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letra de a jamais - tophe

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couplet 1:
j’en ai commis des fautes, commises d’office, que deschamps me pardonne
j’veux arriver à un stade où on se trompera dans l’ordre de sortie d’mes albums
la clé pour me lire, c’est d’être concentré, tu t’y noies, je suis maître nageur
pour dormir, n’écoutez pas d’asmr, écoutez plutôt roule avec driver

pont:
venez, mon univers sera une grande découverte
venez, venez, vous verrez que vous l’avez trop ouverte
vé-‘nèr quand je rate l’essentiel, vé-‘nèr car j’ai trop fumé d’verte
vé-‘nèr quand je perds ou que j’y perds, je me perds: allez les verts!

couplet 2:
j’ai connu de tout, des connards qui se retournaient contre moi quand j’me retournais
insulte pas si tu n’y connais rien, à part quand rien, je ne foutais
tu critiques mais tu n’fais pas mieux, tu craches mais tu caches tes daubes
l’hyper-propulsion du faucon est défaillante mais, c’est pas ma faute!
‘toujours fait jeune, ‘toujours été petit pour mon âge
de 2008 à ’16, ça a été un vrai carnage
mais, 2017 fut ‘bonne année car je fis le ménage
et en fait, il était bien mauvais ce pauvre court-métrage
je ne rigole pas beaucoup mais j’aime bien voir des sourires sur les visages
venez, pour toujours, à jamais, c’est comme ça, on me dévisage
je restais digne malgré dans mon dos, tous les niquages
le film a dissous, une galère qui devait être un partage
et toi casse couilles, comme cycliste qui ne prend pas la piste cyclable
tu n’es pas le seul sur qui on tire un trait et, qui nous manqueras pas
tu lui manques pas du tout d’ailleurs donc pars ailleurs, à jamais
ton corps de tank peut faire penser à un connard carré
mais faudrait que t’arrêtes, t’es qu’une cause parmi tant d’autres
mais ouais, t’es bête, t’es qu’une faute parmi tant d’fautes
tu lui as fait de la peine quand tu lui as dit qu’elle était la femme de ta vie
c’est vrai que tu m’as fait de la peine quand elle m’a dit qu’elle était la femme de ta vie
plus de beaux mots, que des gros mots
je veux être très connu mais pas trop
je veux du flow, je sais que c’est au’-ch
je lui ai dit « c’est trop tard » en pensant « t’es trop moche »
investi dans mes partiels à temps partiel
mais, comme ali, pas l’temps pour les regrets
car au final on emporte que dalle
mon année de terminale a été interminable
pont:
j’ai eu une enfance très heureuse par rapport à certains
mais aussi extrêmement pauvre par rapport à d’autres
je me relis tellement que, mon texte prend bien
trois, quatre coups de vieux avant que le son ne sorte
j’écris pas sur papier, ça l’fait plus mais
toujours avec l’âme que j’ai, ça c’est sûr, et le coeur qui saigne
j’apporte à mon art une part d’espoir et de sincérité
j’adore l’artiste mais se faire sucer, c’est quand même un peu tromper

couplet 3:
on a beau déconner sur ça et, bien plus que ça
mais le chien des fils de chiens d’voisins serait plus heureux à la spa
avant qu’il ne meurt, je ne connaissais même pas les mots michaël jackson
aujourd’hui, je suis fan, fan comme pour personne, fan comme personne
j’aime varier, comme beaucoup, le son que j’écoute
le son que je fais, le bon que je sais, le fond que j’égoutte
varier, ça y‘est, une journée musicale, une semaine, tout va vite
on aura beau me cracher dessus mais, je ferai du putain d’son toute ma vie
enfin, je dis ça, mais j’ai peur de la monotonie
l’hiver, je regrette la chaleur estivale mais, l’été, j’ai hâte d’être au ski
j’aime bien les vagues et puis, la vague de bronzage
il a pas une, mais deux, deux dents contre moi, deux plombages
ouais, j’ai pris de l’âge et du charme, mais j’ai perdu en fougue et en larmes
et, c’est en larmes que je les retrouve, puis je repars
merci françois pour la fondamentale, j’aurais appris plus d’un truc
j’ai plus de plume que certains qui prétendent avoir une plume
je me connais par cœur, j’ai du flaire
je veux être une star, mais pas super
super, mon flow te fout par terre
je dessine mes projets comme peter parker
et ce tome n’est que le deuxième de sa trilogie
j’ai soudé le premier sur son bas pilori
on a beau parler, mais a priori
si dieu existe, son fils n’est né qu’en 58
pont:
on aura tout vu ici: la haine, la guerre, des ères phénoménales
j’aurais voulu qu’le f.n. soit transformé en front international
j’ai des frissons en écoutant reminiscence therapy
je suis somnambule, comme une rivière qui déborde la nuit
le tout est entier, le goût de me défoncer, je vais t’ôter
si, si, tu verras, cette idée va bien te hanter
l’album est un chantier mais, ce morceau de toute beauté
a sa sortie, tu trinqueras à ma et sa santé

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