hilton
tu veux du censé, tu veux du flow, du thème, viens nous voir ou bien dis moi, à part ma clique qui d’autre

[verse 8: tetris syzif]
apprécie la technique, la même rime tout le long, on arrive en équipe, avertis tout le monde
on s’r-ssemble, un poto trouve le nom (c’est quoi? tous salopards) un jour nos morceaux tourneront
c’est pour les valeurs du hip-hop que nous venons, est-ce pour le kiff? oui, est-c’que les choses bougent? non
pas d’verres d’eau, mes frérots se saouleront, ça vole pas très haut, à chaque apéro je touche le fond
avec un tas d’amis on s’épaule pour de bon, t’inquiète j’suis pas naïf, tes potes me doubleront
des critiques, des lyrics explicites, les victimes des ministres finissent sous le pont
ressens la diff’, dès que les rideaux s’ouvrent on envahit pendant qu’les rivaux s’bouffent le fion
dois-je hausser le niveau ou le ton, eh yo j’vais poser le micro, coupe le son

[verse 9: lamanif]
ma vie c’est s-xe, drogue et un tas d’autres fournitures, pourritures, y s’rait temps que j’f-sse des sons pour itunes
je ne bouquine plus, je sais à peine lire, fils les mecs de ta playlist ont tous les couilles qui puent
y a pas beaucoup d’issues, c’est clairvoyant trop prévoyant, j’me branle toujours avec un bout d’tissu
on te bousille l’cul, une véritable fisterie, pour tous ces fils de riches faudrait m’prendre à coups de piqures
très loin des coups d’feu, j’ai la bite qui dégouline sur la concurrence, j’fous l’feu pour que les groupies suent
y’a juste un tout p’t-t truc qui me chagrine, on te descend à chaque rime fils, on est un groupe qui tue
leurs sons m’laissent un goût d’friture, qu’ils aillent ken leurs mères et puis qu’ils prennent leur merde pour de la nourriture
j’ai le s-xe toujours si dur, va faire ça autre part, tu connais pas mes salopards mais bordel où vis-tu?

[outro]
mais où vis-tu? mais où vis putain d’tu? mais où vis putain d’tu?

- tous salopards

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