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letra de une voix qui sort de l'ombre - tonio le vakeso

[couplet 1]
il faut que je respire un peu plus d’air pur
et si je sature à l’heure qu’il est on va droit dans le mur
mes gosses auront plus tard je t’assure tout ce qu’ils veulent
c’est vrai je me sent tout seul au milieu de tout ce people
les bulles de ma limonade disparues comme les rigolades, vu que l’amour meurt quand il atteint des hauteurs irraisonnables
c’est vrai que je préfère m’isoler en repensant à mes ex bonheur
je vais pas te mentir chez moi c’est une question d’honneur
si le passé t’a mis des claques, le présent met des coups de coude
à l’heure qui l’est, tu sais je crois plus au coup de foudre
je lutte chaque jour avec la tête dans le guidon, j’esquive les plans bidon, tout comme les flèches de cupidon
tu sais tout ça j’y crois plus, ma vie est une grosse rature
je me suis tellement battu que j’en ai des courbatures
usé comme un uzi
caché au fond de la cuisine avec koma et mokless, en scred avec l’usine

[couplet 2]
××× ×× je sais que tu as été impatient
on a fait ça avec passion
on sort des meilleures formations
je compte sur toi, je m’occupe du dossier
casse la porte de la mairie et prends dix trophées
×× dans le sang, bandit trop frais
même à la tv casquette sur la tête nffc
bah tant pis les gars, vas-y ont y va, on va faire la mafia comme ×××
chassé dans la porte comme l’équipe du raid, et je t’écrase la tête comme ×××
voilà le style du rappeur cramé
9.3 sans représenter, jamais
c’est mon style que tu veux, tu l’auras jamais, laisses crâner
c’est vrai que je suis prévoyant ××
fais pas le ×× , fais pas le zoulou
tu crois que tu parles à qui ?
tu crois c’est qui nous ?
[couplet 3]
y a pas de galère
je rap des mots qui font couler le sang comme un “nique ta mère”
chez-moi ×× sur la banquette arrière, quatre salaires et je m’arrache, je me casse dans un charter, les genoux collés au siège d’en face, quand j’atterris je me la raconte, je fais le mec en place
c’est 93 75.018 lyrics explicites
la résine c’est de l’argent de poche
ça parle en troc
les vrais amis c’est rare, quand t’en as faut pas ché-la, pour eux je sort la traque-ma comme mechi-mela
j’ai les crocs, ça date, ma vie je la rap parce qu’elle m’a mise que des rafales de grosses patates, des cicatrices de la taille d’un gros fatkap
barbés et ×× c’est la même
je passe dans le 18 je sors là mokless de la scred
sur le terrain y a de ××× , mais bon
y a que dal qui avance alors on laisse béton
je suis loin d’être carré, ils sont trop près de leurs ronds
chez moi y a pas d’ héros le frère
on fait les choses quand faut le faire

[couplet 4]
non il y a pas de retour aux sources j’te le dis, nous on est resté là comme des vieux ours qu’ aucun petit jamais ne testera
peu importe ce que j’écris ça va les offenser
je frappe et si t’entends des cris les actes dépassent la pensée
rien n’a l’air simple, j’arrête pas de rapper je veux rien faire d’autres, j’attends que mon salaire grimpe et que mes galères sautent
je suis tout pâle, pas besoin de courage je roule un p’tit pour l’inspi
je marche dans la street, c’est pas dubaï
j’ai pas tout dit, f-ck un psy
gros je m’instruis de cette merde ambiante
je peux plus faire semblant
je deviens condescendant
dangereux comme un condé tremblant
tellement déter que si je meurs, demain je ressuscite
mes échecs resteront mes plus meilleures réussites
[refrain]
une voix qui sort de l’ombre
une voix qui sort de l’ombre
une voix qui sort de l’ombre
une voix qui sort de l’ombre

[couplet 5]
comme faut y aller, faut y aller
la scred c’est pire que ××
chez nous-même les hommes sont voilés
j’ai pas la mélo, mais les mots que t’aimes
quand j’entends l’édition du mois, je veux pas être dans le top ten
les voiles quand il y a wallou met les
j’ai appris à me lever tôt, à chercher la maille là où elle est
wouah, percer dans le rap c’est un casse-tête asiatique, sinon faut avoir le bras long comme un des 4 fantastiques
y a wallou, mais faut que ça mange
rien à foutre en angleterre, et je suis pas là pour faire la manche
je compte plus sur le rap du coin pour faire une remise, je braque plus le quartier comme si c’était la terre promise
je dirai ce que je pense tant que mon cœur il bat
la vérité c’est dur, c’est moche à voir comme une corrida
je suis pas le king, mais ça fait bim dans ta face
je prends pas ma retraite, même s’il y a prime à la casse

[couplet 6]
apparemment t’a pas capté, il s’agit pas de savoir, si la ×× capté après le décompte est-ce que ça découpe tout
est-ce que ça kick sec, c’est tout ce qui m’intéresse, peu importe qui c’est, ta race
on veut des sensations fortes
les constats sont sévères
indigestion de son sans saveur
il s’avère que sur nos sons ils sont verts
on essaie de mettre la barre haute
rien que ça barode
les vrai mc’s ce font rare comme un uber eat à beyrouth
un micro, un mic, et la magie se crée
sanctuaire, l’usine, la scred, on se fait moins discret
guette ce qu’on peut encore faire au carrefour de nos vies
le cœur fait qu’on est encore fou et fier de nouveau
rien ne s’arrêtera même si la messe est dite, je rêve de lingots d’or, pas de plaquette de sh-t
pas besoin de feu pour que le monde s’effrite, pas besoin de parler pour que les mots s’ébruitent
j’en place une pour jay, ××, lamine
je pourrais te tailler le cou avec le bout de ma mine
j’ai la vision flou car ma rétine s’abîme
y pas d’égalité demande à palestine
mon espérance de vie attend toujours l’espoir, c’est quand je suis bourré que je me dis : j’arrête de boire
je parle à mes démons, je peux les apercevoir
je brille comme le soleil, mais mon amour est noir
j’avance en titubant, c’est pas avec le nez que tu peux sentir le vent
on a crevé le futur avec la vie d’avant
on n’esquive pas la tempête avec un paravent
[couplet 7]
on rap la rue, la vrai, je connais les codes
y en a certains qu’on a inventés
je viens chanter depuis que le zel est implanté
un couteau cranté, entouré par une main ganté, montreuil sang criminel bien avant que mes couches ne soient changées
seringue de gueush usagé on transpercé mon ballon crevé
je voyais des darons rentrés reproduire ce que j’entendais
mon père m’a tarté le jour ou il m’a vu bédave alors que je bédavé même pas
pourtant je bicravé déjà
avenue jean moulin hall 26 le nom de mon éducation, en totale adéquation avec ma perturbation
j’ai jamais relu ma leçon, mais j’ai redoublé d’efforts, l’intelligence est dans la manière de reconnaître ses torts
je marche jusqu’au sanctuaire des cieux ou repose les âmes des bannis
on se rejoindra sans se dire qu’on est parti
j’établis ce que j’ai appris
j’ai acquis et j’ai bâti
je continue ma crari
un petit pari tenu entre amis

[refrain]
une voix qui sort de l’ombre
une voix qui sort de l’ombre
une voix qui sort de l’ombre
une voix qui sort de l’ombre

- tonio le vakeso

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